Ce roman policier est assez déroutant. J'ai mis longtemps à y entrer. Les personnages ressemblaient à des caricatures. Comme dans un spectacle de Guignol, tout me semblait exagéré. La commissaire
Battaglia, odieusement désagréable avec le nouveau venu dans sa brigade, qui lui, ressemble à un véritable innocent. Par contre la description des victimes ne donne pas dans la dentelle !
Ensuite le thème majeur apparaît par petites touches en chapitres décalés de l'enquête.
Et là on passe de la caricature à la découverte de la violence pure, celle provoquée à postériori par les abus de certains médecins nazis pratiquant des expériences sur les enfants.
Dans la dernière partie, on est bousculé par les évènements qui s'enchaînent très rapidement.
On découvre aussi un peu la personnalité réelle de
Battaglia.
Tout est bien qui finit bien, ce qui est un peu surprenant pour un polar noir !
Le personnage de
Battaglia me paraît avoir quelques ressemblances avec l'inspectrice Vera des romans de
Ann Cleeves (Les enquêtes de Vera).