>
Critique de maxsantoul
René Goscinny avait avant sa mort prévu de faire voyager notre paire gauloise au Proche-Orient. Mais, comme il était juif, il avait peur d'être accusé de propagande. Albert Uderzo a spécialement parcouru Israël pour pouvoir reconstituer fidèlement les décors de cet opus qu'il produira seul. Il fera apparaître Goscinny en bédouin dans cette odyssée d'Astérix et lui dédiera la bande dessinée. Salut l'artiste !
Un satisfecit pour l'espion Zérozérosix et sa mouche émissaire. Il sera mandaté par César pour se procurer la potion magique des invincibles Gaulois. Mais l'huile de roche fait défaut à la recette de Panoramix. L'espion, empruntant l'apparence d'un druide, partira en terre promise avec Astérix et Obélix à la recherche de cet « actif » indispensable. Y voyant une opportunité de les rendre vulnérables, le suppôt De César tentera l'impossible pour les pousser à l'échec… on imagine ses chances d'y parvenir avec un sourire complice.
Il y a tout pour raconter une belle histoire, mais le scénario ne suit pas et le texte devient pénible. Il manque Goscinny, aussi indispensable que l'huile de roche à la potion magique. On y rencontre ces traits d'esprit à 2 balles, qui imiteront bien mal les allusions élégantes du compère trop tôt disparu et confirment une succession laborieuse sinon impossible. En voici un exemple, quand Obélix assomme le Druide devant les remparts de Jérusalem en lui disant : "C'est pas bientôt fini ces lamentations". Lamentable, justement ! Ça « convoque » une pâle couleur de Goscinny, mais il manque son trait de génie.
Ce deuxième essai en solitaire n'est quand même pas un échec. Il aurait suffi d'un peu de malice supplémentaire et les conseils d'un bon dialoguiste pour avoir un album réussi. Malheureusement, la leçon n'aura pas porté ses fruits et les « pontes » suivantes iront de mal en pis.
Un satisfecit pour l'espion Zérozérosix et sa mouche émissaire. Il sera mandaté par César pour se procurer la potion magique des invincibles Gaulois. Mais l'huile de roche fait défaut à la recette de Panoramix. L'espion, empruntant l'apparence d'un druide, partira en terre promise avec Astérix et Obélix à la recherche de cet « actif » indispensable. Y voyant une opportunité de les rendre vulnérables, le suppôt De César tentera l'impossible pour les pousser à l'échec… on imagine ses chances d'y parvenir avec un sourire complice.
Il y a tout pour raconter une belle histoire, mais le scénario ne suit pas et le texte devient pénible. Il manque Goscinny, aussi indispensable que l'huile de roche à la potion magique. On y rencontre ces traits d'esprit à 2 balles, qui imiteront bien mal les allusions élégantes du compère trop tôt disparu et confirment une succession laborieuse sinon impossible. En voici un exemple, quand Obélix assomme le Druide devant les remparts de Jérusalem en lui disant : "C'est pas bientôt fini ces lamentations". Lamentable, justement ! Ça « convoque » une pâle couleur de Goscinny, mais il manque son trait de génie.
Ce deuxième essai en solitaire n'est quand même pas un échec. Il aurait suffi d'un peu de malice supplémentaire et les conseils d'un bon dialoguiste pour avoir un album réussi. Malheureusement, la leçon n'aura pas porté ses fruits et les « pontes » suivantes iront de mal en pis.
