Astérix, tome 26 : L'odyssée d'Astérix

Après l'odyssée d'Homère, c'est au tour d'Astérix et Obélix de prendre la mer. Un voyage tout aussi mouvementé car semé d'embûches des Romains informés par l'espion 006, qui a les traits du célèbre 007 Sean Connery. Même la mouche espionne en est fall in love !

Astérix a pour mission de rapporter l'huile de roche. Les romains ont pour mission de l'en empêcher. Cet ingrédient permet de terminer la fameuse potion magique. Mais ne croyez pas pour autant que cette recette nous est enfin dévoilée. Que nenni !

Toujours des gags, le jeu des noms des personnages et sous les traits de Caïus Soutien-Mordicus, Bernard Blier.

L'illustration de la couverture, que l'on retrouve dans la BD lorsqu'ils sont dans le désert, donne le ton.

Nous avons presque lu toute la collection avec mon petit fan de BD. Il va nous manquer ce petit blond avec son copain de toujours à braies bleues et blanches.
C'est qu'on aurait bien fait l'odyssée avec eux, nous aussi !

Vous laisserez vous embarquer dans l'aventure ?

gags et références tombant lourdement. La finesse a décidément bien disparue. le plaisir s'estompe un peu.

Une BD lue ou relue je ne sais plus pour le challenge BD.
C'est toujours agréable de se replonger dans ces vieilles BD, ces versions originales d'une série culte. Ca se lit rapidement, c'est agréable, c'est drôle... Vraiment un bon moment.
Bon après je ne suis pas sûre d'avoir choisie le meilleur tome. le scénario est un peu simple. Enfin c'était aussi les premières BD.
On aime Astérix et Obélix.
Il est dur de critiquer de tels monuments de la BD.

Panoramix se retrouvant en rupture de stock d'huile de roche, ingrédient indispensable pour la fabrication de la potion magique, Asterix et Obelix sont mandatés pour aller en chercher en Mésopotamie.
Un album correct, qui mérite selon moi surtout le détour pour les caricatures fort réussies de Bernard Blier et surtout de Sean Connery, en druide espion Zerozerosix et ses gadgets à la James Bond.
L'humour, même s'il est présent, n'a plus la saveur et la qualité des albums précédents...

J'adore Astérix et ses jeux de mots à n'en plus finir! Mais je n'avais pas encore lu d'aventures dans laquelle Astérix n'atteint pas son objectif. C'est le cas ici mais cela ne met pas en péril son village puisque le druide a réussi à trouver une parade en son absence...
Je connais mieux les anciens volumes, il faudrait cependant que je découvre des numéros plus récents afin de comparer les jeux de langage...

Un album réussi, dans lequel on retrouve une intrigue trépidante et, comme toujours, une galerie de personnages dont Sean Connery et Bernard Blier. Un bon épisode, meilleur que ceux qui ont suivi.

Un tome réalisé en solo par Uderzo. Personnellement, je trouve que ce tome pâtit un peu de ce manque, mais un Astérix est toujours amusant, et les jeux de mots sont toujours présents.
Bien sur, l'espion s'appelle ZéroZéroSix..... un clin d'oeil à l'agent 007 !
A noter :
L'ami disparu René Goscinny se voit caricaturé en Saül Péhyé, personnage qui apporte son aide à nos héros dans leur quête de l'huile de roche.

René Goscinny avait avant sa mort prévu de faire voyager notre paire gauloise au Proche-Orient. Mais, comme il était juif, il avait peur d'être accusé de propagande. Albert Uderzo a spécialement parcouru Israël pour pouvoir reconstituer fidèlement les décors de cet opus qu'il produira seul. Il fera apparaître Goscinny en bédouin dans cette odyssée d'Astérix et lui dédiera la bande dessinée. Salut l'artiste !

Un satisfecit pour l'espion Zérozérosix et sa mouche émissaire. Il sera mandaté par César pour se procurer la potion magique des invincibles Gaulois. Mais l'huile de roche fait défaut à la recette de Panoramix. L'espion, empruntant l'apparence d'un druide, partira en terre promise avec Astérix et Obélix à la recherche de cet « actif » indispensable. Y voyant une opportunité de les rendre vulnérables, le suppôt De César tentera l'impossible pour les pousser à l'échec… on imagine ses chances d'y parvenir avec un sourire complice.
Il y a tout pour raconter une belle histoire, mais le scénario ne suit pas et le texte devient pénible. Il manque Goscinny, aussi indispensable que l'huile de roche à la potion magique. On y rencontre ces traits d'esprit à 2 balles, qui imiteront bien mal les allusions élégantes du compère trop tôt disparu et confirment une succession laborieuse sinon impossible. En voici un exemple, quand Obélix assomme le Druide devant les remparts de Jérusalem en lui disant : "C'est pas bientôt fini ces lamentations". Lamentable, justement ! Ça « convoque » une pâle couleur de Goscinny, mais il manque son trait de génie.

Ce deuxième essai en solitaire n'est quand même pas un échec. Il aurait suffi d'un peu de malice supplémentaire et les conseils d'un bon dialoguiste pour avoir un album réussi. Malheureusement, la leçon n'aura pas porté ses fruits et les « pontes » suivantes iront de mal en pis.

Tout comme le grand fossé, je trouve l'histoire trop "complexe". C'est une succession de rebondissements, trop nombreux avec des scènes qui se lit mal les unes aux autres....
Je passe un bon moment à cette lecture, mais elle ne le laisse pas faire un super souvenir.

Malheur, un des ingrédients principaux de la potion magique est en rupture de stock dans la hutte de Panoramix !!! C'est alors l'occasion de faire un petit voyage en Mésopotamie...
Malheureusement, pas vraiment de caricature de la région outre les aspects religieux...Alors oui Astérix et Obélix ont dormi dans une grange à Bethléem 50 ans avant qu'un certain Jésus vienne au monde dans une grange de cette ville lui aussi...et alors ? Et c'est ce qui m'a posé problème !
En effet, beaucoup trop de facilité prise par Uderzo dans son histoire. Les jeux de mots et scènes drôles ? Elles font un flop mais est-ce étonnant ?
Un opus où l'on se rend vraiment compte de la finesse de l'écriture de Goscinny et de la lourdeur de celle d'Uderzo.