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3,59

sur 1223 notes
Les aventures de l'intrépide et malicieux Gaulois et de son acolyte livreur de menhirs sont toujours l'occasion de passer un bon moment de franche rigolade et de découvrir nos célèbres ancêtres sous de biens drôles aspects, excepté le goût de la bagarre et de la bonne chère...
"Le Fils d'Astérix" est la 27ème histoire de ce duo atypique mais, de loin, et à mon humble avis ce n'est pas la plus réussie. Bien sûr les ingrédients traditionnels sont bien présents : quiproquos, baston, légions romaines dévastées en un clin d'oeil, belles caricatures de personnages célèbres contemporains et potion magique sont évidemment mis en exergue dans cette histoire peu banale où par un beau matin, Astérix se découvre papa d'adoption d'un nouveau-né assez embarrassant mais qui se révèle être d'origines nobles et qu'il va falloir à tout prix protéger.
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Aujourd'hui, je suis passée à la bibliothèque emprunter quelques bandes dessinées. Sur les 38 albums de la série Astérix, il n'y en avait qu'un seul en rayon. Cela a drastiquement limité mon choix ^_^

Le fils d'Astérix est le 27e album de la série et est sorti en 1983. Je l'ai lu il y a bien longtemps et sa relecture m'a fait l'effet d'une petite madeleine. Le bébé laissé devant la porte, la vache hochet, le lait dans la gourde de potion magique, les « môssieu Astérix », des Romains en détresse, des pirates qui abandonnent leur bateau pour s'entraîner à la brasse, les guest stars à la fin, … J'ai retrouvé tout ce qui fait l'essence de la série et je me suis régalée.



Challenge bande dessinée 2020
Challenge livre historique 2020
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Une aventure d'Astérix, c'est toujours l'assurance d'un bon moment.
Avec le Fils d'Astérix, ce fut juste un bon moment, rien de plus.
Astérix, qui dort avec Obelix dans la même pièce,retrouve un bébé devant sa porte. Nourri par Obelix, le petiot se retrouve gavé de potion et commence à ravager le village.
Mais d'où vient-il ? Personne ne le sait, sauf peut être Epinedecactus, un chef romain qui semble prêt à tout pour le retrouver.

Les codes d'Astérix sont respectés ici.Un peu d'histoire , plus ou moins revisitée, beaucoup de jeu de mot, des noms bien cocasses et une énigme pas si mal ficelée.
Mais , pas de voyage, pas de nouveauté culturelle, pas de véritable tension dans ce tome où nos héros sont tout en maîtrise sur leur terre.
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Un album assez décevant malgré son titre alléchant.

Asterix trouve un bébé déposé devant sa porte, et va mener l'enquête dans les camps romains environnants pour découvrir qui sont ses parents. En attendant, il faut s'occuper de l'enfant, ce qui s'avère particulièrement ardu surtout après lui avoir fait boire un biberon de potion magique.

Si Asterix et Obelix sont assez touchants en pères d'adoption et si les scènes avec le bébé sont forcément assez drôles, cela ne réussit pas à faire oublier les lacunes voire les incohérences du scénario.
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Le jour où Astérix, célibataire endurci, trouve un bébé devant la porte de sa maison, les rumeurs vont bon train! N'empêche, il gère le bonhomme: il lui change la couche, le nourrit, le berce et le surveille. Cela n'empêche pas le beau bébé, nourri pas inadvertance de potion magique - la faute à qui??- de s'enfuir constamment à quatre pattes, après avoir brisé toutes les portes d'entrée du village.
Pendant ce temps, dans les camps romains à proximité, on cherche activement ce bébé disparu... pourquoi est-il si important pour les Romains?
Dans cette BD, on assiste à l'apprentissage de la paternité de nos deux acolytes, à l'une de leurs disputes mémorables, et comme toujours à des châtaignes, des courses poursuites, des distribution de menhirs (dont l'une expliquera bien des choses du côté de Carnac), mais, pour une fois, pas de sangliers en vue sauf au banquet final.
Bref, comme d'habitude, c'est drôle et ça détend même si ce n'est pas le meilleur, car il manque la plume incisive de Goscinny.
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L'histoire est totalement capillotractée, mais l'aventure est pleine de tendresse. Astérix reste un classique pour petits et grands et cet album ne déroge pas a la règle.
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Ce n'est pas le meilleur album de la série des Asterix, loin s'en faut. L'absence de René Goscinny est palpable.

Mais ce bébé dopé à la potion magique m'a amusée. Et les Romains sont aussi pitoyables que d'habitude !


PS - Est-ce que cet album nous donnerait une explication historique aux alignements de Carnac ? C'est bien possible !!
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Je gardais de cette BD un souvenir bien meilleur et moi qui ne voulais pas relire un livre ! , avec mes enfants, me revoilà replongé dans celui-ci.
Astérix a un enfant "mais elle est où la maman ?", pour le savoir il faut lire l'histoire jusqu'au happy end. Etrange de savoir qu'avec les moyens qu'elle possède, ne serait-ce pour se déplacer, elle ne trouve que celui de déposer son enfant devant une porte pour le sauver. Coup de bol, c'est celle d'Astérix ! Comment cette chère Cléo l'a t-elle su ? et comment a t-elle réussi à le faire rentrer, dans le village alors que dans cet album, on voit qu'il est vaillamment gardé par Belllodalix ?
"Mais maman, ce n'est qu'un livre !" et finalement, là est l'important, d'entendre rire mes enfants quand ils voient Césarion faire voler les romains grâce à son bibi de potion magique.
C'est la magie d'Uderzo et Goscinny de faire rire les enfants et de combler les parents (directement ou indirectement).
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Qu'il est mignon ce petit bébé déposé un beau matin devant la porte d'Asterix (par les cigognes?)
Ça jase au village...
Qui peut bien être cet enfant et pourquoi l'avoir confié au duo de valeureux gaulois?
Ils prennent leur rôle à coeur mais ne sont pas forcément de bons modèles ! le petit boit de la potion, les romains tentent à tout prix de le kidnapper, le village en est retourné.
Album très sympathique à relire.
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Le Fils d'Astérix, sorti en 1983, est le 27e album de la série et le 3e album de la période que j'ai appelé « Uderzo solo ». La particularité de cet album réside dans le choix des thèmes rarement abordés dans Astérix, que ce soit au cours de la période glorieuse Pilotée par le duo Goscinny-Uderzo, ou plus tard, lorsqu'Uderzo reprend seul le flambeau de la création non sans avoir longuement hésité. Au cours de cette seconde période, Uderzo ose tout, et c'est à cela qu'on le reconnaît ! Il innove et s'aventure vers des terrains glissants que n'aurait pas imaginé prendre Goscinny.

Tout commence avec la découverte d'un panier déposé au petit matin sur le seuil de la maison d'Astérix, lequel panier contient un bébé inconnu. Astérix et Obélix vont devoir adopter ce bébé (qui les a « définitivement choisis » selon Panoramix), assumer leur rôle de pères d'adoption, puis partir à la recherche des vrais parents pour solutionner leur problème (ce bébé nourri à la potion magique leur en fait voir de toutes les couleurs). Ils vont vite se rendre compte que ce bébé est précieux pour les romains et s'avère être la pièce maîtresse d'un incroyable complot mêlant les plus hauts dirigeants de Rome.

Dans cet album, Uderzo montre deux célibataires de même sexe qui habitent régulièrement sous le même toit (ce que l'on découvre dans cet album : ils se réveillent et se rasent ensemble, alors qu'ils disposent chacun d'une maison) et qui s'organisent pour prendre en charge un nourrisson. Autant le dire avec le vocabulaire actuel : Uderzo montre comment dans un couple non hétéronormé on peut endosser le rôle de parent adoptif. En l'occurrence, il s'agit par exemple de décider qui devra, entre Astérix et Obélix, donner le biberon et changer les couches (page 7). En fin de compte, en dépit d'un fort sentiment de honte, car ce n'est pas là le rôle d'un guerrier, Obélix se dévoue pour donner le biberon, montrant ainsi beaucoup d'astuce et d'empathie (réquisition d'une vache laitière auprès de Déboitemenduménix, fabrication d'un biberon avec les moyens du bord). Obélix ira même jusqu'à porter systématiquement le bébé sur ses épaules, y compris pendant les bagarres contre les Romains. Pendant ce temps, Astérix se chargera de changer les couches et de faire la toilette du nourrisson, un rôle à contre-emploi, même s'il semble savoir se débrouiller, et qui l'amènera à vouloir employer une nounou, en faisant l'impasse sur l'étrange comportement de celle-ci (page 32).

Bien entendu, Astérix est soupçonné d'être le père (page 8), et la nourrice gauloise Rosaépine venue en renfort est très certainement, aux yeux des femmes du village, la maîtresse d'Astérix (page 31). En réalité, Rosaépine est un romain (Julius Épinedecactus) déguisé en femme. Uderzo lui a donné les traits de l'acteur Jack Lemmon qui, souvenez-vous, se travestit en femme avec son complice Tony Curtis dans le film de Billy Wilder « Certains l'aiment chaud » sorti en 1959. Rappelez-vous encore, on sait que l'acteur Tony Curtis avait prêté ses traits à Brutus depuis l'origine de la série (Astérix Gladiateur). Or Julius Épinedecactus (Lemmon) dans cet album est aussi le comparse de Brutus (Curtis). Ces deux personnages, à travers leurs modèles, ont reformé le duo du film.

Signalons pour cet album quelques jeux de mots, pas tous très bons, mais dont la qualité va en s'améliorant : « – Astérix, comment allons-nous reconnaître des parents qui ne reconnaissent pas leur enfant ? » (se demande Obélix, comme toujours plein de bon sens, page 11) ; « – C'est pour une enquête, nous ne faisons que passer ! – C'est pas une raison pour nous faire trépasser ! » (lors de l'attaque du premier camp romain, page 14) ; « – Quand Mamelon vient nous servir à boire. » (faisant suite à une longue série de chants militaires et guerriers entonnés par Rosaépine, page 35) ; « – 'Appelle-toi ba'ba'a ... » (comme si le pirate Baba se nommait lui-même en récitant un célèbre poème de Prévert sur Brest, page 46).

Notons également une explication que donne Déboitemenduménix sur l'origine des alignements de menhirs de Carnac qui poussent comme des cailloux sur son terrain (page 19). Uderzo semble avoir oublié qu'une explication similaire avait déjà été donnée à propos du terrain d'Ordralfabétix dans Astérix en Hispanie.

Pour terminer, revenons à la spécificité de cet album donnant la part belle aux idées aussi innovantes qui déconcertantes d'Uderzo, au risque de fragiliser un univers cohérent et déjà bien établi.

Première innovation d'Uderzo : la paternité d'Astérix et sa vie de couple. Que se soit avec Obélix (avec qui il partage le même toit) ou avec Julius Épinedecactus / Rosaépine (un Romain travesti en femme qui est sa maîtresse supposée), Astérix est soupçonné d'être en couple et est contraint d'adopter un enfant. L'évocation de l'homosexualité supposée des deux héros – même si cette thèse n'est jamais avérée, les contrexemples abondent – n'aura jamais été aussi proche. Ainsi, Astérix, craignant la rupture et le départ d'Obélix après une dispute (page 22), lui avoue avec candeur : « mais tu sais très bien que chez moi, c'est chez toi ! ». C'est beau comme du Montaigne s'adressant à La Boétie !

Deuxième innovation d'Uderzo : La destruction totale du village par les flammes. Alors qu'ils ont essayé de détruire le village par tous les moyens depuis vingt-six albums sans jamais y parvenir, ici, une petite escouade de Romains commandée par Brutus y parvient sans problème. Il leur aura suffi d'installer quelques balistes à proximité du village pendant la nuit (page 41). En un rien de temps, le village bombardé est la proie des flammes et est totalement détruit.

Troisième innovation d'Uderzo : C'est César lui-même, tout juste débarqué de la Germanie Supérieure ou il était en campagne, qui récompense Astérix pour ses bons et loyaux services et va faire reconstruire le village gaulois au frais des Romains ! Rappelons-nous que le but des Romains depuis l'origine de la série a toujours été d'achever la conquête de la Gaule. Ils semblent ne pas se rendre compte qu'ils viennent justement d'y parvenir en rasant le village gaulois. Non seulement cette prise n'est pas fêtée comme il se doit, mais les « troupes du génie » vont restaurer le village et permettre de revenir à la situation antérieure ! (Cette pirouette m'en rappelle une autre du même genre, dans le Ciel lui tombe sur la tête, lorsque les souvenirs des Gaulois sont effacés façon Men in Black, circulez, il n'y a rien à voir !)

Quatrième innovation d'Uderzo : C'est le grand retour de Cléopâtre ! La Reine d'Égypte débarque sur les plages d'Armorique, 21 albums et 18 ans après Astérix et Cléopâtre (1965), en toute discrétion, perchée sur un pharaonique char en forme de sphinx à roulette, tracté par des rangées d'esclaves, dans la plus pure démesure hollywoodienne (page 47). Toute la scène est irréaliste et d'une outrance totale ! Mais dans la surenchère, on ne remarque que le nez de Cléopâtre.

Cinquième innovation d'Uderzo dans cet album atypique : pas de banquet au village ! Celui-ci en sera privé mais un banquet est néanmoins offert par Cléopâtre à bord de sa royale galère. Cette image constitue la vignette finale et remplace donc bien le traditionnel banquet organisé dans le village. le pauvre Assurancetourix se retrouve ligoté au mât pour qu'il n'y ait aucun doute possible, Obélix reçoit un cours particulier d'éducation sexuelle donné par Astérix, et, comme on est toujours dans la démesure, Idéfix hérite d'un os géant dont on ignore la provenance (page 48).

Hormis la première innovation, abordant le thème de la paternité et de la cohabitation de nos deux célibataires moustachus et en âge de se marier (dixit les femmes du village), qui ont pu donner lieu à des développements intéressants, on voit bien qu'Uderzo est en dérapage non contrôlé sur la fin.

Uderzo se lâche, en avançant quelques idées hors norme que n'auraient sans doute pas acceptées Goscinny. Cette liberté lui est acquise, bien sûr, mais il devrait faire attention à ne pas perdre ses lecteurs en route. Au fil des prochains albums, on le verra à nouveau lâcher prise, comme si les cordes du bon sens garantissant une oeuvre bien ficelée cédaient les unes après les autres. Ce tournant lui sera fatal avec le tête-à-queue final objet du tome 33 qui ne sera plus accepté par personne.
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