Les choses humaines

Le sexe, le sexe qui mène le monde, le sexe arme de pouvoir, le sexe véhicule d' ascension et de position sociale. le sexe instrument de vengeance, le sexe outil de manipulation. le sexe jouissance, le sexe souillure. En mettant son corps à la disposition de l' autre, où commence l' emprise ?
La fameuse zone grise du consentement , bel argument casse-gueule pour un roman !
Karine Tuil affronte bravement l' emballement médiatique et le pouvoir toxique des réseaux sociaux,
Hélas c' est bien connu, qui trop embrasse mal étreint...
Mais bon sang que de clichés, que de longueurs et de redites dans sa description du microcosme politico-mediatico-parigot !Un petit monde parfaitement ennuyeux et ennuyant peuplé d'arrivistes mâles et femelles qui pratiquent régulièrement le coït récompense/punition/soumission/valorisation, mais que l'on a la fâcheuse l'impression de connaître depuis des siècles.
Bref il n' y a aucun personnage personnage à sauver dans ce défilé de caricatures botoxées.
Et le style, certes efficace, n'offre aucune surprise au lecteur. Ce roman de l'air du temps, vite fait et vite lu, pourra peut-être faire un bon film..
On souhaite bien du courage à l'ami Yvan ( Attal qui doit prochainement adapter le film au cinéma) qui n'en manque pas.
Et puis on se se dit que si, si, un roman patapouf peut faire un film estimable, "prenez par exemple' Ensemble c' est tout " de Claude Berri , c'était pas terrible en bouquin, non?
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Tout le monde connaît les parents d'Alexandre Farel, jeune étudiant brillant à Stanford. Son père présente une émission politique très regardée, sa mère écrit des essais féministes. Mais Alexandre est accusé du viol d'une jeune fille. C'est là que deux ressentis s'affrontent, jusqu'au procès. Pour Alexandre, il y avait consentement, pour Mila, la jeune fille, traumatisée, il y a eu viol.
L'écriture des deux premières parties, qui présentent les personnages, ne présente aucun intérêt notable… le style qui consiste à aligner des faits à propos de chaque personnage avec une grande platitude m'a laissée assez effarée et inquiète de la suite. Ajoutons à cela que les protagonistes n'éveillent aucune identification ni compassion et ne montrent que des aspects assez odieux. Heureusement la troisième partie consacrée au procès s'avère plus intéressante à lire tout en ouvrant quelques perspectives et sujets de réflexion, mais je me suis tout de même demandée pourquoi ce roman avait soulevé autant d'enthousiasme…
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Lorsque je lis vite, trop vite, je m'astreins à attendre quelques jours avant d'écrire mon ressenti, je laisse décanter que la première impression soit positive ou négative.
Terminé il y a 2 semaines, "les choses humaines" de Karine Tuil m'avait laissée perplexe sur l'instant ,avec un sentiment de malaise mal défini. J'ai fini par comprendre pourquoi : même si l'idée de fond m'intéresse ( le niveau social, la culture ne vaccinent pas contre la barbarie, mais la perte des valeurs humaines, du respect de l'autre, le développement des individualismes génèrent inévitablement des comportements inhumains ) la forme ne m'a pas convaincue . J'ai trouvé le récit manichéen et bourré de clichés ( le journaliste arriviste et le prof intello , par ex ). le point abordé et qui à mes yeux auraient mérité un développement subtile c'est la réaction de ce jeune homme : pourquoi ne reconnait il pas qu'il a commis un viol ? Parce qu'il a besoin de le nier pour pouvoir survivre ou n'a t-il vraiment pas conscience de son acte et de ces conséquences ? ...

Des gens influents, aux couples reprisés ,biens sous tous rapports ,surtout sexuels, se voient pris dans l'engrenage de la justice quand une accusation de viol tombe sur un membre de la famille .La première partie qui plante les protagonistes s'avère interminable ,puis la suite se lit facilement...mais que les ficelles sont grosses et que ces bobos de pacotille nous laissent inertes.

Ce livre n'a pas fonctionné pour moi. Les thèmes traités sont certes intéressants (harcèlement, violence sexuelle, consentement, relations hommes-femmes, relations presse-pouvoir, place des femmes en politique, dans les médias...), mais l'absence de personnage auquel m'accrocher, et un style sans charme ou originalité, m'ont laissée un peu désappointée. Étrangement, ce livre fait une place toute petite aux femmes, reléguées au second plan. La victime elle-même n'est guère valorisée par la narration telle qu'elle nous est proposée. Autant lire des articles de presse sur l'affaire de Stanford...

Un roman plat relatant une affaire de viol et son procès en pleine effervescence #metoo. Des situations lues et relues, vues et revues. Très décevant.

Bof... trop contemporain, on se croirait au JT de 20h ; ça pourrait être un scénario de série sur TF1... Très "parisien"
Pas mal écrit et se lit quand même, mais loin loin d'être le roman de l'année

Une écriture plate, plate, plate! Impossible pour moi de tenir la durée.
Comment peut-on se prétendre écrivain et délivrer un récit aussi terne? Et par quel masochisme nous, Lecteurs, accepterions-nous d'avaler un breuvage à ce point insipide?
K. Tuil fait trop souvent prendre à ses personnages des poses qui flirtent avec l'invraisemblance - pour ne pas dire le ridicule. C'est ainsi que, s'adressant au compagnon également journaliste qui partage sa vie, elle fait dire à son personnage féminin " le journalisme me constitue profondément". Mais, comme le remarque le grand Frédéric Beigbeder - que décidément j'aime beaucoup : " Qui parle comme cela à part dans les interviews sur BFM-TV ?" .
- Alors, à la table du petit-déjeuner, hein, je vous demande un peu!!
Il paraît qu'il y avait quelque part, plus loin, dans un au-delà du récit, des choses intéressantes à découvrir.
Je ne le saurai jamais. J'ai calé bien avant.

Un livre curieux que je qualifierai presque de mal sain.
Clichés sur clichés concernant les personnages donc aucune originalité, aucun intérêt au final.
Prix Interallié, prix Goncourt des lycéens. Décidément cela me confirme qu'un prix donné à un livre n'est pas forcément qualité garantie. Quelle qualité justement lui ont donc trouvés les jurés ?
Je n'ai pas vu le film mais le livre ne donne pas envie de le voir.
Quant à la fin, chacun repart dans sa vie. Une fin qui oublie de parler de celle qui a subi le viol et dont la vie en restera marquée.
Si j'avais deux questions à poser à l'autrice ce serait :
. dans quel milieu vivez-vous ?
. qu'avez-vous voulu démontrer ?

Zéro émotion au cours de cette lecture... Quelle déception!
Pour ma part, pas un seul personnage attachant où qui suscite une quelconque empathie, à part la "pauvre Françoise" C'est la seule qui a vraiment tout donné par amour. Sinon, les personnages sont une galerie de caste méprisante et prétentieuse qui joue à être importante et avoir une vie que les autres envient !
Ce milieu "privilégié" s'avère une triste vitrine.
La fin du livre est très très longue avec les pseudo-plaidoiries des avocats qui reprennent une énième fois tout le récit du viol dont est accusé Alexandre.
cette lecture ne m'a rien apporté.
Je suis contente seulement d'avoir trouvé ce livre en bibliothèque car j'en aurais regretté l'achat.