Avant tout, je tiens à m'excuser auprès des lecteurs non-anglophones, malheureusement aucune traduction n'existe et je ne suis pas certaine qu'une version française puisse rendre justice à la plume (ou au verbe) de l'artiste…
J'ai dû tomber sur les poèmes de
Brenna Twohy sur Tumblr, si je me souviens bien. Rapidement, cela m'a mené vers le compte YouTube de Button Poetry, qui publie chaque jour des vidéos très courtes de performances slam aux sujets divers (et emprunts de diversité d'ailleurs !). Je ne peux que vous encourager à aller écouter quelques poèmes, il y en a des fantastiques, et pour tous les goûts. Bref, des vidéos des performances de
Brenna Twohy sont disponibles sur ce compte, et une seule écoute m'a suffit pour me réconcilier avec la poésie.
Parce que oui, jusque là, j'avais un a priori énorme sur la poésie, à laquelle je ne comprenais finalement pas grand-chose et qui me semblait bien éloignée de ma réalité (bizarrement, j'adore les
sonnets de
Shakespeare par contre, allez comprendre). Les paroles, les vers de
Brenna Twohy sont francs, « simples » mais pas pour autant « faciles ». Jeux de mots, références, rythme, sonorités, tout y est, un vrai plaisir pour les oreilles. du coup, quand l'auteure a annoncé qu'elle publiait un recueil de ses poèmes, je n'ai pas hésité.
J'ai été plus sensible à certains textes que d'autres, et j'aime toujours autant les poèmes que j'avais d'abord connu en performance, en vidéo. Certains poèmes inédits du recueil ont été de véritables coups de coeur, comme celui intitulé « Neville Longbottom's Boggart Attends Severus Snape's Funeral » qui parle merveilleusement du sentiment d'injustice, de frustration et de colère qu'une victime de violences peut ressentir quand son agresseur est encensé et acclamé par d'autres. À la suite, un poème court, mais merveilleusement puissant :
When I Say I Forgive You,
Know this
I did not bury the hatchet.
I have the hatchet in my hands.
I am building myself a new house.
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