James Twining
Carole Benton (Traducteur)/5 15 notes
Séville. Un homme tente d'échapper à ses poursuivants qui veulent lui arracher un mystérieux carnet. Quelques heures plus tard, il est retrouvé crucifié. Déterminé à venger la mort de son ami, Tom Kirk, le voleur d'objets d'art repenti, se retrouve associé à Jennifer Browne, l'agent du FBI. Ils suivent la piste d'une série d'assassinats dans le milieu des ventes aux enchères. Une bande organ... >Voir plus
Carole Benton (Traducteur)/5 15 notes
Résumé :
Séville. Un homme tente d'échapper à ses poursuivants qui veulent lui arracher un mystérieux carnet. Quelques heures plus tard, il est retrouvé crucifié. Déterminé à venger la mort de son ami, Tom Kirk, le voleur d'objets d'art repenti, se retrouve associé à Jennifer Browne, l'agent du FBI. Ils suivent la piste d'une série d'assassinats dans le milieu des ventes aux enchères. Une bande organ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5)
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l'auteur connait bien Paris (même s'il y a quelques petites erreurs) et c'est là que va se dérouler la plus grande partie de son roman mettant en scène des voleurs, des faussaires, des policiers, des ministres, des conservateurs, des toiles et leurs copies. la lecture est rythmée par l'enchaînement des chapitres passant d'un pays à un autre, d'un protagoniste à un autre.
Un sympathique polar dans le style du Da Vinci Code
Alors le code Napoléon de quoi ça parle
A Séville lors de la semaine sainte, un homme tente d'échapper à ses poursuivants qui veulent lui arracher un secret vieux de deux siècles. Il est retrouvé crucifié sur la porte d'une église. Son ami Tom Kirk, ancien voleur d'art repenti, se lance à la poursuite des meurtriers. Il croise à Paris, Jennifer Browne, agent du FBI, qui enquête sur des assassinats dans le milieu des ventes aux enchères.
,On se laisse prendre avec plaisir dans ce roman policier qui flirte avec le polar historico-ésotérique ! Néanmoins, et contrairement au titre et à ce que dit la quatrième de couverture, ne vous attendez pas à ce que ça parle du 1er empire ou de Napoléon, on en parle juste à la fin.
Bref une lecture bien agréable qui pour autant est aussitôt oubliée une fois le livre refermer. Une lecture détente en somme !
Lien : https://collectifpolar.com/
Alors le code Napoléon de quoi ça parle
A Séville lors de la semaine sainte, un homme tente d'échapper à ses poursuivants qui veulent lui arracher un secret vieux de deux siècles. Il est retrouvé crucifié sur la porte d'une église. Son ami Tom Kirk, ancien voleur d'art repenti, se lance à la poursuite des meurtriers. Il croise à Paris, Jennifer Browne, agent du FBI, qui enquête sur des assassinats dans le milieu des ventes aux enchères.
,On se laisse prendre avec plaisir dans ce roman policier qui flirte avec le polar historico-ésotérique ! Néanmoins, et contrairement au titre et à ce que dit la quatrième de couverture, ne vous attendez pas à ce que ça parle du 1er empire ou de Napoléon, on en parle juste à la fin.
Bref une lecture bien agréable qui pour autant est aussitôt oubliée une fois le livre refermer. Une lecture détente en somme !
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Nous retrouvons avec plaisir Tom Kirk pour de nouvelles aventures. L'ancien voleur devenu enquêteur privé est encore une fois mis face à son passé.
Un ennemi venu d'une autre vie le tente et obligera le personnage à reprendre son ancien métier, le temps d'un vol.
Pour sauver une amie et venger son père, Tom Kirk va devoir résoudre une série d'indices le mettant sur la trace de la Joconde, celle exposée au Louvre qu'il vole se révélant être un faux.
Mais les fantômes de son passé sont plus nombreux que ce qu'il pense puisse que Jennifer Browne est aussi à Paris pour une enquête de copie. Leurs trajectoires vont se télescoper tandis que les affaires sur lesquels ils travaillent ne sont peut être pas si différentes que ce qu'ils croyaient.
Ce tome m'a un peu moins passionné que le précédent bien qu'une fois la lecture terminée, on perçoive plus et on admire tous les rouages que l'auteur a placés tout au long du récit. L'histoire est bien pensée. Néanmoins elle captive moins. j'ai pu reposer le livre sans être me torturer l'esprit a essayer de deviner la suite. Cependant, il faut bien avouer qu'il se passe beaucoup de choses en 456 pages! le rythme ne faiblit pas un seul instant.
J'ai beaucoup apprécié un passage critiquant les énarques, leur déconnexion avec la réalité et leur mépris pour autrui. le paragraphe était inattendu et jouissif. L'auteur pourtant anglais a-t-il déjà eu à faire à ce type de personnage ? La question mérite d'être posée. Cela ne m'en a pas moins amusé.
Lien : https://www.surlefildesmots...
Un ennemi venu d'une autre vie le tente et obligera le personnage à reprendre son ancien métier, le temps d'un vol.
Pour sauver une amie et venger son père, Tom Kirk va devoir résoudre une série d'indices le mettant sur la trace de la Joconde, celle exposée au Louvre qu'il vole se révélant être un faux.
Mais les fantômes de son passé sont plus nombreux que ce qu'il pense puisse que Jennifer Browne est aussi à Paris pour une enquête de copie. Leurs trajectoires vont se télescoper tandis que les affaires sur lesquels ils travaillent ne sont peut être pas si différentes que ce qu'ils croyaient.
Ce tome m'a un peu moins passionné que le précédent bien qu'une fois la lecture terminée, on perçoive plus et on admire tous les rouages que l'auteur a placés tout au long du récit. L'histoire est bien pensée. Néanmoins elle captive moins. j'ai pu reposer le livre sans être me torturer l'esprit a essayer de deviner la suite. Cependant, il faut bien avouer qu'il se passe beaucoup de choses en 456 pages! le rythme ne faiblit pas un seul instant.
J'ai beaucoup apprécié un passage critiquant les énarques, leur déconnexion avec la réalité et leur mépris pour autrui. le paragraphe était inattendu et jouissif. L'auteur pourtant anglais a-t-il déjà eu à faire à ce type de personnage ? La question mérite d'être posée. Cela ne m'en a pas moins amusé.
Lien : https://www.surlefildesmots...
Un roman bien écrit pour lequel les pages se tournent rapidement. Heureusement car il y a 460 pages. La multiplication des actions, des lieux, des points de vue dynamisent l'intrigue.Les personnages sont nombreux au début mais l'histoire en elle-même opère une sélection appréciable.
Le roman se lit mais il donne surtout envie d'en apprendre davantage sur les éléments historiques sur lesquels sont fondés l'histoire : une autre manière de (re)découvrir l'histoire de Napoléon Bonaparte, de la peinture et du Louvre.
Le roman se lit mais il donne surtout envie d'en apprendre davantage sur les éléments historiques sur lesquels sont fondés l'histoire : une autre manière de (re)découvrir l'histoire de Napoléon Bonaparte, de la peinture et du Louvre.
Petit Roman, petite histoire, petites énigmes, juste assez pour ne pas trop s'ennuyer ni trop réfléchir
Citations et extraits (29)
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Quelques années plus tôt, les maisons Christie’s et Sotheby’s avaient été mises en cause dans le cadre des lois antitrust à cause d’ententes illicites sur le prix des commissions, prix qui auraient été fixés au cours de rencontres secrètes à l’arrière de limousines ou entre deux avions. D’énormes amendes et même des peines de prison en avaient résulté, même si Norman Watkins, le prédécesseur de Hudson, avait réussi jusque-là à échapper à la prison en refusant de rentrer aux États-Unis. Aujourd’hui, les écuries constituaient donc un lieu de rendez-vous parfaitement discret pour Hudson et Cole qui, dans le contexte actuel, ne pouvaient prendre le risque d’être vus ensemble.
― Qui est à l’intérieur ? demanda Tom en indiquant le château d’un mouvement de la tête.
― Qui n’y est pas, vous voulez dire, rétorqua Dorling d’un air lugubre. Le propriétaire, l’équipe médico-légale, la flicaille locale.
L’argot semblait forcé et s’associait mal avec le style de Dorling. Tom se demanda si lui aussi était gêné de leur passé commun et s’il s’agissait là d’une tentative d’ériger un pont pour combler le fossé qui les séparait. Auquel cas, Tom appréciait l’effort, même si la démarche était assez maladroite.
― Oh, et également ce petit merdeux agaçant de la brigade contre les crimes organisés du Yard.
― Petit merdeux agaçant ? Vous voulez dire Clarke ?
Tom éclata de rire. La description s’avérait en effet tout à fait pertinente, même si Tom soupçonnait que c’était là un terme que Dorling utilisait régulièrement pour décrire quiconque n’avait pas fréquenté les mêmes écoles que lui ou n’était pas admis pas dans son cercle de relations de Chelsea.
― Qui n’y est pas, vous voulez dire, rétorqua Dorling d’un air lugubre. Le propriétaire, l’équipe médico-légale, la flicaille locale.
L’argot semblait forcé et s’associait mal avec le style de Dorling. Tom se demanda si lui aussi était gêné de leur passé commun et s’il s’agissait là d’une tentative d’ériger un pont pour combler le fossé qui les séparait. Auquel cas, Tom appréciait l’effort, même si la démarche était assez maladroite.
― Oh, et également ce petit merdeux agaçant de la brigade contre les crimes organisés du Yard.
― Petit merdeux agaçant ? Vous voulez dire Clarke ?
Tom éclata de rire. La description s’avérait en effet tout à fait pertinente, même si Tom soupçonnait que c’était là un terme que Dorling utilisait régulièrement pour décrire quiconque n’avait pas fréquenté les mêmes écoles que lui ou n’était pas admis pas dans son cercle de relations de Chelsea.
Le couteau mordit dans sa paume et le sang jaillit de la profonde entaille, coulant le long de ses doigts, chaud et poisseux. Il venait à peine de terminer quand le portail s’ouvrit brusquement.
― Está allí. Te dijé que le iba a encontrar. ¡Venga! ¡Venga! Antes de que se vaya. Il est ici. Je t’avais dit que je le trouverais. Vite ! Vite ! Avant qu’il ne s’échappe.
Il releva la tête et reconnut le petit garçon qu’il avait porté sur ses épaules et qui pointait vers lui un doigt triomphant, un éclat cruel dans le regard.
Ses cheveux blonds brillaient comme des flammes dans l’obscurité.
Cinq hommes se précipitèrent sur lui et l’immobilisèrent sans peine, tordant son bras droit dans son dos et le poussant à genoux.
― Croyais-tu réellement pouvoir nous échapper, Rafael ? interrogea une voix derrière lui.
Il ne répondit pas, sachant que c’était inutile.
― Relevez-le.
― Está allí. Te dijé que le iba a encontrar. ¡Venga! ¡Venga! Antes de que se vaya. Il est ici. Je t’avais dit que je le trouverais. Vite ! Vite ! Avant qu’il ne s’échappe.
Il releva la tête et reconnut le petit garçon qu’il avait porté sur ses épaules et qui pointait vers lui un doigt triomphant, un éclat cruel dans le regard.
Ses cheveux blonds brillaient comme des flammes dans l’obscurité.
Cinq hommes se précipitèrent sur lui et l’immobilisèrent sans peine, tordant son bras droit dans son dos et le poussant à genoux.
― Croyais-tu réellement pouvoir nous échapper, Rafael ? interrogea une voix derrière lui.
Il ne répondit pas, sachant que c’était inutile.
― Relevez-le.
La société de Dorling, des experts agréés en matière de sinistres, représentait la première étape pour les assureurs de la Lloyd’s lorsqu’ils devaient enquêter sur une grosse déclaration de vol. Or, cette société avait coopéré avec la police sur d’innombrables larcins qu’elle suspectait Tom d’avoir commis pendant les dix années de sa carrière de voleur d’œuvres d’art – le meilleur dans sa partie aux dires de certains. Tout cela avait changé l’année précédente, lorsque la rumeur avait couru que Tom et son vieux receleur, Archie Connolly, étaient passés de l’autre côté de la barrière et conseillaient maintenant les musées et autres galeries sur les mesures de sécurité à prendre, aidant même à l’occasion à retrouver les pièces perdues ou volées.
Aujourd’hui, ceux-là mêmes qui, pendant des années, avaient tenté de les mettre sous les verrous, leur couraient après pour obtenir leur aide.
Aujourd’hui, ceux-là mêmes qui, pendant des années, avaient tenté de les mettre sous les verrous, leur couraient après pour obtenir leur aide.
La foule, qui se serrait sur près de dix rangs de chaque côté de la rue, se rua en avant contre les barrières en fer qui la retenait, luttant pour mieux voir.
Au milieu, les pavés sombres formaient une rivière noire dont la surface luisait sous les lumières vacillantes.
L’homme se laissa porter par la masse en haleine, se réfugiant dans la chaleur confortable de l’anonymat qu’elle lui procurait. Il scrutait nerveusement les visages qui l’entouraient, indifférent à la procession qui approchait. Les avait-il semés ? Ils ne pourraient sûrement pas le retrouver ici.
Le bord poli d’une lanterne tenue par une femme lui renvoya son reflet : sa peau tannée, ses yeux noirs brillant comme des charbons ardents, ses mâchoires prononcées, sa bouche telle une balafre rouge sang, sa crinière blanche échevelée.
Au milieu, les pavés sombres formaient une rivière noire dont la surface luisait sous les lumières vacillantes.
L’homme se laissa porter par la masse en haleine, se réfugiant dans la chaleur confortable de l’anonymat qu’elle lui procurait. Il scrutait nerveusement les visages qui l’entouraient, indifférent à la procession qui approchait. Les avait-il semés ? Ils ne pourraient sûrement pas le retrouver ici.
Le bord poli d’une lanterne tenue par une femme lui renvoya son reflet : sa peau tannée, ses yeux noirs brillant comme des charbons ardents, ses mâchoires prononcées, sa bouche telle une balafre rouge sang, sa crinière blanche échevelée.
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