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sur 285 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le prince à la petite tasse de Emilie de Turckheim m'a été envoyé en avant-première par les éditions Calmann-Lévy et net galley, que je remercie énormément. Cet ouvrage fait partie de la rentrée littéraire 2018, et ne sortira que mi-août.
J'ai profité de mes vacances pour le lire d'une traite cette après-midi mais, à mon grand regret, mon avis est très mitigé !
Pendant neuf mois, Émilie, Fabrice et leurs deux enfants ont accueilli dans leur appartement parisien Reza, un jeune Afghan qui a fui son pays en guerre à l'âge de douze ans.
Il s'agit donc ici non pas d'un roman mais d'une sorte de journal intime nous permettant de découvrir la vie de Émilie, Fabrice, Marius, Noé et Reza (qui aimerait changer de prénom et s'appeler Daniel) pendant le séjour du jeune migrant.
Je trouve très courageux que ce couple et leurs enfants décident un jour d'accueillir un migrant, qu'ils ne connaissent pas, ignorant donc s'ils s'entendront. Oui, je dit courageux car beaucoup d'entre nous ne le feraient pas.. à commencer par moi. Je ne suis pas sure que je ferais confiance comme lui font ce couple et leurs enfants. Ces derniers sont d'ailleurs touchants, confiants, et leur regard d'enfant apporte un vrai plus.
Reza lui-même est surpris et ému par la confiance accordée par ses hôtes, ou plus tard par un de ses employeur.
Le pauvre a vécu l'horreur, et je regrette un peu qu'on n'en sache pas plus.
Le prince à la petite tasse est un livre qui manque de profondeur. Il est plat, il ne se passe pas grand chose ! Alors oui c'est super d'avoir eu ce geste d'accueillir un migrant mais l'auteure ne dit pas grand chose. Était t'il nécessaire d'en faire un livre ? Je ne pense pas !
L'idée de départ me plaisait toutefois je ne suis pas convaincue par l'écriture, ça manque de rythme, de contenu et il faut avouer qu'on s'ennuie par moment !
De plus, je ne suis pas une grande amatrice de poésie et je suis restée totalement hermétique aux poèmes de l'auteure qui parsèment ce livre !
Le prince à la petite tasse est un ouvrage à qui je ne mets que deux étoiles, j'en suis navrée car je n'apprécie pas de ne pas aimer un roman que l'on m'offre. Mais là, je ne peux pas mettre plus !
Il ne marquera pas cette rentrée littéraire, dommage.
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Je suis très partagée quant à ce livre.

Certes, nous sommes en présence de belles personnes. L'auteur et sa famille accueillent généreusement un migrant afghan et celui-ci est très soucieux de s'intégrer et d'aider ses frères d'infortune.

Mais tout m'a paru trop beau, trop lisse.
Ce qui m'a le plus dérangée, c'est le côté bourgeoise parisienne de la narratrice, femme aisée, n'envisageant pas d'acheter des légumes autres que bio, écrivant des poèmes, ayant une famille unie et sans contradictions.
Cela paraît complètement décalé par rapport à la trajectoire de Reza, dont d'ailleurs on ne saura rien.

C'est bien écrit, on ressent l'empathie que l'auteur veut faire passer, mais on reste en surface de quelque chose, indéfinissable pour moi. Peut-être le souvenir des dames patronnesses arrogantes des siècles passés ?

Je lirai cependant d'autres livres de cet auteur, qui semble avoir une personnalité intéressante par ailleurs.
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Le Prince à la petite tasse d'Emilie de Turckeim où la l'accueil d'un migrant dans le monde des bisounours.
Après avoir découvert les conditions de vie des migrants à la porte de la Chapelle à Paris, Emilie et sa famille décide spontanément d'accueillir chez eux un migrant.
Avec la tutelle du Samu social, cette famille, habitant dans un appartement du 5ème arrondissement de Paris, vont accueillir Reza, jeune Afghan d'une vingtaine d'années, pendant quelques mois.
Malgré la diffèrence, de culture, de barrière de la langue et de position sociale, une amitié et une humanité va s'installer entre la famille et Reza.
Incompréhension, quiproquos vont se mélanger à la solidarité et le respect des uns envers l'autre.
Malgré un récit touchant et plein d'espoir dans un monde actuel très morose, le récit d'Emilie de Turckeim me touche pas particulièrement.
En effet, même si l'action est à approuver, Je trouve qu'il y a quelque chose de gênant d'en faire un récit et in fine, en tirer des bénéfices.
Mais je me force à croire que celà est faite avec de très bonnes intentions.
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Ce livre m'a été offert par les édition le Livre de Poche dans le cadre du prix des lecteurs auquel j'ai participé cette année en tant que juré et je les en remercie (Le prince à la petite tasse est le choix des libraires).
Je ne l'aurai franchement pas acheté autrement. A première vue, il s'agit du récit d'une famille de « Bobos » parisiens (l'écrivaine Emilie de Turckheim, son mari et ses 2 jeunes enfants) vivant dans un appartement du 5ème arrondissement avec vue sur le Panthéon qui a hébergé un réfugié afghan pendant un an. Facile de se montrer généreux et donneur de leçons dans ce cadre.
Et puis, au fil de la lecture, je me suis aperçu que, sous forme de journal, Emilie de Turckheim restituait sans pathos les difficultés rencontrées avec l'arrivée de Reza dans leur vie sans se vanter de faire une bonne action
Reza a une histoire douloureuse. Il a traversé plusieurs pays pour fuir l'Afghanistan, a séjourné en Norvège où il a fait des efforts pour apprendre la langue, pour en être finalement chassé. Puis il a voyagé pendant des kilomètres caché sur les essieux d'un camion. Il a perdu le contact avec sa mère et ses frères…
Sous le contrôle du Samu social, ils vont tous vivre ensemble, apprendre à se comprendre les uns les autres au quotidien avec quelques maladresses, voire des moments d'incompréhension totale
Ce livre pose en filigrane la question de la crise migratoire qui affecte notre Monde, la responsabilité des Etats ainsi que de la portée des initiatives individuelles, aussi louables soient-elle, qui ont elles leurs limites.
Ici tout se passe bien car Reza est une belle personne. Mais il faut quand même être courageux pour accueillir chez soi un inconnu, s'endormir avec lui a quelques mètres de soi. J'en serai incapable, hélas.
L'écriture est fluide et ce livre se lit facilement, mais je l'ai trouvé un peu trop « léger » par rapport à la situation. Je suis content de l'avoir lu, mais ça s'arrêtera là.
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