Si Hadrien a bien relancé l’activité des villes, il a également (quoi qu’on ait prétendu) plus ou moins contribué à un nouvel essor de la littérature en même temps que des arts. Avide de tout voir, curieux de tout savoir, il avait une gamme de talents divers à la mesure de sa fringale, qui correspond à un certain amour de la vie. Quelle idée en avait-il, philosophiquement, religieusement parlant ? Au vrai, la quête et l’expérience du « beau » ne vont presque jamais sans un certain sens du divin ou du surnaturel. L’histoire de l’art ne se comprend qu’avec ses connotations religieuses, souvent très difficiles à analyser.
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