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EAN : 9791041413713
304 pages
Points (06/10/2023)
4.5/5   149 notes
Résumé :
Après Les Couilles sur la table, place au Cœur sur la table, le nouveau livre de Victoire Tuaillon, adapté de son podcast Le Cœur sur la table.

« À la fin de notre vie, ce qui nous aura rendu le plus heureu·ses, c’est d’avoir eu des relations riches et profondes avec les autres. Alors ma question, c’est : comment on fait ? »
Dans un monde qui confond trop souvent amour, violence et dominations en tous genres, nous avons besoin de nouveaux modèl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Avec cet ouvrage, l'autrice se fonde sur les discussions et les témoignages enregistrés lors de son podcast le coeur sur la table. Son grand sujet, ici, ce sont les sentiments. « L'amour, c'est un grand sujet politique. » (p. 10) L'autrice explore la diversité des relations humaines et interroge la place qu'on laisse à l'amour dans notre époque saturée d'images pornos et toujours infusée d'une culture patriarcale oppressive. « Je ne vois pas comment l'amour peut circuler si nous restons enfermé·es dans des rôles de genre étriqués – les hommes d'un côté, les femmes de l'autre, les uns au-dessus, les autres en dessous. » (p. 10) le bel amour – et c'est une évidence trop souvent négligée –, c'est celui qui se fonde sur et qui nourrit l'égalité, le partage et la liberté. Cela suppose évidemment de remettre en question, sans pour autant le détruire, le modèle que la société voudrait imposer. « le couple, c'est la relation à laquelle on associe le sentiment amoureux dans notre société. » (p. 21) Rien n'interdit d'inventer autre chose : chacun·e peut trouver ce qui lui convient. Pourquoi pas un couple qui choisit de ne pas vivre sous le même toit, ou des amitiés aussi fortes que des histoires d'amour. Au-delà du sexe, ce qu'il faut trouver et donner pour être un humain complet, c'est la tendresse et le réconfort. Et cela est possible en dehors du couple traditionnel hétérosexuel. À titre strictement personnel, ce n'est pas la passion que je recherche en amour, c'est la complicité et la confiance.

Réinventer l'amour, c'est aussi questionner l'imaginaire amoureux qui prône la fusion avec sa moitié ou qui érotise les viols ou les prétendus crimes d'amour. Redisons-le clairement : personne ne tue ou ne blesse par amour, sinon ce n'est pas de l'amour. Pour comprendre ça, Tant pis pour l'amour de Sophie Lambda est parfait. de fait, il faut dénoncer le business immonde des coachs en séduction qui véhiculent un fantasme de l'homme tout puissant et de la femme en tant que proie. « Se comporter comme un homme, quand on écoute bien le discours de Winner, c'est avoir droit aux services sexuels des femmes, ces créatures trop coincées qu'il faut libérer de leurs blocages. » (p. 126) Valoriser l'amour plutôt que la conquête, c'est aussi rendre service aux hommes qui sont enfermés dans des schémas performatifs et enjoints d'ignorer leurs ressentis pour n'être que des collectionneurs de trophées. Non, la friend-zone n'est pas honteuse ni synonyme d'échec. Oui, l'amitié d'une femme vaut autant que les faveurs sexuelles qu'elle pourrait accepter de partager. « Il faut [...] qu'on cesse de valoriser cette culture qui confond séduction et harcèlement ; il faut que les hommes changent. » (p. 130)

Comme l'a si clairement démontré Mona Chollet, l'hétérosexualité enferme l'amour dans des schémas à remettre en perspective. S'y conformer n'est pas un tort, mais il faut le faire en pleine conscience et en comprendre les tenants et aboutissants. « Si on envisage toutes les relations comme une lutte de pouvoir, alors il ne peut pas y avoir d'amour. Si on n'envisage les autres que comme des moyens alors on ne les aime pas vraiment. » (p. 150) C'est aussi le patriarcat qu'il faut démonter, pierre par pierre, pour que chacun·e retrouve l'estime de soi et se réapproprie son corps loin des diktats et des attentes formulés par des millénaires d'oppression masculine. À chacun·e de se replacer au centre de sa propre existence, en tant que sujet et non en tant qu'objet à normer. L'autrice rappelle que l'écoute et l'empathie sont des qualités humaines, et non uniquement féminines, tout comme il n'existe pas de valeurs strictement masculines. Plutôt que d'érotiser l'inégalité, il faut valoriser la différence et en faire le terreau d'un amour riche et ouvert à la multiplicité. Ce qui compte, finalement, c'est d'aimer et être aimé·e beaucoup et pour les bonnes raisons.

La mise en page de cet ouvrage est un vrai plaisir pour les yeux. Certains propos sont passés en gras, d'autres en rouge et d'autres encore sont en italique. Tout est fait pour qu'on ne rate rien de ce que l'autrice veut nous dire. Il y a des pleines pages en camaïeu de rouge qui reprennent des verbatims du podcast. Chaque fin de chapitre offre une petite bibliographie constituée de livres, séries, films, oeuvres d'art et podcasts pour continuer d'explorer le sujet évoqué et ouvrir d'autres réflexions. C'est exactement le genre de livres qui me plaît : il ne ferme rien et il reconnaît que le champ d'étude est immense et nourri par toutes les formes d'art et de pensée. Les 30 pages finales de ressources sont passionnantes et pertinentes. L'ouvrage de Victoire Tuaillon a déjà trouvé sa place parmi mes autres lectures féministes.
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Sous-titré "Pour une révolution romantique", ce livre est généreux et incontestablement intéressant. Il propose à ses lecteurices (pour reprendre le type d'écriture inclusive majoritairement choisi par l'autrice) des conseils intéressants pour parvenir à une vie plus riche, c'est à dire caractérisée par des relations (notamment amoureuses) épanouissantes, une vie où "on aime et on est aimé.e". Pour cela il faudrait, en gros, sortir du patriarcat, s'affranchir des préjugés et des "micromachismes" qui pèsent encore sur les femmes, même dans les milieux les plus apparemment féministes, et développer à la fois l'écoute de soi et l'écoute des autres. le dernier chapitre notamment, "la révolution romantique n'est pas un dîner de gala", opérant une synthèse des enseignements des chapitres précédents et proposant d'envisager l'évolution des rapports romantiques avec une certaine radicalité, est très réussi et pose une synthèse intéressante.
Un des points forts du livre réside dans la sincérité et la curiosité indiscutables de l'autrice. Elle a en effet essayé d'étayer un questionnement personnel avec un travail de recherche approfondi - bien que cette recherche repose surtout sur la lecture d'autres essais et les références à des oeuvres de culture contemporaine - puis d'enrichir encore ce questionnement en ouvrant ses pages aux témoignages (parfois critiques, c'est à saluer) d'anonymes ayant témoigné au premier stade de l'essai, puisque celui-ci prenait la forme d'un podcast avant de devenir un livre. La démarche est donc particulièrement intéressante et débouche à mon sens sur quelque chose d'assez foisonnant mais aussi de plus incarné que d'autres essais féministes contemporains (par exemple ceux de Mona Chollet, qui présentent évidemment d'autres points d'intérêt).
Le revers de cette rafraîchissante subjectivité, c'est que la perspective de cet essai demeure très située. On lit le témoignage, la réflexion, le carnet de recherche d'une trentenaire française, blanche, diplômée du supérieur, intellectuelle plus ou moins précaire, sans enfants (d'aucuns diraient "bobo" mais ça ne veut rien dire) qui s'adresse à un lectorat assez comparable. Les témoignages d'autres époques, d'autres cultures sont superbement ignorées comme le rappelle plaisamment une auditrice du podcast qui juge que la révolution est peut-être dans le monde arabe rural, où les enfants sont élevés par tout le village.
Surtout, sans tourner davantage autour du pot, le problème de cet essai -comme de nombreux autres auxquels il fait référence - est de mobiliser le problème (incontestable) d'un patriarcat systémique pour alléguer que ladite révolution romantique doit se faire sans, voire contre les hommes (cis hétéros), dont même les plus féministes se satisferaient sans vergogne de privilèges incontestables. Je sais que je tends ici le bâton pour me faire battre. Mais prenons un seul exemple : celui de la montée en puissance dans les discours féministes et queer d'un plaidoyer pour le polyamour comme alternative à une monogamie servant trop souvent les intérêts du patriarcat. On sent dès le début du livre que Victoire Tuaillon est intéressée par ce nouveau modèle, à tout le moins que la perspective d'une existence monogame et fidèle lui pèse puisqu'elle se dit plusieurs fois "addicte au crush". A la fin de son livre, elle revient néanmoins sur cette idée, au motif qu'elle sert excessivement les intérêts des hommes, qui pourraient ainsi s'affranchir d'une fidélité demandée par leurs compagnes. Mais qu'est-ce qui pourrait alors expliquer que le polyamour est émancipateur quand il est demandé par une femme, et destructeur quand il est revendiqué par un homme ? Cette question n'est pas évoquée. Et il est regrettable de constater que l'ensemble du livre souffre de ce manque de symétrie. Il ne s'agit certes pas de considérer qu'hommes et femmes sont aujourd'hui sur un pied d'égalité - quoi que cette idée soit bien plus juste dans les milieux que fréquente Victoire Tuaillon que dans beaucoup d'autres. Mais considérer que les femmes peuvent tout oser, et que les demandes des hommes sont automatiquement machistes, conduit nécessairement, hélas, à une révolution sans révolutionnaire.
D'où la note de trois étoiles pour ce livre assez conséquent, qui mérite assurément le détour, mais qui rencontre le même angle mort que ceux de diverses essayistes à succès dans les dernières années : une invalidation totale de l'homme cis hétéro aboutissant à rendre illusoires les perspectives révolutionnaires qu'il porte.
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Depuis que j'ai décidé de consacrer une partie de mes lectures aux questions liées au genre, avec un angle clairement féministe, j'ai surtout porté mon attention sur les violences faites aux femmes, via la culture du viol ou les féminicides. Ces sujets sont primordiaux, je ne le nie pas, mais j'avais envie de me questionner plus avant sur les rapports amoureux, sur mon propre rapport aux hommes, à l'amour et à l'hétérosexualité...

Lors de ma lecture des Couilles sur la table, je regrettais de ne pas avoir commencé par là, songeant que l'essai de madame Tuaillon aurait été un point de départ parfait à mon exploration du féminisme, des masculinités et du patriarcat. Puisque je désirais m'intéresser plus particulièrement à l'amour et aux relations de couple, je souhaitais commencer avec un bouquin qui m'offrirait un résumé ainsi que des pistes pour approfondir mon questionnement. Or Victoire Tuaillon a créé un podcast sur la question avant d'adapter ce dernier en livre… Je sautais donc sur le Coeur sur la table avec enthousiasme.

Je crois que je n'avais jamais autant interrogé mon couple, mon propre rapport à l'amour et au désir qu'en découvrant l'essai de Victoire Tuaillon. Il y est question de la mythologie de l'amour, de la domination présente dans les fictions qui la construisent, des liens entre la norme de l'hétérosexualité et la domination,… Bien entendu le sujet est gigantesque et le Coeur sur la Table ne se propose pas de répondre à toutes les questions ou de détailler toutes les théories qui existent sur le sujet. Pour chaque chapitre, Victoire s'interroge comme moi aussi j'ai pu le faire, à la différence notable qu'elle a beaucoup lu sur le sujet et recueillit nombre de témoignages d'hommes et de femmes de tous horizons. Enfin, elle met à disposition une multitudes de sources – livres, articles, films, oeuvres d'art, podcast,…

Sincèrement je ne saurais vraiment partager mon opinion sur la révolution romantique proposée dans l'essai. En effet, cette lecture m'a mis une claque un brin violente et il me faudra un peu de temps pour digérer tout cela, prendre du recul, et synthétiser ma pensée. Ce que je peux dire, par contre, c'est que le Coeur sur la table a parfaitement rempli le rôle que je souhaitais : introduire pour moi la question des relations amoureuses sous un angle féministe et me donner une liste de bouquins à lire au plus vite.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Après les couilles, j'ai été irréstiblement attirée par le coeur.

Au sens littéral, j'ai fini cette lecture le coeur sur la table. Me voilà abasourdie, et encore tremblante, cet organe un peu en dehors de moi, battant de sa fougue incertaine, jamais aussi présent qu'aujourd'hui. Que s'est-il passé ?

Je crois que le mot juste est "séisme". C'est fort oui... mais à l'image des mouvements internes déclenchés par ce livre. Les sujets sont vastes et hétérogènes, tout en suivant une ligne directrice : "la révolution romantique" défendue, notamment, par l'auteure.

Féministe engagée, aux sources presque infinies, Victoire Tuaillon détricote ces réalités qui nous entourent, nos façons de vivre, d'apprendre et surtout d'aimer.. l'autre, par l'autre et avec lui ou elle. Elle pose, réfléchit et propose, à partir de témoignages distillés dans le texte, des solutions ou des ébauches très intéressantes.

Si certains propos ou raisonnements me semblent discutables, et ouverts à réflexion, j'ai adhéré à cette extraordinaire lecture. Je conseille vivement ce livre, qui j'en suis sûre pourra ouvrir des espaces de pensées et d'interrogations en chacune et chacun de nous.
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Victoire Tuaillon signe un essai magnifiquement brillant, éclairant, révélateur et bienveillant sur les relations amoureuses et sexuelles entre hommes et femmes, ce qu'elles impliquent, et en quoi elles ont changé.

A la lumière d'une multitude d'études, de lectures, d'écoute de podcasts et de recueil de témoignages, l'autrice analyse notre société, nos comportements, nos failles, nos forces aussi, nos volontés (communes ou discordantes), à l'origines de nos incompréhension mutuelles mais aussi de nous-même.

C'est non seulement une belle découverte pour moi, celle de l'autrice de « Les couilles sur la table », mais aussi d'un travail incroyable d'un titre qui est à mon sens une référence nécessaire à avoir dans sa bibliothèque.
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
(...) c'est tout un système qui est remis en cause: celui de la monogamie -littéralement, le fait d'avoir un seul lien. (...) être non monogame, ce n'est pas forcément coucher avec plein de personnes différentes, ou ne pas être exclusif sexuellement. Il s'agirait plutôt d'arrêter de placer la relation amoureuse au-dessus de toutes les autres, de cesser de voir le couple comme LA relation, et toutes les autres comme étant mineures. (...) tout ce qui fait l'amour- la tendresse, le désir, l'affection, le soin, l'écoute, l'entraide - circule dans toutes sortes de relations, quels que soient les noms qu'on leur donne.
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« Si on envisage toutes les relations comme une lutte de pouvoir, alors il ne peut pas y avoir d’amour. Si on n’envisage les autres que comme des moyens alors on ne les aime pas vraiment. » (p. 150)
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Et puis, plus généralement, je me dis que quand on dit qu'on aime les femmes, qu'on adore les femmes une preuve de cet amour serait de s'intéresser à ce que pensent, font, produisent les femmes. De lire des rommans écrits par des autrices. De regarder des films et des séries réalisées par des femmes. De les écouter pour de vrai
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Comme on ne connaît qu'un seul schéma, toute autre relation sexuelle est déconsidérée, méprisée, vue comme honteuse ou sans importance. Là encore on pense sur un mode binaire, avec d'un côté le légitime couple amoureux, de l'autre le méprisable plan cul. Cette expression m'a toujours semblé atroce : comme si la tendresse et l'intimité ne pouvait être vécues qu'en couple. Comme si le sexe avec quelqu'un avec qui on ne veut pas s'engager ne pouvait impliquer aucun véritable respect. Ca me semble surtout révéler le mépris avec lequel on considère le sexe, comme si le sexe n'était pas important, pas digne.
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C'est d'ailleurs en partie parce que l'amour est si important pour moi que je suis féministe. Parce que je ne vois pas comment l'amour peut circuler si nous restons enfermé.es dans des rôles de genres étriqués - les hommes d'un côté, les femmes de l'autre, les uns au-dessus, les autres en dessous. (...) Je crois que les luttes féministes sont aussi des luttes pour l'amour ; pour que l'amour soit possible.
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Videos de Victoire Tuaillon (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Victoire Tuaillon
Victoire Tuaillon, Mehdi Bayad, Pascale Pascariello... Ils sont les artisans de l'univers foisonnant du podcast. À “Télérama”, où on les suit depuis longtemps, nous les avons rencontrés pour une galerie de portraits vidéo. Aujourd'hui, Axelle Jah Njiké, créatrice de Me, My Sexe and I, de la fille sur le canapé, et productrice de Je suis noire et je n'aime pas Beyoncé..
Elle se définit comme une "autrice et militante féministe païenne". Axelle Jah Njiké a encouragé l'expression des intimités de femmes noires dans le podcast Me, My Sexe and I en 2018, avant de donner à entendre des victimes de violences sexuelles (dont elle-même) dans la bouleversante Fille sur le canapé (Nouvelles Ecoutes). Elle a aussi, pour France Culture, livré une histoire des féminismes noirs francophones (Je suis noire et je n'aime pas Beyoncé dans LSD, la série documentaire). Rencontre avec une humaniste bouillonnante, qui vient de publier son Journal d'une féministe (noire), au Diable Vauvert.
Entretien : Laurence le Saux, Réalisation : Pierrick Allain
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