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Ils ont fait l'Histoire tome 13 sur 40
EAN : 9782723496308
56 pages
Glénat (13/04/2016)
3.58/5   26 notes
Résumé :
La Chute 1811. À la naissance de son fils, Napoléon déclare qu'il sera son successeur à la tête du grand empire qui va des Pays-Bas à Rome. Mais plusieurs obstacles entravent de plus en plus ses ambitions impériales : le règne de l'Angleterre sur mer, la guérilla en Espagne ou la désastreuse campagne de Russie. Les ennemis de Napoléon le surnomment « boucher », tant ses soldats meurent en nombre dans des combats de moins en moins victorieux. Ses propres ministres ou... >Voir plus
Que lire après Ils ont fait l'Histoire, tome 13 : Napoléon (3/3)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l'histoire », collection de bandes dessinées prenant la forme de biographies historiques à dimension pédagogique, à destination du grand public, et qui espère vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré pour la 3e fois au petit caporal qui faillit devenir le maître de l'Europe et du monde : Napoléon Bonaparte !
Cette série est celle que j'ai longtemps cherché, à savoir une épopée napoléonienne qui a su faire des choix pour apporter du style et du souffle, mais il me reste à me pencher sur quelques bons titres édités pour le bicentenaire de Waterloo, mais je ne vais pas vous mentir : ici une connaissance préalable de la geste napoléonienne, ses événements et ses personnages me parait nécessaire pour apprécier tout cela. Un dramatis personae n'aurait pas été de refus !


Dans ce tome 3, l'Empire napoléonien qui est à son apogée avec la naissance de héritier supposé va s'effondrer en 2 années…
Les auteurs font d'abord le parallèle entre la sinistre Guerre d'Espagne et la terrible campagne de Russie, puis c'est la curée avec le harcèlement des troupes russes, la déclaration de guerre de la Prusse et le retournement de veste de l'Autriche… La révolte des nations s'achève avec la Bataille de Leipzig pour débuter par la méconnue mais stratégiquement fabuleuse campagne de France avec Brienne, Champaubert, Montmirail, Montereau et Reims !
NB abdique, et les Alliés ne respectent ni les conditions de sa reddition ni ses conditions de détention… du coup, c'est le baroud d'honneur avec les Cent Jours et Waterloo ! Mais roulé une deuxième fois dans la farine avec la Perfide Albion, NB ne finira ses jours ni en Amérique ni en Angleterre mais aux antipodes dans les confins méridionaux de l'Océan Atlantique.

NB épouse jusqu'au bout la destinée de Jules César, tyran tout puissant certes sans légitimité donc constamment au bord du gouffre… On joue sur la différence entre NB qui droit ses bottes va jusqu'au bout de idées et de ses résolutions (mais qui est condamné à répéter ses erreurs car ne pouvant apprendre d'elle, puisque comme tous les animaux politiques il préférerait se bouffer un bras plutôt que de reconnaître qu'un jour il s'est trompé), et Bernadotte, Murat, Talleyrand et Fouché qui entre hésitations, parfois calculées, et ambitions, parfois rondement menées, changent constamment d'avis voire d'allégeance. Toutefois la boucle est bien bouclée, les tomes précédent montrant Bonaparte devenant Napoléon puis Boney, alors que ce tome-ci nous montre Boney redevenir Napoléon puis Bonaparte, les Rosbifs ayant effectivement réussi l'incroyable exploit de transformer le despote en martyr : pour lui l'histoire est finie, mais la légende commence…
On notera également la manière dont les uns et les autres envoient froidement des milliers d'hommes à la mort pour avancer leurs pions dans leurs games of thrones est assez flippant et annonce les boucheries du XXe siècle, mais après tout il existe une belle bibliographie anglophone qui fait de cette période la véritable première guerre mondiale !

Graphiquement, on sent que Noël Simsolo a transmis sa passion e sa culture cinématographique au dessinateur italien Fabrizio Fiorentino : le découpage est toujours travaillé, calme quand il le faut, dynamique quand le il doit. Tout cela est bel et bien bon, surtout avec les couleurs d'Alessia Nocera qui m'ont encore une fois été très agréables. On sent parfois qu'Alessio Cammardello l'a suppléé sur telle ou telle planche mais rien de bien grave puisque les deux dessinateurs ont amélioré leur duo.

Pour ne rien gâcher, l'historien Jean Tulard, spécialiste du sujet qui est passé par la Sorbonne, l'Institut d'études politiques de Paris et l'Académie des sciences morales et politiques, supervise le tout et nous livre un dossier et un making-off intéressants autant pour le grand public que pour l'amateur d'histoire.


Napoléon :
« J'aurais mieux fait de rester en Egypte : je serais à présent empereur de tout l'orient »
Que de réjouissantes uchronies en perspective… Je vous parlerai bientôt de la série BD "Empire", un réjouissant Wild Wild West napoléon sur fond d'uchronie steampunk ! ^^
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Voici le troisième et dernier tome de cette série de bande dessinées consacrées à Napoléon. Ce volume va de 1811 jusqu'au retour de ses cendres de l'île de Sainte-Hélène.
Dessins comme textes sont toujours aussi intéressants et précis. Dossier historique en fin d'ouvrage. C'est un bon ouvrage, dans une collection de qualité, et qui a sa place aussi bien dans les bibliothèques que dans les collèges et lycées.
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Avec une certaine ironie, ce troisième album de la série Ils ont fait l'histoire consacré à Napoléon illustre bien la chute de l'Empire puisque il est lui-même un désastre. Bon certes, le terme est un peu forcé, mais à tout le moins s'agit-il d'un long naufrage que le lecteur voit arriver de loin sans pouvoir y faire quelque chose.

L'album s'étend de la naissance du roi de Rome à la mort de Napoléon. Ce programme ambitieux doit toutefois être relativisé, car les deux événements en question tiennent en une planche chacune. le gros de l'intrigue porte sur les années 1812-1815. La première partie compte une vingtaine de planches. Elle est entièrement consacrée à la Campagne de Russie. Les planches restantes sont consacrées… à tout le reste ! Elles donnent l'impression d'être une sorte de fourre-tout ou l'on essaye vaille que vaille de faire rentrer les événements des trois dernières années. L'impression est franchement désagréable.

La mise en page est artificielle et répétitive. C'est avec plaisir que l'on sort de la Campagne de Russie (son traitement n'apporte rien de bien neuf au sujet). La suite, ne vaut guère mieux, sinon franchement moins. La mise en scène est clairement victime d'un manque d'inspiration.

Les dessins ne sont pas à la hauteur non plus. de loin, ils donnent l'impression d'être autant de tableaux de maître. Hélas, dès que l'on lit cette bande dessinée, cet apriori positif passe. Il ne reste plus qu'une impression de flou. Napoléon (qui reste le sujet principal) semble inspiré des caricatures de l'Ogre. Si certains personnages (Talleyrand pour le plus réussi) ressemblent à leur portraits, d'autres s'en éloignent curieusement. Tout cela est d'autant plus regrettable que le travail accompli ici est important.

Débutée sous les meilleurs auspices cette série, s'achève sur un album bien décevant. Il laissera donc le lecteur avec de nombreux regrets.
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De l'Apogée à la Chute: de l'envol de l'Aiglon à Waterloo.

Ce dernier tome de la trilogie napoléonienne s'ouvre avec un épisode heureux: la naissance de l'Aiglon, l'héritier de l'Empire.
Ce sera le seul. le reste de l'album est consacré à la chute de Napoléon: les revers en Espagne et la désastreuse campagne de Russie nous sont raconté de façon simultanées, c'est très chouette comme décision artistique.

On suit l'Empereur dans ses dernières campagnes ou les défaites se succèdent et l'acculent de plus en plus. La Coalition envahit la France que Napoléon malgré sa défense héroïque ne peut sauver. Trahit par Talleyrand, Fouché, Marmont, il se résout à abdiquer.

Humilié, il accepte son exil sur l'Ile d'Elbe avant de revenir une dernière fois essayer d'enlever la France des mains des Bourbons, détestés par un peuple qui a vécu la Révolution.
On accompagne alors l'Empereur dans sa dernière campagne ou Waterloo signera la fin de son épopée.
Déporté à Saint-Helene, il y mourra seul, ou presque.

On continue de présenter Napoléon sous plusieurs facettes et de montrer l'Homme plutôt que la Légende. Un homme avec ses défauts et ses qualités et c'est assez extraordinaire de le voir en souverain orgueilleux et autoritaire qui revient en opposant à la monarchie et garant des idées de la Révolution.

Graphiquement je sais que je me répète de tome en tome mais j'aime beaucoup le style choisi. J'ai d'ailleurs trouvé cet album plus beau que le précédent avec de très belles réussites comme le visage de Montbrun lors de la bataille de Fuentes de Oñoro et comme toujours, pour les représentations de Murat.

Sinon je râle encore un peu contre les informations délivrées à travers les monologues de Napoléon, c'est un peu agaçant à force. Cela ne m'empêche pas de recommander cet album, comme le reste trilogie.

Alors, l'Empereur est mort, vive l'Empereur ?
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Un album qui clôt le triptyque consacré à Napoléon. J'avoue avoir passé un très bon moment lors de la lecture de ces trois albums.
Pour ceux qui voudraient aborder d'une façon ludique et non rébarbative le « riche parcours » de l'un des personnages de l'histoire les plus connus au monde...
Encore une fois grace à Babélio et à ces lecteurs je continue la découverte de ces excellentes biographies . Un grand merci à tous.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- J’apprends l’échec d’un complot à Paris, le 23 octobre dernier. Un certain général Malet a annoncé ma mort en Russie et tenté un coup d’Etat qui a failli réussir. Ma police a été bernée et emprisonnée par les conjurés. Ah ! Si Fouché avait été là, ça ne se serait pas passé de la sorte.
- Les coupables ont été fusillés ?
- Oui, mais l’inacceptable est que, me croyant mort, personne n’a voulu proclamer mon fils, le Roi de Rome, comme étant mon successeur ! L’empire ne repose donc que sur moi.
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Vos souverains nés sur le trône peuvent se laisser battre vingt fois et rentrer toujours dans leur capitale ; moi, je ne le puis pas, parce que je suis un soldat parvenu. Ma domination ne survivra pas au jour où j’aurai cessé d’être fort et par conséquent d’être craint.
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18 juin 1815 prés du village de Waterloo 19h30

Napoléon:
- Ce fou de Ney attaque trop vite, il perd son avantage. Faites intervenir la garde impériale pour tenir en attendant Grouchy.
20 h
- Grouchy arrive, non c'est Blücher...
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[Napoléon] J’aurais mieux fait de rester en Egypte : je serais à présent empereur de tout l’Orient.
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- Berthier, n’est-ce pas un beau spectacle ?
- Horrible, sire !
- Messieurs, rappelez-vous les mots d’un empereur romain : « Le cadavre d’un ennemi sent toujours bon ! »
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Vidéo de Noël Simsolo
Dans le 128e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Le petit frère, album que l’on doit à Jean-Louis Tripp, édité chez Casterman. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l'album Carnets de campagne que l'on doit à Mathieu Sapin, Kokopello, Morgan Navarro, Louison, Dorothée de Monfreid et Lara et c'est co-édité chez Dargaud et au Seuil - La sortie de l'album Chroniques décalées d'une famille ordinaire et vice-versa que l'on doit à Séverine Tales et aux éditions Payot Graphic - La sortie de l'album Année zéro que l'on doit au scénario d'Ana Roy, au dessin de Mademoiselle Caroline et c'est édité chez Delcourt - La sortie de Gertrude Stein et la génération perdue que l'on doit au scénario de Valentina Grande, au dessin d'Eva Rossetti et c'est édité au Seuil - La sortie de l'album Orson Welles, l'inventeur de rêves scénarisé que l'on doit au scénario de Noël Simsolo, au dessin d'Alberto Locatelli et c'est édité chez Glénat - La sortie en intégrale d'Une semaine sur deux, un album que l'on doit à Pacco et aux éditions Fluide glacial
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