AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Commissaire Teresa Battaglia tome 3 sur 4
EAN : 9782266323840
256 pages
Pocket (27/10/2022)
3.7/5   126 notes
Résumé :
L'obscurité mène au néant, la clarté, à la justice.
Le nouveau roman d'Ilaria Tuti, la révélation du polar italien.

Atteinte d'une maladie rare et condamnée à l'obscurité, Chiara, huit ans, fait des rêves aussi étranges qu'effrayants : dans la forêt qui jouxte sa maison, elle voit un arbre couvert de mystérieuses inscriptions au pied duquel repose un cœur d'enfant.
Chiara est convaincue que son rêve fait écho à des événements réels. Terr... >Voir plus
Que lire après À la lumière de la nuitVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
3,7

sur 126 notes
5
10 avis
4
22 avis
3
10 avis
2
4 avis
1
0 avis
Une petite fille égarée dans un décor lugubre, la nuit, une mélopée étrange, les premières lignes de ce roman créent une ambiance mystérieuse et propice à l'angoisse.

Rêve ou réalité, la fillette évoque la présence d'un enfant enterré. Les premières recherches autour de la maison ne donnent rien. le père est hostile vis à vis des enquêteurs, pour protéger sa fille ou pour éviter d'attirer l'attention sur lui ?

Même si l'inspectrice Battaglia nous confie peu à peu ses difficultés personnelles, qui risquent de mettre à mal ses talents de flic, elle ne peut se résoudre à abandonner et laisser la fillette aux bons soins de ses parents pour apaiser ses peurs d'enfant. D'autant que les appels de Chiara sont de véritables appels au secours.

Pas de personnage banal dans ce polar, inspectrice fragile, enfant atteinte d'une maladie rare, ermites en tout genre, la galerie de portraits contribue à l'ambiance sombre.

En filigrane le thème des migrants dans les années 90 alors que les frontières italiennes étaient en première ligne pour des migrants qui n'avaient d'autres choix que de fuir leur pays d'origine.

Très bon polar, accrocheur et bien structuré.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          560
Quelle joie de retrouver la commissaire Teresa Battiglia toujours en train de malmener le pauvre Marini, un petit nouveau venu de la grande ville quelques semaines plus tôt.

Alors qu'ils viennent de résoudre une affaire éprouvante, les enquêteurs reçoivent l'appel à l'aide d'une mère inquiète. Sa fille, la jeune Chiara fait des rêves troublants qui semblent plus vrais que nature. Cette fillette de 9 ans, condamnée à se cacher de la lumière à cause d'une maladie rare vit chaque nuit des événements cauchemardesques et traumatisants. Malgré l'étrangeté de la situation, Teresa va prendre au sérieux les propos de jeune fille.
Et si ces cauchemars avaient une explication logique et rationnelle? C'est donc tout naturellement que Teresa et Marini vont mener l'enquête et découvrir où les rêves de Chiara peuvent les conduire...

J'ai été contente de pouvoir découvrir le nouveau roman policier d'Ilaria Tuti qui fait suite à "sur le toit de l'enfer" et dont de nombreuses références en sont tirées. Polar se lisant très facilement on est rapidement emporté par l'histoire que j'aurais aimé plus longue pour rester un peu plus avec les personnages.
Il ne me reste maintenant plus qu'à sortir "la nymphe endormie" de ma pal pour retrouver Teresa Battiglia sur le terrain lors d'une nouvelle enquête...
Commenter  J’apprécie          400
Le beau projet de tétralogie d'Ilaria Tuti se poursuit ici avec À la lumière de la nuit.
T.1 Sur le toit de l'enfer, T.2 La nymphe endormie, T.3 À la lumière de la nuit et finalement T.4 Fille de cendre.
Petite mise en garde, je vous vous convie à lire en ordre les tomes soit de commencer avec Sur le toit de l'enfer sinon vous risquez de vous voir divulgâcher des éléments importants du premier tome dans cet opus.
Cela dit, la commissaire Teresa Battaglia et l'inspecteur Marini se rendent chez les Lepan où leur petite fille Chiara, atteinte d'une maladie très rare et contrainte de vivre dans l'obscurité totale, dit voir des choses des plus troublantes du genre un coeur d'enfant enterré au pied d'un arbre marqué d'une lune et d'une étoile.
Toutefois, face à rien, sauf les dires de la petite, il n'y a pas d'enquête formelle ouverte. Mais connaissant la commissaire Battaglia, on sait bien qu'elle ne laissera rien tomber. Elle ne laissera surtout pas tomber cette petite fille. Elle la croira et elle prouvera que ce n'était pas que des rêves. Et elle aura bien raison.
Encore une fois, Ilaria Tuti par le biais d'une enquête, nous fera revivre un pan de l'histoire, histoire plus contemporaine cette fois. Elle saura nous rappeler, avec les mots justes, ce qu'est le sort des migrants qui passent à l'ouest, de ces passeurs sans scrupules et de la cupidité de ceux qui accueillent ceux qui se sauvent.
Et la relation entre Battaglia et son inspecteur Marini prendra une autre tournure, la maladie de la commissaire, celle qu'elle deviendra l'obsède bien sûr et c'est raconté avec émotions, authenticité et finesse.
Je suis reconnaissante à Ilaria Tuti qui a su créer Teresa Battaglia que j'adore. Ce personnage de femme blessée, malade, débordante d'humanité, commissaire atypique s'il en est. Et pour tout ça, il m'est facile de pardonner certains raccourcis, le trop plein de bons sentiments et parfois, le fait qu' on se promène en équilibriste sur le fil de la vraisemblance mais bon, je ne suis pas objective et j'assume. J'assume aussi vous dire que ce tome n'est pas le meilleur de la série.
Ilaria Tuti mettra supposément fin à ce personnage avec Fille de cendre. Il me reste à le lire…avec un petit pincement au coeur pour ces adieux à venir.
Commenter  J’apprécie          250
J'ai terminé "La lumière de la nuit". Pour ceux qui ont lu les deux premiers "Teresa Battaglia" (Sur le toit de l'enfer et La nymphe endormie"), ceci est un projet que Ilaria Tuti avait commencé, après avoir écrit le premier tome, elle parle beaucoup d'un protagoniste très important que l'on retrouve dans ce livre donc je vous recommande de d'abord lire "Sur le toit de l'enfer" sinon vous aurez le nom du coupable du premier livre. Après cette petite recommandation, que dire? Ce n'est absolument pas un polar, encore moins un thriller, pas une fois je n'ai tourné les pages plus vite pour savoir si cette petite fille qui vit dans l'Obscurité disait vrai et si oui, qui et où était la personne que la commissaire et Massimo Marini, son jeune coéquipier (ses deux là ressemblant plus que jamais à un vieux couple, on a du plaisir à les voir, les entendre se chamailler tout en ayant de plus en plus de respect l'u pour l'autre). Comment définir ce beau livre, vous expliquer que j'ai pris mon temps bien plus pour l'atmosphère, les mots, l'histoire d'amitié entre une femme qui se sent condamnée, humiliée, qui a peur de se réveiller chaque jour et de ne plus savoir qui elle est ni où elle se trouve à cause de cette terrible maladie d'Alzheimer, une femme extrêmement intelligente et sensible mais apeurée, qui ne se reconnait plus (elle a vieilli, se sent aussi mal dans son corps et cache encore bien des souffrances) et une petite fille aussi jolie qu'un ange mais qui ne supporte pas la nuit et qui est condamnée à vire dans l'obscurité? Que c'est grâce à la musique de Fleetwood Mac, tout spécialement un très beau morceau intitulé "The Chain" qu'elles vont nouer des liens plutôt que le côté "enquête". Vous connaissez sans doute tous "Le "Petit Prince" d'Antoine de Saint-Exupéry ainsi que "La route" de Cormac McCarthy auxquels l'auteur fait plusieurs fois allusion, c'est à ses ouvrages que me fait penser ce livre, l'amitié entre des personnes différentes qui se retrouvent et apprennent à se connaitre, s'apprivoiser (grâce à la musique et à un rêve effrayant). Deux personnes que tout sépare et qui vont pourtant se retrouver dans un seul et même but : aider une femme et son enfant. Pas facile lorsque qu'il faut se baser sur les cauchemars d'une enfant malade et que la femme en question a disparu depuis plus de 25 ans! Il y a aussi le côté historique : la région de Trieste est une région à la frontière Slovène, l'ancienne Yougoslavie et l'Autriche, une région aussi belle que fascinante, mais aussi bien évidemment une route très empruntée pour fuir l'horreur de la guerre, encore aujourd'hui...Je ne peux vous en dire plus sur ce livre, ce conte moderne, un livre que j'ai surtout lu pour le talent de cette écrivaine qui ne m'a pas encore déçue car contrairement à quelques connaissances qui n'ont pas aimé le côté polar, l'enquête (qui n'est en effet pas palpitante) mais la poésie, la prose, la beauté des personnages m'ont vite fait oublié le manque de rebondissements, d'indices et toutes ces choses qui font selon elles un "bon thriller"...
Commenter  J’apprécie          70
Un nouvel opus de l'auteure qui fait le choix d'opérer un retour dans le temps, pour se pencher sur les suites de la 1ère enquête menée par la commissaire Battaglia et l'inspecteur Marini .

Ainsi, la lecture préalable de « Sur le toit de l'enfer » s'avère ici indispensable afin d'être en mesure de saisir tous les tenants et aboutissants de ce nouveau récit - moitié enquête sur une disparition, moitié conte de Noël.

Malheureusement, il y a trop d'invraisemblances et des bons sentiments dans ce polar pour que je puisse y adhérer pleinement. L'équilibre entre le développement de la psychologie des personnages et de l'intrigue policière n'est pas respecté. L'enquête est vite reléguée au second plan et l'auteure va jusqu'à abandonner des personnages cruciaux sur le bord de la route (comme celui de Chiara, la fillette à l'origine de toutes ces investigations) pour se concentrer sur la singularité de la relation unissant la commissaire à son adjoint.

Ce 3è tome n'est donc pas parvenu à renouveler l'intérêt que j'ai pu porter initialement à cette jeune auteure italienne, en dépit des sujets abordés ici : la dénonciation d'une société gangrenée par la corruption et le dévoilement d'un passé individuel et collectif particulièrement douloureux. Au point de m'interroger sur la nécessité d'entreprendre désormais la lecture de « Fille de cendre » - paru fin octobre.

#Alalumièredelanuit #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          120


critiques presse (1)
Elle
18 avril 2022
Ilaria Tuti mêle habilement émotion et suspense et nous pousse à croire le récit d’une fillette prisonnière d’un passé lointain. Efficace et haletant, “À la lumière de la nuit” raconte l’histoire de personnages au destin sombre, qui finissent par trouver la lumière.
Lire la critique sur le site : Elle
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Je viens enfin de commencer

Tu chantes et tu racontes, se dit la fillette pour éloigner l'Obscurité. Pourtant, la nuit ne s'en alla pas. Elle lui répondit par une lamentation aux lèvres closes qui filait sur l'herbe racornie par le givre et crépitait sur la pierre de la chaussée, le long du portique de la maison, avant d'atteindre l'enfant et de se blottir au creux de son ventre. La nuit était enfumée de brumes, Chiara les regardait envelopper la route qui remontait la colline (...) Les silhouettes animales sculptées dans le bois semblaient allonger le museau et les ailes pour se libérer du brouillard et trouver un souffle de liberté. Quelques flocons de neige tournoyaient dans l'air, passe-temps d'un vent qui joue à cache-cache et agitait les plumes roses dans le dos de l'enfant.
Commenter  J’apprécie          20
-- Les frontières sont des fractures, dit-elle.
...
- Oui, ce sont des coupures dans le tissu économique et social, sans parler de la dimension politique. Et on ne construit pas toujours des ponts qui enjambent de telles coupures.
Certainement pas. On érigeait des murs. Cette terre en avait supporter le poids.
page 104
Commenter  J’apprécie          20
Lire des comptes rendus d'actes de torture ne permettait pas ne serait-ce que d'approcher l'antichambre du trouble que l'on éprouvait en les voyant imprimer dans la chair. (p. 177).
Commenter  J’apprécie          40
– Les migrations par cette route ont-elles repris ? s’informa Marini, brisant ce moment ou affleuraient trop de sentiments intimes.

Magris se redressa contre le dossier de son fauteuil, en jouant avec le stylo qu’il tenait entre les doigts.

– Elles n’ont jamais cessé et les données dont nous disposons attestent de ces chiffres en hausse. Au début, ces réfugiés fuyaient les guerres balkaniques, et maintenant ils viennent de beaucoup plus loin : cette route est désormais la seule pour rejoindre l’Europe du Nord, la destination finale de leur périple, mais le parcours devient chaque jour de plus en plus périlleux.
Commenter  J’apprécie          00
Qu'est-ce que cela coûte de revenir sur ses pas, de se tenir sur ses deux pieds devant quelqu'un qui nous a abandonné depuis longtemps, au moment le plus tragique, et de lui demande son aide ?
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Ilaria Tuti (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ilaria Tuti
https://www.laprocure.com/product/1285525/tuti-ilaria-fleur-de-roche
Fleur de roche Ilaria Tuti Traduit de l'italien par Johan-Frédérik Hel-Guedj Éditions Stock Collection La cosmopolite
« On connaissait Ilaria Tuti pour ses romans policiers, c'est un auteur italien, mais on ne l'attendait pas dans cette collection, La Cosmopolite chez Stock, c'est une très belle collection, la collection rose, avec ce titre, Fleur de roche, qui veut dire edelweiss. Ça se passe pendant la Première Guerre Mondiale dans un petit village italien assez montagneux. C'est l'histoire de ces femmes, c'est un hommage en fait pour ces femmes qui ont pendant la guerre gravi les montagnes... » Marie-Joseph Biziou, libraire à La Procure de Paris
+ Lire la suite
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (300) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..