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Critique de Mimeko


Yuasa Joji un artiste peintre, marié à Matsuyo, un enfant dont il ne se soucie guère, son mariage bat de l'aile, est en pleine déroute affective. Il se fait d'abord harceler par Takao, une jeune fille obsessionnelle mais c'est Tsusyuko l'amie discrète qui l'attire et dont il va - croit-il - tomber amoureux mais la famille de la jeune fille ne l'entend pas ainsi. Éconduit, c'est Tomoko, une toute jeune fille à la santé fragile, et surtout l'accueil de la famille dans laquelle il se sent pour la première fois, réconforté et apprécié, qui va lui extorquer le mariage alors qu'il n'est pas encore divorcé. Mais Tomoko n'est pas tout à fait la jeune fille frêle qu'elle laisse paraître. le mariage célébré, la belle disparaît mais pas seule...

Marivaudage à la japonaise qui tourne au vaudeville avec comme personnage central Yuasa, un Dom Juan un peu veule, un peu lâche mais très naïf, qui se laisse bercer par les paroles de l'une ou de l'autre, un homme faible affectivement mais qui ne s'aperçoit pas qu'il est constamment le jouet des femmes qui le manipulent tour à tour...
Chiyo Uno, une auteure comparée à Colette, s'amuse dans cette Confession amoureuse à décrire les affres et déboires amoureux de Yuasa, sur un ton badin mais qui au final, tourne à l'amertume, avec un homme qui ne sait plus très bien qui il est et qui l'aime vraiment.
Confession amoureuse est une peinture des moeurs dans le Japon des années trente surprenante d'actualité et de modernité, le ton se veut léger, le style est agréable mais au final ce roman n'est pas très marquant et m'a laissée un peu sur ma faim peut-être à cause de ce héros pas très consistant...
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