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EAN : 9782757852866
432 pages
Points (19/11/2015)
3.88/5   97 notes
Résumé :
A Hollows, petite ville de l'Etat de New York, Lana Granger, étudiante à l'université, vit depuis des années dans le mensonge sous une fausse identité. Quand elle se fait embaucher comme babysitter auprès de Luke, un adolescent manipulateur et pervers, elle croit avoir trouvé son alter ego. Bientôt elle se retrouve suspectée par la police d'être impliquée dans la disparition de sa meilleure amie.
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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L'appel du mal.
- Comment ?
Beethoven.

Bien moins talentueux instrumentalement parlant, encore qu'au triangle acoustique, je touche ma modeste bille, mais avec une audition frôlant outrageusement l'oreille absolue, je crois pouvoir affirmer, sans trop me faire mousser, constituer le coeur de cible visé par ce Unger, contrairement à l'ami Amad' qu'était sourd comme un pot.

Appel parfaitement reçu, Lisa, je répète, appel parf...

Lana Granger doit composer avec un passé compliqué et un présent aux faux airs de siamois.
Y a des karmas, comme ça.
Consulter, c'est bon pour le moral, c'est bon bon, mais se changer les idées en décidant de garder un branl.., un p'tit bonhomme de 11 piges pourrait constituer un dérivatif constructif à cette étudiante névrosée.
Dans la phrase ci-dessus, y a "pourrait".
Oublions cette éventualité car cette décision s'avérera être la pire de sa toute jeune existence.

D'une construction diabolique, l'appel du mal joue avec nos nerfs en proposant diverses pistes sans véritablement fournir de boussole performante à un lecteur qui se trouvera méthodiquement fort marri, le cul entre deux chaises, bref, complètement largué, la tête dans le seau.
Bien difficile de trier le vrai du faux, d'étiqueter un tel comme vil salopiot alors que l'autre s'auréolerait d'une grâce salutaire.
Non. Lisa ne mange pas de ce pain là.
Instaurer un doute persistant sur l'éventuelle personnalité contrariée de ses protagonistes semble lui sied à ravir et nous itou.
Ceci dit, faut aimer le brouillard. le vrai, le dur, l'épais à découper à la tronçonneuse 48 dents.
Je l'avoue, j'étais pas équipé. J'ai rien vu venir avant le dénouement.
C'est le regard un peu perdu que j'ai refermé ce premier Unger, bien heureux de ne pas être resté sur ma faim et pressé d'en découdre une nouvelle fois avec les neurones sadiques d'une auteure à la psychologie divinement perverse.

Quelqu'un vendrait sa tronçonneuse ? C'est pour un ami...
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'L'appel du mal' est un excellent thriller psychologique, réussi comme ces quelques épisodes de séries télé qui vous empêchent de dormir et vous hantent longtemps. Ne vous méprenez pas, ce n'est pas une comparaison ironique que je fais, je suis sérieuse, j'ai pensé constamment à ma série fétiche 'Esprits criminels' pendant la lecture.

Il n'y a pourtant pas de profilers ou de véritable enquête dans 'L'appel du mal', juste une armée de psychopathes en goguette autour de Lana, étudiante en psychologie passablement traumatisée et paumée, et baby-sitter d'un adolescent en grande difficulté... Les chapitres alternent entre le quotidien de Lana, le journal intime mystérieux écrit par la maman d'un enfant différent et quelques flashbacks effrayants de meurtres ou d'enterrements...

Résultat : une lecture fondamentalement flippante (oui, encore une fois j'ai allumé toutes les lumières pour aller à la salle de bain alors que je n'étais pas seule chez moi) et totalement addictive (impossible de dormir sans connaître la fin, donc 400 pages en une longue soirée), soit exactement ce que j'attends d'un bon thriller en livre, en film ou à la télé. Bref, je me suis régalée pour ma première (mais certainement pas dernière) lecture d'un roman de Lisa Unger.

Plaisir de lecture, mais également plaisir de recevoir un livre Masse critique qu'on aime vraiment et de pouvoir en faire une critique sincèrement élogieuse, sans se poser de questions... Je remercie donc chaleureusement Babelio et les éditions Toucan noir.
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Participant comme chaque année au challenge ABC ,la lettre U est clairement toujours compliquée à honorer. Cette année, mon choix s'est porté sur une auteure de thriller, Lisa Unger. J'ai d'ailleurs réalisé par la suite que j'avais déjà lu deux de ses livres. L'un m'avait bien plu, contrairement au suivant.
Cela faisait un bon moment que je n'avais pas lu un thriller au sens propre du terme, préférant de plus en plus les romans noirs ou les whodunit, dans un souci de crédibilité.
Finalement, après avoir tourné la dernière page de ce livre, je dois reconnaître que j'ai passé un bon moment de lecture.
Alors, oui, il y a un peu beaucoup de coïncidences et de rebondissements, mais l'histoire est suffisamment bien racontée et l'intrigue bien ficelée pour que j'adhère à cette lecture.
De plus, j'avoue que je me suis faite baladée. Lisa Unger cultive l'ambiguïté et les fausses pistes ce qui fait que j'ai eu quelques surprises au fur et à mesure de ma lecture.
Parlons un peu de l'histoire.
Lana Granger, jeune étudiante en psychologie dans une petite fac veut arrondir ses fins de mois. Elle va se retrouver à travailler comme baby sitter. Cependant, très vite, elle va réaliser que le jeune Luke est un enfant inquiétant. Très inquiétant.
La jeune femme commence à perdre ses repères quand une de ses amies disparaît mystérieusement. Est-ce que le passé de Lana a quelque chose à voir avec cette disparition ?


Challenge Mauvais Genres 2023
Challenge ABC 2022/2023
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Les Hollows, une petite ville tranquille au nord de l'Etat de New York, entourée de bois sombres qui semblent empiéter jusque sur les maisons. Une université où Lana Granger étudie la psychologie. Une petite annonce pour du baby-sitting.Une mère, Rachel Kahn, débordée par le comportement de son fils Luke de onze ans.
Les ingrédients sont là, simples, et le talent de Lisa Unger est d'en faire un suspense qui va monter crescendo pour vous mener d'étonnements en surprises, de découvertes en rebondissements jusqu'à une fin subtile et complètement inattendue.
Dès les premières pages le lecteur est happé par une sorte de malaise ambiant, on devine que Lana a un lourd passé et la rencontre avec le jeune Luke ne va pas se passer sans problème. Mais jusqu'où va mener cette confrontation ? Qui tire finalement les ficelles de ces jeux de plus en plus macabres ?
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« La proie se rend-elle complice de sa mort ? N'est-on pas séduit, d'une certaine façon, par la grâce voire l'âme dangereuse du prédateur ? Ne voit-on pas dans ses yeux quelque chose qui titille notre curiosité, qui nous attire, qui va même jusqu'à nous hypnotiser ? Oui, je crois qu'on se laisse sciemment tenter par le danger. Quand on se tient au bord d'un précipice et qu'on baisse le regard au sol, qui parmi nous n'a jamais imaginé basculer volontairement et faire la chute mortelle qui nous attendrait ? On ne ressent pas uniquement de la terreur à cette pensée, mais aussi un petit frisson d'excitation, non ? Ou bien est-ce que je suis la seule à voir les choses ainsi ? » (p. 47)

S'il n'avait été de la mention de Dennis Lehane « Superbement réussi » accolée à ce thriller d'une auteure américaine que je n'avais encore jamais lue, ainsi que de devoir trouver un auteur dont le nom de famille commence par un U afin de valider un challenge, je serais fort probablement passée à côté de ce titre, ce qui aurait été bien dommage, tant il m'a fait passer un bon moment de lecture. Qui est Lana Granger, cette jeune étudiante universitaire en psychologie qui se terre sous une fausse identité à Hollows, dans l'état de New York, en raison d'une histoire familiale tragique, et autour de laquelle des disparitions semblent s'accumuler ? Singulière et mystérieuse, d'emblée on comprend que la vérité, si tant est qu'elle existe, se cache dans ce qui est tu, ce qui donne envie, de façon assez efficace, d'en savoir davantage. La force du roman réside dans la personnalité de cette dernière, bien plus peut-être que dans sa construction, qui alterne de façon assez classique entre le récit de Lana quant à la disparition de son amie Beck et à la relation inquiétante qui se noue avec le jeune garçon perturbé qu'elle garde, et un journal dont on ne connaît pas l'auteure. Si j'ai deviné certains aspects du roman assez facilement, il devient difficile de démêler qui manipule qui dans cette histoire qui met de l'avant les troubles de conduite chez les enfants (pour ne pas dire la psychopathie), et j'ai eu quelques surprises que je n'avais pas vues venir, des rebondissements qui finalement restent acceptables.
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Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
J'ai repensé à Gregg. Il n'avait plus jamais été pareil depuis la disparition d'Elizabeth. Même aujourd'hui, il était plus maigre et respirait beaucoup moins la joie de vivre qu'auparavent. Quand la tragédie nous touche, elle estompe les couleurs, elle ôte l'éclat. On sait tous, bien sûr, que le monde tend à la destruction, que tout dépérit et s'effondre. Mais on s'imagine toujours qu'on a largement le temps avant que ça arrive. Quand quelqu'un qu'on aime vient soudainement à mourir, de la façon la plus tragique qui soit, on aperçoit alors la courbure de la terre. On a toujours su qu'elle était ronde, cette sphère sous contrôle qui flotte dans l'espace. Mais quand on voit l'un de ses contours se dessiner à l'horizon, ça change vos perspectives sur tout le reste.
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Tout le monde déteste les femmes qui ne souhaitent pas donner naissance à un deuxième enfant, comme si, d'une certaine façon, elles cherchaient à se dérober de leur impératif biologique. J'aime mon fils, plus que ma propre vie. Mais j'aime encore plus l'enfant que je ne porterai pas. J'aime cet enfant beaucoup trop pour l'intégrer à cette famille dont les gènes sont empoisonnés.
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La proie se rend-elle complice de sa mort ? N'est-on pas séduit , d'une certaine façon, par la beauté, la grâce, voire l'âme dangereuse du prédateur ? Ne voit-on pas dans ses yeux quelque chose qui titille notre curiosité, qui nous attire, qui va même jusqu'à nous hypnotiser ? Oui, je crois qu'on se laisse sciemment tenter par le danger.
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S'il vous plaît , s'il vous plait , je vous en supplie , faites qu'ils aient tous raison? Faites que tout ça vienne de moi. Faites que quelque chose cloche chez moi. Un truc basique , qui peut être résolu facilement et rapidement. Je vous en supplie , faite qu'il y ait quelque chose qui cloche chez moi et surtout pas chez mon fils.
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Quand notre enfant souffre, on ressent un mal qui ne s'évanouit que lorsque les larmes ont séché et que le sourire lui revient.
J'imagine que c'est ce que ressentent les parents d'un enfant normal. Moi aussi, je suis impuissante. Impuissante à protéger les autres de mon fils.
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Videos de Lisa Unger (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lisa Unger
6 oct. 2021 Lisa Unger joins Carol to talk about her new novel, LAST GIRL GHOSTED, which is her 19th book.
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