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EAN : 9782221202913
360 pages
Robert Laffont (09/05/2019)
3.28/5   9 notes
Résumé :
Séduire au risque d’en mourir : tel fut le sort de plusieurs héroïnes de ce livre dont le rôle politique sous la Révolution s’acheva sur l’échafaud. Ainsi d’Olympe de Gouges ou de Mme Roland…
On l’a oublié ou négligé : de grandes figures féminines tentèrent d’infléchir le cours de la Révolution dans un sens ou dans un autre. La plupart s’efforcèrent d’influencer des hommes politiques du temps – de là leur nom d’« égéries » – faute de pouvoir se faire entendre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
J'ai choisi ce livre car mon intérêt pour l'Histoire est connu, et j'ai mis beaucoup de temps à lire, et à rédiger ma critique, car difficile de réaliser une synthèse…

Les auteurs ont choisi de découper leur ouvrage en plusieurs parties, des origines de la Révolution, à l'hypothèse de création d'une monarchie constitutionnelle, pour aborder ensuite la Terreur et pour finir le Directoire, en nous dressant pour chacune un portrait des femmes qui ont été influentes.

Certaines sont très connues et j'ai retrouvé avec plaisir une femme que j'admire : Olympe de Gouges qui s'est battue pour le statut des femmes et des minorités (les Noirs par exemple). le portrait de Madame Roland est intéressant également car je connaissais fort peu de choses sur elle.

Autre chapitre intéressant, celui consacré à Charlotte Corday, dont bien-sûr on connait l'épilogue, Marat assassiné dans sa baignoire… la manière dont Charlotte construit son acte avec précision, force le respect.

Les auteurs évoquent également, ces femmes qui ont joué un rôle dans le déclenchement des évènements, les soulèvements, la marche des femmes pour ramener le Roi de Versailles et dont on connaît si peu de choses, à peine a-t-on entendu leur nom ci ou là… Louise-Renée Leduc, alias, Reine Audu car elle régnait sur les Halles, centre d'approvisionnement de Paris, par exemple, ou encore Pauline Léon clubiste, qui voudrait bien convaincre les hommes que les femmes ont aussi des idées

« Devant les menaces qui pèsent sur le pays, elle exhorte les législateurs à permettre aux femmes de s'armer, car « l'amour de la patrie en danger et la haine des tyrans leur feront aisément braver tous les dangers ». Cela ne signifie pas rassure-t-elle, que les femmes abandonneront leurs tâches d'épouses et de mères de famille… »

Une de ces femmes m'a plutôt fascinée ; il s'agit de Theresia Cabarrus, qui prend position énergiquement pour les droits des femmes, qui lui vaudront des railleries, et un emprisonnement qui lui permettra de faire la connaissance de Tallien dont elle deviendra la maîtresse, ce qui au passage lui attirera les foudres de Robespierre le vertueux. Elle participera à sa chute ce qui lui vaudra « le surnom de Notre Dame de Thermidor, ce surnom suggérant que c'est elle qui aurait renversé Robespierre ».

Certaines, je l'avoue, m'étaient totalement inconnues : Mme de Polastron, Mme de Sapinaud pour ne citer qu'elles.

Je remercie vivement Babelio et les éditions Robert Laffont qui m'ont permis de lire ce livre, de découvrir certaines de ces égéries, dont le destin fut trop souvent funeste, et grâce à la bibliographie proposée par les auteurs, je vais pouvoir approfondir…
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Vous les femmes !...

Jean Tulard, spécialiste de Napoléon et du Premier Empire, et son épouse ont rédigé les portraits de différentes femmes ayant activement joué un rôle de 1789 à 1799, qu'elles soient révolutionnaires, monarchistes ou simples épouses.

La plupart s'efforcèrent d'influencer la politique, de fonder des clubs, de se faire entendre à la tribune en présentant des pétitions et d'écrire (lettres, journaux…).
Monsieur Tulard les présente comme des égéries, influençant les hommes de la Révolution, comme auparavant sous l'ancien régime, les salonnières, mais elles sont pour la plupart des participantes à la Révolution, vivant leurs propres vies.


L'ouvrage se présente en quatre parties :
- aux origines de la Révolution : Mesdames Necker, Condorcet…
- l'échec d'une monarchie constitutionnelle : Mmes de Genlis, Polignac, De Staël, Roland, Pauline Léon, Reine Audu, Claire Lacombe, Olympe de Gouges,
- la terreur : Charlotte Corday, Louise de Kéralio, Madame Fouché, Thérésia Cabarrus...
- les égéries du Directoire : Thérésia Tallien, Madame Récamier, Joséphine...

Le style de Tulard est toujours aussi accessible et fluide.

Mais les histoires dénotent d'un parti pris, et je n'ai pas appris plus sur les conditions de vie de ces femmes ; j'ai préféré les ouvrages de Dominique Godineau et Jean-Clément Martin sur le même sujet.
Je suis d'accord avec une autre lectrice qui précise que ces biographies sont plus l'occasion de parler de leurs époux...

Dans cet ouvrage, trop de biographies sont présentées, donc elles ne sont pas assez précises, détaillées ; si certaines sont beaucoup trop longues (Corday et Joséphine par exemple), d'autres sont bâclées et ne s'appuient que sur des biographies déjà rédigées (celle de Claude Guillon sur les enragés).
Certaines biographies font doublon (Thérésia Tallien et Germaine de Staël, tandis que d'autres oubliées ! (les femmes-soldats...).
Des références afin de certifier certaines assertions manquent cruellement.

Au final, un livre décevant.
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Des dernières années de la monarchie à la prise du pouvoir par Napoléon Bonaparte, Jean et Marie-José Tulard nous présentent des femmes à la très forte personnalité qui, par conviction, intérêt ou amour jouèrent un rôle auprès des acteurs de ce grand moment de notre histoire que fut la Révolution. Et ce, tant du côté républicain que du côté monarchiste.

Nous sommes conviés dans les salons de la noblesse libérale qui, dans les années précédant la Révolution, souhaite de remplacer la monarchie absolue par une monarchie constitutionnelle. Dans ces salons l'élite intellectuelle et artistique (Voltaire, Diderot,...) s'exprimait en toute liberté.

Puis les égéries de la cour nous sont présentées : la princesse de Lamballe, fidèle à la reine Marie-Antoinette jusqu'à sa tragique fin lors des Massacres de Septembre 1792, la duchesse de Polignac amie très intéressée de la reine, madame de Genlis.

Il est beaucoup question du ministre Necker dont la fille, madame De Staël, est une des plus grandes figures intellectuelles de cette période.

Les auteurs nous content également les vies touchantes de ces héroïnes du peuple dont les noms sont oubliés : Reine Audu, Claire Lacombe, Pauline Léon qui participèrent aux grandes journées révolutionnaires et s'engagèrent totalement. C'est un des aspects des plus intéressants et des plus émouvants de cet ouvrage que de rappeler le souvenir de ces femmes oubliées par L Histoire.

Nous rencontrons bien sûr ces deux grandes Amazones de la Révolution que furent Théroigne de Méricourt et Olympes de Gouges. Fortes de leurs convictions, elles luttèrent pour la reconnaissance du droit des femmes à s'exprimer. Olympe de Gouges paiera de sa vie son dévouement à la cause des femmes.
La Révolution était misogyne...

Après la chute de Robespierre, le 9 Thermidor 1794, ce sont les beautés du Directoire : mesdames Hamelin, Tallien, Récamier et Joséphine de Beauharnais à l'aube de son exceptionnel destin…

Jean et Marie-José Tulard nous présentent également les égéries de la cause monarchiste, certaines combattant aux côtés des Chouans : madame de Polastron, la marquise de la Rochejacquelein, madame de Sapinaud, madame de Bonneuil, la Saint-Huberty…

Le style de cet ouvrage est plaisant et vif. C'est une lecture riche en connaissances, émotion et plaisir.

Un grand bravo aux auteurs.

Un grand merci à Babelio et aux Editions Robert Laffont.


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La Révolution française est un phénomène qui marque une coupure dans l'histoire de France. Elle marque la rupture avec l'Ancien Régime et montre une nouvelle manière de penser, où l'égalité entre français serait la nouvelle norme. Entre français oui, mais pas entre français et françaises, puisque la femme est exclue de la vie politique… Pourtant malgré cet état de fait, la femme a joué son rôle dans cette Révolution : elle a manifesté ; elle a écrit ; elle s'est exprimée ; elle est même passée sous le couperet de la guillotine. Ceci montre donc que la femme a eu son rôle dans cette Révolution qu'on a souvent faite homme. Monsieur et Madame Tulard, vont nous rappeler qui étaient ces femmes. Ce qu'elles ont fait et ce qu'elles sont devenues.

Nous connaissons bien sûr Olympe de GOUGE qui s'est opposée à Robespierre et a milité en politique ; Théroigne de MERICOURT l'amazone de la Révolution qui finira dans un asile et servira d'exemple pour rappeler aux femmes quelle était leur place dans la société ; Charlotte CORDAY qui assassina le tyran Marat dans sa baignoire ; mais il en existe bien d'autres venant de tous les milieux. Et c'est là le premier avantage de ce livre, c'est que de la bourgeoisie à la noblesse, en passant par le bas-peuple, on va avoir droit à un tour d'horizon complet de ces femmes révolutionnaires ou en mis en cause dans la Révolution, et découvrir grâce à cela l'intimité des salons avec Madame NECKER et HELVETIUS, les dessous de la politique avec Madame ROLAND ou encore avec Madame TALLIEN, et enfin la rue en colère avec Reine AUDU ou Claire LACOMBE.
Cependant, ce n'est pas un classement par classe sociale que les auteurs ont favorisé, en effet ils ont plutôt pris soin de catégoriser les égéries révolutionnaires en fonction de leurs actions et du moment politique. En clair, ils n'ont pas mélangé les égéries de la Terreur avec celles du Directoire, ce qui est un excellent atout pour ne pas se mélanger dans cette période bouillonnante.

En plus de découvrir ces femmes ou jeunes filles qui ont laissé leur trace dans l'histoire par leurs combats, leurs actes, leurs écrits et venant de tous les milieux, ce livre est aussi un plus pour approfondir la Révolution. Si en effet on voit très vite que les femmes ont joué un rôle dans cette Révolution auprès d'hommes plus ou moins influents, en secret ou au grand jour, que ça soit en politique ou juste pour réclamer du pain, ces pages vont aussi nous permettre d'approcher un peu mieux ces hommes de la Révolution, leur caractère et leurs actions. Ainsi que les tensions ou les alliances qui pouvaient se créer entre eux au fil des circonstances et donc avoir des conséquences politiques. En plus on va avoir une meilleure vision des complications politiques et de l'ambiance révolutionnaire avec ses faux procès, arrestations arbitraires, etc.
Outre aborder l'influence des femmes auprès des hommes et donc discerner ce qu'elles ont cherché à favoriser en politique avec plus ou moins de réussite, côtoyer les hommes de la Révolution permet de percevoir aussi la limite de ces derniers à la cause féminine ou à leurs demandes. de voir aussi la manière dont ils les considéraient.

Enfin, et en plus des combats de ces révolutionnaires qui parfois rejoignent celui des hommes, j'ai trouvé très intéressant de découvrir le portrait de ces femmes : leur intelligence ; leur panache ; leur force ; la fermeté de leur croyance ; leur courage de s'opposer à une politique avec par exemple Madame de LAROCHEJAQUELEIN ou leur courage face à la mort comme Madame ROLAND qui va à la guillotine en souriant. Qu'elles soient du peuple ou pas, qu'on soutienne leurs idées ou non, il est indéniable qu'on ne peut être qu'émerveillé devant « la force du sexe faible ». Même si avant cela en France – et même dans le monde – il n'a jamais manqué de femmes brillantes et entreprenantes : Christine de Pizan, Vigée le Brun, la Grande Mademoiselle, etc.

Bref ! Tout ce livre permet donc de découvrir le rôle de la femme lors de la Révolution qu'il soit officieux ou officiel, ainsi que celui des hommes. Il permet de voir en plus que la cause féminine est vraiment née avec la Révolution, quand bien même elle a essayé de la bâillonner et tenté de lui rappeler son rôle au foyer. Notamment à travers le décret d'interdiction de « toutes sociétés populaires exclusivement féminines » du 27 octobre 1793.
Cependant, ne nous leurrons pas les filles, la femme n'atteindra pas la liberté et l'égalité avec la Révolution. La graine est plantée mais la plante mettra du temps pour être prête à la cueillette. Leurs excès les ont desservis. Mais quand même, il est indéniable que le combat pour l'égalité de la femme a gagné son nom à cet instant précis, même si avant d'autres ont eu l'idée.

En résumé, c'était une lecture intéressante malgré le fait qu'elle soit parfois un peu longue, on découvre beaucoup sur la Révolution, ses femmes, ses hommes, ses idées, ses combats, et les liens qui unissent tous ces points. Par contre il est recommandé de connaître un peu cet évènement sinon vous aurez du mal je pense.
Lien : http://encreenpapier.canalbl..
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Je tiens à commencer en remerciant grandement les éditions Robert Laffont pour l'envoi de cet ouvrage. Je remercie également Babelio pour l'organisation de la Masse Critique qui m'a permis de le recevoir.

Peu de périodes historiques sont aussi marquées par l'image des « Grands Hommes » que la Révolution Française. Et bien évidemment parmi ces « Grands Hommes » on compte un certain nombre de femmes. L'idée du couple Tulard est d'étudier ces figures féminines comme symboles des différents courants révolutionnaires. Et c'est là le problème principal : le terme « égérie » est largement utilisé, mais jamais réellement définie. Beaucoup de portraits s'enchainent et si l'on peut saluer leur diversité, et le choix de représenter tout les aspects de la révolution, les choix sont parfois douteux. Plusieurs ne servent en réalité qu'à présenter l'homme derrière la femme. A ce stade l'égérie n'est réellement que l'étendard d'une cause ou d'un acteur de la révolution, constat problématique pour une oeuvre qui cherche à mettre en avant l'action des femmes qu'elle présente.
Passé cette légère, mais handicapante confusion dans les termes, l'ouvrage brille par sa forme. le style est fluide et agréable, et surtout il arrive à rester parfaitement clair dans sa chronologie, ce qui n'est pas une mince affaire. A ce sujet je précise que la compréhension de l'ouvrage nécessite un minimum de connaissances sur l'histoire de la révolution et ses principaux acteurs. A partir de ce point de départ, l'ouvrage et clair et ne laisse jamais le lecteur se perdre. Un petit tour de force vue la complexité des évènements. A ce sujet nous pouvons également saluer le fait que l'ouvrage mette en avant la complexité des différents courants politique, au delà des simples oppositions royalistes/révolutionnaires ou girondins modérés/montagnards radicaux.
Cette subtilité s'efface toutefois malheureusement par moment. Déjà concernant la figure de Robespierre, présenté comme un personnage antiféministe, désireux de réduire au silence les femmes réclamant des droits. Un propos qui aurait pu marcher à une époque mais parfaitement incompatible avec l'évolution de la place de l'Incorruptible dans l'historiographie. Plus généralement, au-delà des différents courants politiques, le couple Tulard essaye de faire de toutes ces femmes des égéries du féminisme, conduisant à cette phrase en conclusion « La révolution fut misogyne ». Cette simple phrase donne l'image d'un affrontement entre des femmes réclamant des droits et des hommes leur refusant, tout en impliquant une victoire de ces derniers. On ne peut que déplorer une telle simplification, qui frise le contre-sens. Ne perdons pas de vue que l'action politique de la majorité des femmes dans le contexte révolutionnaire ne différait pas beaucoup de celles des hommes. Ne perdons pas de vue non plus les acquis de la révolution, à l'image du divorce. En outre il est dommageable de vouloir mettre en avant le rôle des femmes à l'excès. Dans ce domaine, on peut citer Talleyrand présenté comme un ingrat devant sa carrière uniquement à madame De Staël.

En conclusion un ouvrage intéressant et formidablement bien écrit mais dont les prises de positions et un manque de clarté dans le fil conducteur.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Olympe de Gouges avait voulu faire du droit de monter à la tribune la contrepartie équitable du « droit » de monter à l’échafaud. Pour avoir oser exprimer librement ses opinons au fil des évènements révolutionnaires, elle s’est effectivement vu appliquer sans ménagements le second de ces droits, sans avoir pu obtenir pour les femmes la reconnaissance du premier. Ayant payé de sa vie ses revendications, il était juste qu’elle devienne pour la postérité leur meilleur porte-drapeau.
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Assis entre Mme de Staël et Mme Récamier, un contemporain eut ce mot : "Me voici entre l'esprit et la beauté" et Mme de Staël, feignant de se méprendre, de répondre : "C'est la première fois que j'entends dire que je suis belle".
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La liberté est leur phare. Elles partagent avec les philosophes et les futurs acteurs de la Révolution le désir ardent de secouer les chaînes de la servitude et de participer à l'avènement d'un nouvel ordre politique et social.
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Pas d'avantage qu'Olympe de Gouges ou Théroigne de Méricourt, Pauline Léon ne parvient à convaincre les députés de reconnaître aux femmes le droit de porter les armes.
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Le 27 novembre 1793, une délégation de femmes réclamant du pain est haranguée par Chaumette, alors procureur de la Commune de Paris, en ces termes :

« Rappelez-vous l’impudente Olympe de Gouges qui, la première, institua des sociétés de femmes, qui abandonna les soins de son ménage pour se mêler de la République, et dont la tête a tombé sous le fer vengeur des lois. »
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Vidéo de Jean Tulard
Portrait de Napoléon par Stendhal, un fervent admirateur.
Comme l'a si bien résumé Jean Tulard : « Pour Stendhal, le génie de Napoléon, c'est d'avoir été Bonaparte; l'échec de Bonaparte, c'est d'être devenu Napoléon. Quant au drame d'Henri Beyle, c'est d'avoir boudé Bonaparte et servi Napoléon. »
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