Les livres d’Élise Turcotte valent toujours qu’on s’y penche avec attention. Cette fois-ci, elle nous entraîne avec elle dans un labyrinthe d’impressions, de souvenirs, de confidences, de références qu’elle partage librement, avec cette transparence voilée qu'on lui connaît. On découvre avec plaisir certains de ses processus de création, de même que ses inspirations mais sans la fausse distance affectée des auteurs qui parlent de leur art avec l’assurance d’un système. On y découvre point de face cachée, le ton conserve la même ambiguïté dont on a coutume à la fréquentation de ses livres. L’intimité s’offre simplement sous une autre perspective, plus autobiographique. Il est intéressant de l’écouter nous parler des lectures qui l’ont accompagnée à certains moments de sa vie, des lieux fréquentés, des circonstances de la rédaction de ses romans et recueils de poésie. Une écriture profonde et sincère.
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Une autobiographie bien particulière que cette auteure nous propose. C'est riche et très varié. On y trouve des autoportraits, un bestiaire, un album photo, des lectures, des rêves et un journal.
«Mes livres sont comme des poissons. Tu ne peux pas les lire en cinq minutes. Tu ne peux pas les saisir et les rendre immobiles. Toujours en mouvement.»
Tout ne m'a pas intéressé de la même manière, mais cette lecture m'aidera sûrement à apprécier encore davantage ses livres.
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Ce livre est arborescences. On y trouve des autoportraits, un vade-mecum éclaté, un bestiaire, un album photo, des lectures, des rêves et un journal. Tout est finement relié, cependant, dans un «esprit» aux ramifications étalées au sein d'une forêt luxuriante, noircie d'envoûtements et d'animaux.
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Hotel Éternité (suite poétique),
dit par Élise Turcotte