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EAN : 9782756433059
320 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (21/04/2021)
4.02/5   81 notes
Résumé :
" Il envisageait de changer de file quand le visage d'une fillette apparut dans le pare-brise arrière, parfaitement encadré par les autocollants écaillés. Elle semblait avoir cinq ou six ans. Visage lunaire, joues roses. Fins cheveux blonds rassemblés en deux couettes hautes. La première chose qu'il se dit, c'est qu'elle aurait dû être attachée. La deuxième fut : Izzy. " Depuis ce jour, Gabe n'a jamais revu sa fille. Trois ans après ce drame, il arpente jour et nuit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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C.J. Tudor a déjà été publiée en France. On la connaît surtout pour « L'homme craie » et « La disparition d'Annie Thorne » elle revient avec ce troisième titre plus que troublant.
Je te dis pourquoi juste après



De quoi ça parle :

PRÉSENTATION DE L'ÉDITEUR :
Depuis ce jour, Gabe n'a jamais revu sa fille. Trois ans après ce drame, il arpente jour et nuit l'autoroute dans l'espoir de la retrouver. de leur côté, Fran et Alice passent aussi leur temps en voiture… mais pour fuir ceux qui leur veulent du mal. Leurs histoires convergent vers un même groupe : Les Autres. Soumettez-leur une requête, ils trouveront une solution. Mais à quel prix ?

Mon avis :

Gabe est aujourd'hui un homme de peu de mots alors qu'auparavant il était rédacteur.
Les mots ne lui avaient jamais fait défaut jusqu'à ce jour fatidique où sa vie bascule.
Sa vie se résume à rouler à bord de son camping-car, il cherche sa fille depuis 3 ans.
Faire des courses, travailler, la normalité du citoyen il ne la connaît plus.
Il l'a perdu cette normalité.
Il est resté à quai, incapable de partir, incapable d'abandonner.
Il passe son temps à inventer des vies aux gens qu'ils croisent dans ses haltes dans les aires de repos de l'autoroute.
L'autoroute c'est le seul lien qu'il lui reste avec Izzy.
C'est l'endroit où il l'a vue la dernière fois à bord de cette voiture couverte d'autocollants.
L'autoroute c'est l'endroit où il l'a perdue ; il veut retrouver sa fille.
Il ne laissera plus le conducteur filer.
C'est dans une de ces aires de repos que Gabe va croiser Katie.
Une des narratrices de ce roman choral.

« On dit que la haine et l'amertume vous détruisent. C'est faux. C'est l'espoir qui vous ronge de l'intérieur comme un parasite, qui vous jette dans des eaux infestées de requins. Mais qui ne vous tue pas. Il n'a pas cette miséricorde. »

Katie, elle, aurait voulu une autre vie que ce poste dans une station-service.
Elle élève ses deux enfants.
Mère célibataire, elle ne voit aucune perspective à sa vie.
Elle s'use à la tâche comme un robot pour parvenir à joindre les deux bouts.
Elle est dans une routine qui l'étouffe.
Dans sa routine, il y a les visites de l'homme maigre, environ une fois par semaine, jamais plus de 9 jours entre ses visites.
Pas moins de six.
Mais le voilà déjà de retour.
Une cassure dans sa routine.
C'est inhabituel.
Pourquoi ?
L'homme maigre c'est Gabe. Katy le surnomme comme cela.

« Il n'existait aucun nouveau départ. Pas vraiment. Tous autant que nous sommes, nous nous enlisons dans nos ornières personnelles, incapables de mobiliser l'énergie nécessaire pour s'en sortir. »

Dans un autre chapitre, tu rencontres Fran et Alice.
Fran fuit quelqu'un ; quelque chose, quoi, tu ne le sais pas avec Alice, 8 ans.
Alice souffre de narcolepsie, elle souffre de phobie celle des miroirs.
Ils la terrifient depuis toute petite.
Les miroirs de w.c., de cabine d'essayage ; peu importe le moment, ou le lieu ; ils déclenchent ses crises de sommeil.
À chacun de ses réveils, elle tient un galet dans sa main.
Pour Fran, elles ne seront jamais en sécurité, elles doivent fuir.
Mais à 8 ans, la fillette commence à poser des questions, à vouloir aller à l'école.

« Aucun enfant ne mérite de vivre dans ces conditions. Mais aucun enfant ne méritait une mort violente non plus. »

Les enfants ne sont que lumières, chaleur, rires. Ils n'appartiennent pas aux ténèbres et au silence. C'est inacceptable. Comme Gabe pourrait-il envisager la mort de sa fille et de son épouse ? S'il est convaincu du meurtre de sa femme, Jenny, il ne peut admettre que ce jour funeste Izzy a elle aussi été assassinée. Son beau-père a reconnu le corps, mais il ne peut admettre cette réalité.

En italique, de temps en temps tu vas lire des pages concernant une fille alitée, sans doute dans le coma.
Tu feras sa connaissance en ayant très peu d'éléments sauf que son infirmière principale se nomme Myriam
Ces pages sont très troublantes.

Cela va te sembler étrange, mystérieux, tu avances dans le noir.
Tu as peu d'éléments sur chacun des intervenants.
Tu veux comprendre quels liens ils peuvent bien avoir entre eux.
Les chapitres en italique rajoutent encore une part de mystère.
Qui est cette fille dans sa chambre isolée non loin de la mer ayant pour objet de décoration un piano et pose dessus une conque ?

La graine du malaise est plantée, tu la sens pousser, prendre racine.
Je ne saurais mieux t'expliquer ce ressenti à la lecture de ce thriller.

Tu sens que tu es sur le point d'obtenir des réponses, et quand tu arrives à la fin du chapitre, une nouvelle révélation arrive et soulève une question supplémentaire.
Tu es dans un véritable labyrinthe de papier.
Tu détiens des fragments, des bouts d'histoire, mais comment les relier ensemble, ça, tu ne le sais pas.

Jusqu'à quel point sommes nous prêts à aller pour ceux que l'on aime ? Quelles sont les limites ?

Quel est le rapport entre Katie, serveuse dans une station-service, Fran et sa fille, Myriam, Gabe ?

Les demi-vérités s'empilent, le voile se lève sur certains secrets et mensonges, mais tu restes quand même quasiment tout au long de ta lecture dans le brouillard.
Gabe a-t-il perdu l'esprit ?
Qui Fran fuit-elle ?
Il te manque des pièces du puzzle, C.J. Tudor te les donnera qu'à la toute fin du roman et il restera des zones d'ombres.
Des faits inexpliqués ou inexplicables

« La haine pouvait vous soutenir dans les pires moments. le chagrin, le désespoir, la terreur. L'amour et le pardon vous tenaient chaud, mais seule la haine vous donnait des ailes. »

En bref :

La narcolepsie, un mystérieux marchand de sable, un samaritain, des galets, du sable, des lieux isolés tous ces éléments contribuent à ce sentiment d'étrangeté que tu ressens pourtant tous auront une explication et une place dans ce roman.

Un thriller brillamment exécuté, qui va te questionner.
Il te plonge aux frontières du fantastique, du réel et de l'étrange.
Tu te tiens sur un fil tel un équilibriste, tu peux basculer à tout moment sans jamais tomber dans un style en particulier.
C.J. Tudor maintient ce mélange à la perfection.
Tu vas être happé, captivé, effrayé par moment, te poser beaucoup de questions. Énormément, c'est ce qui te pousse d'ailleurs à tourner les pages à toute allure.

L'autrice traite de ces questions :
à quel point sommes-nous prêts à tout mettre en oeuvre pour obtenir justice ou réparation ?
Où se situe la vengeance ?
Quand bascule-t-on dans ce point de non-retour

CJ Tudor maîtrise tout. du début à a fin. de bout en bout.
Son intrigue. le suspens qui ne te lâche pas.
C'est tellement étrange et mystérieux que tu as besoin de savoir, de comprendre. Tu en viens à douter de toi : est-ce que j'ai bien lu ?

C.J Tudor te maintient dans cette incertitude jusqu'au bout.

L'Ombre des Autres est un thriller brillant.
ll te prend aux tripes, ton attention ne se relâche pas.

Il y a un peu de fantastique ; de paranormal.
Tu es vraiment aux frontières du réel, mais les sentiments, les thèmes et les actions abordés, les enjeux, sont humains.
Et ils te questionneront.
C'est certain.

Si d'habitude je n'aime pas les fins ouvertes, ici ne pas avoir toutes les réponses à mes questions me convient, convient au roman.
À toi de juger, de faire ton opinion sur les choix finaux suivant tes croyances.

Lien : https://unesourisetdeslivres..
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J'ai déjà lu "L'homme craie" de cette autrice et une chose est sûre, elle sait créer l'ambiance dans ses romans.
Celui-ci est très très prenant. Je n'ai pas pu le lâcher !

Gabe est dans les bouchons pour rentrer chez lui. Devant lui, une vieille guimbarde. Une fillette se retourne et l'appelle "papa". Il poursuit la voiture avant de se dire que ce n'est pas possible et d'appeler chez lui où on lui annonce que sa femme et sa fille ont été tuées.
Il ne croit pas que sa fille soit morte et zone sur les routes pour la retrouver.
Dans un même temps, c'est Fran et Alice qui semblent fuir quelque chose.

Quel suspense ! Que de rebondissements !
Mon cerveau est parti dans tous les sens, en quête de la moindre info. J'ai dressé une liste avec tous les personnages, liens éventuels,...
J'étais loin du compte.

Comme il est dit dans d'autres avis, il y a un petit côté fantastique...mais c'est pour mieux nous tromper ^^.

C'est un roman magistral. Epoustouflant.
Si vous ne l'avez pas lu, jetez vous dessus.
C'est certain, je suivrai l'autrice, comme les autres... (il faut le lire pour comprendre).
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La femme et la fille de Gabriel ont été assassinées mais Gabriel est persuadé que sa fille, Izzy, 5 ans, est toujours vivante car, peu de temps après le meurtre, il l'a vue à l'arrière d'une voiture. Pendant 3 ans, il écume l'autoroute sur laquelle il l'a aperçue pour la dernière fois, vivant dans un camping-car lorsqu'enfin la voiture est retrouvée dans un lac. Tout s'accélère alors...
L'auteure frappe fort dès le début et ne nous lâche plus ensuite, maintenant le suspense en ne dévoilant les éléments du puzzle que parcimonieusement dans l'ultime phrase de chaque chapitre, nous poussant à tourner les pages frénétiquement.
Chaque personnage, dont les destins s'entremêlent au fur et à mesure de la lecture, cache une part d'ombre; la figure du père, dévasté par la mort/disparition de sa fille, qui met sa vie entre parenthèse, prend tous les risques pour se consacrer à la recherche de la vérité, est attachant.
Je n'aime pas le fantastique mais la touche est légère, à la limite réaliste et j'ai donc dévoré ce roman avec plaisir. Mais dommage que le final ne soit pas à la hauteur du reste du roman avec une scène fantastique, surnaturelle, exagérée, lourde, surjouée que je n'ai pas du tout aimée. N'est pas Stephen King qui veut bien qu'il ait salué ce roman comme étant dans la lignée de ses oeuvres.
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Un immense merci aux éditions J'ai Lu pour m'avoir fait découvrir ce roman !

Je sais pas si ça vous arrive, qu'un livre vous fasse très envie mais qu'en même temps vous avez peur de le lire. « L'ombre des autres » rentre dans cette catégorie. Déjà le synopsis me tentait terriblement mais en même temps quand l'intrigue tourne autour de la disparition d'enfant j'ai toujours un peu peur, peur de comment l'autrice/l'auteur va emmener la chose.

Ici CJ Tudor m'a plongé dans une quête, celle de la vérité, celle de la disparition de Izzy. Tout commence avec Gabe qui rentre chez lui, devant lui une voiture. A l'arrière il voit sa petite fille. Mais comment est ce possible ? Izzy doit être chez eux, en sécurité avec sa maman. Pourtant, depuis ce jour, il n'a plus revu sa fille… trois ans après, persuader qu'elle a été enlevée, Gabe écume l'autoroute dans l'espoir de la retrouver…

Des les premiers chapitres j'ai plongé dans cette histoire, espérant que Gabe retrouve sa petite fille. La détresse de ce père m'a particulièrement touché, et en même temps sa ténacité, il est prêt à tout, mais quel parent de le serait pas ? J'ai adoré son personnage, il est tellement attachant, tellement touchant. J'ai aimé l'accompagner dans sa recherche, et surtout j'ai beaucoup aimé sa relation avec le Samaritain (qui d'ailleurs est un personnage très énigmatique)

« L'ombre des autres » c'est aussi l'histoire de Fran et de Alice, qui elles aussi sont sur la route. Mais pas à la recherche de quelqu'un, mais parce qu'elles fuient. Si l'on devine rapidement qui est Alice, ça ne m'a pas empêché d'adoré l'histoire.

L'autrice m'a tenu en haleine du début à la fin, j'ai été de révélation en révélation, jusqu'au bouquet final, qui termine ce roman en apothéose ! Au fil de chapitre le voile se lève, et le titre prends tout son sens, je ne dirais rien de plus dessus pour ne pas vous spoiler, mais j'ai adoré la direction que l'histoire prend. C'est haletant, stressant, et surtout c'est maitriser.

Pour conclure, c'est le premier roman de CJ Tudor que je lis, et ce n'est certainement pas le dernier ! Si vous aimez les thrillers psychologiques foncez ! Ce livre est juste génial !
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J'ai commencé ma lecture en ressentant une petite résistance : les histoires de disparitions d'enfants, ou tout simplement dès qu'une intrigue policière touche un enfant, cela me met un peu mal à l'aise. Cependant, même si le chagrin et l'angoisse du père sont bien évoqués en filigrane tout au long du roman, il n'y a aucun coté voyeur dans le crime lui-même ou cette quête désespérée donnée à voir au lecteur.
Il s'agit d'une enquête que nous suivons dans l'ombre de Gabe, ce père qui cherche en vain sa fille le long de l'autoroute où il croit l'avoir aperçu trois ans auparavant, alors qu'il rentrait chez lui pour la rejoindre.
Cette quête extraordinaire nous plonge dès le début du roman dans une atmosphère étrange. Les mots de l'auteure sont les plus justes pour décrire ce décor si particulier : "Sur l'autoroute, dans les stations-service, la normalité n'avait pas droit de cité. Chacun se trouvait quelque part entre son point de départ et son lieu d'arrivée. Ni à l'un ni à l'autre. Un peu comme au purgatoire.".
Du roman lui-même, j'hésite à trop en dire car d'après moi la quatrième de couverture est suffisante : je risquerais de révéler des éléments qui ne sont distillés qu'au compte goutte. Et le commentaire du maître Stehen King sur la couverture est elle aussi un véritable encouragement à tenter sa lecture (en tout cas, il l'a été pour moi !) : "Si vous aimez mes livres, vous allez adorer celui-ci."
J'ai lu certains commentaires qui évoquaient une "fin ouverte" (ce qui m'a un peu refroidi, ce n'est pas trop mon truc) et finalement je ne l'ai absolument pas ressenti comme une fin laissée en suspens, sur aucun des sujets dont j'attendais une réponse/solution.
J'ajouterais qu'un personnage en particulier m'a beaucoup plu, celui qui se fait appeler le Samaritain. Il m'a fait rappelé un personnage récurrent de Mo Hayder, le Marcheur : un protagoniste mystérieux qui surgit avec certaines clefs à des moments inattendus de l'intrigue. J'aimerais bien le croiser à nouveau dans un prochain roman de C.J. Tudor !
Bref, j'ai dévoré L'Ombre des Autres le temps d'un week-end : je ne voulais pas le lâcher, il me fallait la solution. Tout m'a plu, l'intrigue, les personnages, l'atmosphère créée par l'auteure.
Merci à Babelio et aux éditions J'Ai Lu de m'avoir permis de recevoir L'Ombre des Autres. Je suis désormais très curieuse de découvrir les deux premiers romans de cette auteure, qui m'aideront à patienter jusqu'au prochain !
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- Je peux toujours utiliser mes super-pouvoirs pour nous protéger.
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- La vieillesse et la lenteur.
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- Le truc, c'est que mes ennemis finissent par mourir d'ennui en m'attendant.
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Gabe haïssait Noël, comme quiconque a un jour perdu quelqu’un. Noël s’empare de votre douleur et la hisse à des sommets inégalés. Toutes les cimes illuminées, les « First Noël » se liguent pour railler votre perte, vous rappeler qu’il n’existe aucun répit pour vous, aucune pause. Votre chagrin ne connaît pas de fin, et même si vous arrivez à le mettre de côté, comme une boîte de décorations, il revient toujours. Il réapparaît chaque année, aussi familier que le fantôme pourrissant de Jacob Marley
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Au début, ils avaient éprouvé l’un pour l’autre un amour insensé, dévorant. Mais ce genre de sentiment finit toujours par s’atténuer. Il le faut. Comme tout, l’amour doit évoluer. Pour survivre, ce feu doit couver lentement et non brûler avec rage. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas continuer à l’alimenter. Si on le néglige trop longtemps, il meurt, Ne laissant qu’un tas de cendres où l’on cherche en vain l’étincelle des débuts.
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Nous avons tous nos addictions. Des choses auxquelles nous accordons plus de valeur qu'à la vie elle-même. Et dont nous savons qu'elles finiront probablement par nous tuer. D'une certaine manière, elles nous facilitent la vie. Au moins sait-on ce qui aura notre peau. Pas de surprise. Comme le disait Bill Hicks :le problème, c'est vous, ceux qui ne meurent de rien.
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Tout le monde se flatte d'être là pour son prochain. Mais en réalité, personne n'est disponible pour les autres. Nous vivons tous dans notre petite forteresse d'égoïsme.
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