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EAN : 9782358801362
52 pages
Arola (04/06/2020)
4.56/5   8 notes
Résumé :
Un numéro consacré au street artiste anglais célèbre pour ses pochoirs. Ses oeuvres, qui utilisent des images humoristiques ou poétiques pour dénoncer les violences politiques et sociales, présentes dans les rues du monde entier, éveillent l'émotion et la réflexion des passants.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Merci à Babelio et à la revue Dada pour ce cadeau...
Un petit numéro dédié à l'artiste contemporain Bansky qui a récemment fait la une des actualités pour le vol d'une de ses oeuvres au Bataclan, crée en hommage aux victimes des attentats...
Si vous espérez voir sa trombine, dans ce magasine, c'est "rapè" ! Certes, il y a bien une photographie , mais le visage est flouté... Bansky demeure le plus célèbre des "anonymes", faisant mentir la célèbre citation de Wharhol sur le quart d'heure de célébrité. La célébrité , il s'en fout, ou plutôt, il s'en méfie , ou plutôt , il la maîtrise...
" Moins de place pour lui, plus de place pour son art".
Bansky , c'est avant tout un grand, un immense "communiquant".
Et pour communiquer , il communique .. sur tous les murs du monde, sur instagram et sur son site internet où il authentifie ses oeuvres.
Son style ? le street art.
Tags, pochoirs, fresques murales, tableaux : son sens de l'humour est partout et il saute aux yeux, ses messages claquent. " Il s'empare de l'actualité pour donner son regard sur les conflits de notre temps, et les errements de notre société." "Le monde selon Bansky" dénonce, alerte, met en miroir. " de Paris, à Londres, de New York , à Venise ou Bristol...
Trente trois pages pour résumer une oeuvre et un homme, c'est peu, mais la revue d'initiation à l'art, "Dada", fait bien le job, elle synthétise et on repart plus instruits... le but est atteint.

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Depuis les premières oeuvres de Banksy dans les années 1990, l'identité de l'artiste reste un mystère. Anglais originaire de Bristol, sa renommée est internationale : il voyage et sème ses messages illustrés partout dans le monde (Etats-Unis, Israël, France...).

Dans les actualités, je vois de temps en temps passer ses dessins (légendés ou non) qui me touchent, des anecdotes qui m'amusent (l'oeuvre de la fillette au ballon qui s'est auto-détruite juste après acquisition), d'autres qui m'émeuvent (le banc/traîneau du SDF, à Noël dernier).

Artiste engagé, Banksy dénonce la société de consommation en général.
Et, en particulier :
- la pub, qui pollue l'espace public (d'ailleurs il contre-attaque en reprenant les mêmes méthodes ; image & slogan chocs, visibles par tous, qui interpellent)
- l'organisation mondiale du capitalisme, basée notamment sur le travail d'enfants
- la pollution et le dérèglement climatique
- les maltraitances sur les animaux, au service de notre alimentation
- la politique
- la toute-puissance américaine, ses guerres (pour des raisons commerciales, toujours)
- le sort des migrants, des sans abri, des minorités
- le racisme...

Et fréquemment, il se gausse du monde de l'Art - spéculatif, réservé à une élite - alors que le sien s'adresse à tous, et s'offre, gratuitement, dans la rue.

Banksy a du génie pour servir ces belles idées : utilisation de pochoirs pour travailler rapidement en extérieur sans se faire attraper.
Son trait est fin, doux, les associations image/texte sont à la fois poétiques, drôles, choquantes. Il est inventif, percutant, cynique.

Voilà ce que j'ai (ré)appris dans le numéro de DADA qui lui est consacré.
Je découvre cette collection avec ce titre, qui m'a complètement séduite. Il faut dire que ce 'street artist' fascinant se prête parfaitement à la présentation - propos, messages, quelques oeuvres, des anecdotes...

• Merci Babelio, merci DADA ("première revue d'art pour toute la famille", aux éditions Arola).
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C'est dans les rues, sur les murs, que Banksy dépose/expose ses oeuvres.
Comme les publicitaires, il s'approprie l'espace public, mais pour l'embellir et dénoncer, et non pas pour vendre quoi que ce soit.
Ses message sont politiques. Il s'en prend ainsi à la société de consommation et à tous ses excès, à l'indifférence/l'inaction face à des drames et injustices (sort des Palestiniens, des migrants vers l'Europe, racisme, mauvais traitements envers les animaux…).
D'apparence simple, ses oeuvres sont astucieuses et percutantes.

Je découvre la revue DADA avec ce 245ème numéro.
Abordable et pédagogique, elle permet de faire la connaissance d'un artiste rapidement, en une trentaine de pages - et avec plaisir quand le personnage est aussi intéressant que Banksy.

Merci Ziliz.
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« … le mur est l'arme de choix pour riposter ».

Riposter.

Le mot claque.
Il dénonce les trop nombreuses dérives d'une société en mal être :
-consommation et publicité
-écologie
-souffrances des migrants
-humiliation d'un mur, etc…

Regardons, écoutons, lisons les pochoirs de Banksy, la liste se poursuit, interpelle, parle plus qu'une toile figée en un musée.
'
Le Mur s'offre à l'artiste et offre l'oeuvre gratuitement comme il le souhaite aux passants.

Mystère autour de Banksy, paris lancés.
La démarche de l'anonymat, la présence sans y être le rendent populaire.
Sans qu'il l'ait voulu le marché de l'art ou le vandalisme n'hésitent pas à bafouer ce que l'artiste poursuit : conscientiser chacun, amener une réflexion et une reprise en main d'une liberté d'actions et de pensées anéanties par cette société inductrice de comportements destructeurs.

Un véritable artiste, un « artiviste » qui s'engage et nous engage à poser un autre regard sur la manipulation politique, humanitaire et consumériste.

La Revue Dada, une fois de plus, en quelques pages et quelques activités réussit son pari de présenter aux jeunes et moins jeunes un artiste.
La revue est plaisante, claire, c'est un plaisir et je l'en remercie ainsi que Babelio de m'avoir permis cette découverte.
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Un numéro de la revue Dada parfait pour découvrir l'oeuvre du street artiste Banksy.
Y sont abordés plusieurs aspects du travail de l'artiste : ses particularités, ses combats (consommation de masse, capitalisme, publicité, politique, conflits...), ses moyens d'expression sur l'actualité et le monde, ses façons de bousculer les codes.
On en apprend aussi plus sur l'art urbain en général, l'art du pochoir, l'organisation d'événements éphémères.

Un abécédaire permet de compléter la culture du lecteur et des ateliers de mises en pratiques sont aussi proposés (pochoir et détournement de pub).

En fin de magazine, on trouve une petite bande dessinée sur Nicolas Poussin et des informations sur l'actualité artistique.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Banksy nous met face à nos propres responsabilités quitte à choquer... A New York, en 2013, il a signé une création percutante. Un camion sillonnait les rues avec à son bord des dizaines d'animaux en peluche : moutons, cochons, vaches, singes et autres pandas. Les peluches, animées par des marionnettistes cachés, émettaient en bougeant d'atroces bruitages d'animaux en souffrance, à l'image des bêtes entassées dans les camions les transportant vers l'abattoir.
(p. 11)

>> https://www.youtube.com/watch?v=WDIz7mEJOeA
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• F comme Fresque.
Dénonçant avec humour le traitement fait aux oeuvres de street art, Banksy a réalisé en 2008 un grand pochoir représentant un homme détruisant une fresque de Lascaux au Karcher (Whitewashing Lascaux) ! Une manière de rappeler que le street art s'inscrit dans une tradition millénaire de la fresque, et que l'on devrait peut-être réfléchir avant de tout effacer...
(ABCD'Art - p. 32)

>> voir ici : http://street-art-story.com/origines-street-art/
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Le graffiti est une arme internationale.
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Ceux qui défigurent vraiment nos paysages sont les entreprises qui gribouillent des slogans sur les immeubles et les bus pour nous faire nous sentir inadaptés, sauf si on achète leur truc.

Banksy
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Shorty !
The lifestyle you ordered is currently out if stock

(Désolé !
Le mode de vie que vous avez commandé n'est plus en stock actuellement.)
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