Candice UlrikGoing wild tome 3 sur 4
/5 6 notes
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Résumé :
« Méfie-toi du Loup qui te tourne le dos, car est bien moins dangereux celui qui te montre les crocs. »
Alors que les pattes assassines de l’Aboyard foulent, insolentes et cruelles, les territoires lupins du Massif central, les meutes de Saint-Leu et du Nord crient alliance.
Mais comment faire front commun quand méfiance et suspicion imprègnent les fourrures de la Louve Nourricière et du Loup Enragé ?
Le clan Papadakis est sur le... >Voir plus
Alors que les pattes assassines de l’Aboyard foulent, insolentes et cruelles, les territoires lupins du Massif central, les meutes de Saint-Leu et du Nord crient alliance.
Mais comment faire front commun quand méfiance et suspicion imprègnent les fourrures de la Louve Nourricière et du Loup Enragé ?
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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L'abominable Aboyard continue de sévir, et malgré l'alliance de la meute de Saint-Leu et de celle du Nord il reste insaisissable et semble disposer de capacités inouïes.
Le clan de chasseurs Papadakis est sur le pied de guerre, ils ont sauvé in-extremis la vie de Sébastien, le meilleur ami de Stephen, et sont à la recherche de la louve qu'ils ont blessé pour la supprimer.
Mystères, non-dits et antagonismes s'accumulent et leur résolution patauge …
L'autrice entasse les cadavres sans qu'on semble s'en inquiéter, ni même qu'on apprenne d'où ils proviennent ni dans quelles circonstances ils ont disparu, rien d'anormal de trouver une dizaine de cadavres dans le cimetière d'un village abandonné, n'est-ce pas ? Nous en sommes au troisième tome et nous n'avons toujours aucune idée de qui ou quoi est ce fameux Aboyard, et malgré alliance, patrouilles et autres il reste insaisissable, au début du tome Sébastien, meilleur ami de notre héros se fait tailler un steak par son ex, Isabeau la méchante louve et les terribles chasseurs la recherche pour lui faire la peau, mais l'autrice semble être passé à autre chose, à moins qu'ils ne soient vraiment pas doués, ils sont incapable de la retrouver dans le village, pourtant elle ne se cache pas !
Ça part dans plusieurs directions, les personnages définis comme proches n'interagissent pas, un cloisonnement infranchissable semble séparer personnages et actions, on dirait que l'autrice se lance dans une narration pour l'abandonner et partir sur autre chose en évitant soigneusement de les mêler. Il y a aussi beaucoup de retours sur les tomes précédents, on a même droit à un long passage larmoyant au cimetière, suivi d'un autre dans un autre cimetière, plus court il est vrai, des occasions supplémentaires de revenir sur les tomes précédents. Les personnages se multiplient sans prendre vraiment vie, les chasseurs sont stéréotypés à l'extrême, un mystérieux guérisseur se joint à eux, on n'en sait pas grand chose, une façon d'essayer d'entretenir le mystère, les membres de la meute du Nord sont des armoires à glace, sanguins et pas très futés, il arrive un moment où on aimerait que tout ce monde se bouge un peu les fesses. Coté romance ça roule à peu près, du moins jusqu'aux dernières pages où c'est la cata, on peut se demander pourquoi.
Au final nous avons en main un roman pour ados qui se dévergonde un peu, l'érotisme montrant timidement le bout de museau, un scénario confus, décousu et incohérent, des longueurs, des personnages qui manquent de profondeur, malgré leurs incessantes cogitations et ça manque cruellement d'action et de logique dans la narration. Cette série pourra continuer sans moi, j'ai vraiment eu des difficultés à m'accrocher, mais nul doute que d'autres prendront leur plaisir …
Le clan de chasseurs Papadakis est sur le pied de guerre, ils ont sauvé in-extremis la vie de Sébastien, le meilleur ami de Stephen, et sont à la recherche de la louve qu'ils ont blessé pour la supprimer.
Mystères, non-dits et antagonismes s'accumulent et leur résolution patauge …
L'autrice entasse les cadavres sans qu'on semble s'en inquiéter, ni même qu'on apprenne d'où ils proviennent ni dans quelles circonstances ils ont disparu, rien d'anormal de trouver une dizaine de cadavres dans le cimetière d'un village abandonné, n'est-ce pas ? Nous en sommes au troisième tome et nous n'avons toujours aucune idée de qui ou quoi est ce fameux Aboyard, et malgré alliance, patrouilles et autres il reste insaisissable, au début du tome Sébastien, meilleur ami de notre héros se fait tailler un steak par son ex, Isabeau la méchante louve et les terribles chasseurs la recherche pour lui faire la peau, mais l'autrice semble être passé à autre chose, à moins qu'ils ne soient vraiment pas doués, ils sont incapable de la retrouver dans le village, pourtant elle ne se cache pas !
Ça part dans plusieurs directions, les personnages définis comme proches n'interagissent pas, un cloisonnement infranchissable semble séparer personnages et actions, on dirait que l'autrice se lance dans une narration pour l'abandonner et partir sur autre chose en évitant soigneusement de les mêler. Il y a aussi beaucoup de retours sur les tomes précédents, on a même droit à un long passage larmoyant au cimetière, suivi d'un autre dans un autre cimetière, plus court il est vrai, des occasions supplémentaires de revenir sur les tomes précédents. Les personnages se multiplient sans prendre vraiment vie, les chasseurs sont stéréotypés à l'extrême, un mystérieux guérisseur se joint à eux, on n'en sait pas grand chose, une façon d'essayer d'entretenir le mystère, les membres de la meute du Nord sont des armoires à glace, sanguins et pas très futés, il arrive un moment où on aimerait que tout ce monde se bouge un peu les fesses. Coté romance ça roule à peu près, du moins jusqu'aux dernières pages où c'est la cata, on peut se demander pourquoi.
Au final nous avons en main un roman pour ados qui se dévergonde un peu, l'érotisme montrant timidement le bout de museau, un scénario confus, décousu et incohérent, des longueurs, des personnages qui manquent de profondeur, malgré leurs incessantes cogitations et ça manque cruellement d'action et de logique dans la narration. Cette série pourra continuer sans moi, j'ai vraiment eu des difficultés à m'accrocher, mais nul doute que d'autres prendront leur plaisir …
Citations et extraits (7)
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Après avoir été secouru par les Papadakis, le clan de Petra, Sébastien en avait beaucoup appris sur les monstres tels qu’Isabeau, les loups-garous. Il restait profondément marqué par leur dernière rencontre, que ce soit dans sa chair ou dans sa tête. Il en faisait des cauchemars toutes les nuits, des rêves atroces qui avaient réveillé la bête qui l’avait poursuivi durant toute son enfance. Leurs deux figures inhumaines, si semblables, se mélangeaient, le persécutaient, le tourmentaient, le violentaient, et il se réveillait dans un hurlement sourd, ses mains trouvant généralement les cicatrices sur son cou, qu’il masquait grâce à des foulards ou des cols roulés, et il lui fallait plusieurs longues minutes pour retrouver son souffle. Il refusait de vivre ainsi. Il lui fallait retrouver Isabeau. Il devait empêcher le monstre de faire plus de victimes. Maintenant qu’il avait été confronté à cette créature, ces crocs acérés, ce cœur haineux, il ne pouvait détourner les yeux, oublier.
— Quelques secondes ? se moqua Jason. S’il y a bien une chose que j’ai apprise sur ton compte, c’est qu’un petit bisou mène à un autre petit bisou qui précède un autre petit bisou, et ainsi de suite jusqu’à ce que mort s’ensuive.
— Tu exagères, bouda Stephen en croisant les bras.
C’était un comble, ça ! Il fallait presque qu’il supplie son petit ami pour avoir un petit bisou de rien du tout, et cela après quatre longs jours d’absence. De quoi se sentir désiré, vraiment. À ce rythme-là, l’abstinence le guettait. Il pouvait aller pointer aux ordres ! Ou alors, son guide lui faisait-il payer le fait qu’il se soit frotté de trop près à un autre que lui ? Il n’était pas cruel à ce point !
Jason glissa un doigt sous son menton pour que leurs regards se croisent de nouveau.
— Je n’ai pas dit que cela me déplaisait, souffla-t-il, mais j’ai toujours eu du mal à me contenter d’un petit bisou.
— Tu exagères, bouda Stephen en croisant les bras.
C’était un comble, ça ! Il fallait presque qu’il supplie son petit ami pour avoir un petit bisou de rien du tout, et cela après quatre longs jours d’absence. De quoi se sentir désiré, vraiment. À ce rythme-là, l’abstinence le guettait. Il pouvait aller pointer aux ordres ! Ou alors, son guide lui faisait-il payer le fait qu’il se soit frotté de trop près à un autre que lui ? Il n’était pas cruel à ce point !
Jason glissa un doigt sous son menton pour que leurs regards se croisent de nouveau.
— Je n’ai pas dit que cela me déplaisait, souffla-t-il, mais j’ai toujours eu du mal à me contenter d’un petit bisou.
Nerveusement, Sébastien passa ses doigts sous le duvet de son col roulé. Les pâles cicatrices qui zébraient sa peau hâlée lui rappelleraient à jamais qu’il avait failli connaître le même sort. Il fit la grimace quand le visage de celle qu’il avait tant aimée, ce visage angélique et humain, lui traversa l’esprit. Il déglutit péniblement. Il avait la sensation de sentir encore ses crocs plantés dans sa gorge, ses voies respiratoires étaient soudain prises dans un étau invisible.
Ah, mon petit loup, tu es humain, voilà tout.
Elle avait joué avec lui comme le chat joue avec la souris ; sournoise, cruelle, létale. Le monstre n’était pas sous son lit ; il n’en était pas moins terrifié pour autant. Car, même dans ses pires cauchemars, le monstre n’avait pas eu visage humain.
Ah, mon petit loup, tu es humain, voilà tout.
Elle avait joué avec lui comme le chat joue avec la souris ; sournoise, cruelle, létale. Le monstre n’était pas sous son lit ; il n’en était pas moins terrifié pour autant. Car, même dans ses pires cauchemars, le monstre n’avait pas eu visage humain.
Pour une fois, Stephen aurait dû laisser son loup le guider. Se rendre au cimetière de Saint-Leu avait été une grossière erreur. Si ses poumons ne pouvaient plus subir les caprices de sa bête noire, ses bronches pourtant semblaient obstruées par une accumulation de tristesse, d’amertume, de dépit. Cette visite lui avait laissé un goût d’inachevé en bouche. Il lui avait été impossible de dire au revoir à ses amies, de se délester du poids de leur absence. Au lieu de quitter ce lieu de repos éternel plus léger, prêt à aller pleinement de l’avant, il avait l’impression d’avoir fait un grand bond en arrière, d’avoir sombré dans une eau terne et boueuse, tous ses mauvais souvenirs, telle une vase toxique, refaisant surface.
Plus, plus, plus, exigeait le loup de Stephen. Tout, tout, tout, réclamait son cœur. Leurs souffles se mêlaient, leurs mains s’emmêlaient et ils se lovaient l’un contre l’autre : des échanges passionnés, tissés de caresses maladroites et pressées. Leurs doigts, impatients, découvraient une peau brûlante et sensible, leurs dents animales et possessives mordillaient, taquinaient. Ils s’imprégnaient l’un de l’autre, un juste retour à l’équilibre des choses ; leurs odeurs se juxtaposaient, se mélangeaient, juste la senteur de leurs deux peaux, fraîches, musquées et printanières au cœur d’une forêt figée par un automne rigoureux. Rien qu’eux deux…
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