J'ai trouvé ce roman compliqué à lire pour plusieurs raisons.
Le thème de la disparition d'enfant me met toujours mal à l'aise, encore plus depuis que je suis maman et j'ai vraiment beaucoup de réticence à commencer un roman quand ce thème est abordé. Je n'en lis quasiment jamais.
Les raisons soupçonnées de ces enlèvements.
J'ai dû m'y prendre à plusieurs fois, je me suis finalement accrochée mais que cette lecture a été pénible ! le thème tant redouté n'a pas été si pénible car peu détaillé après le premier quart. Trop de longueurs, des interventions incompréhensibles, trop de cachotteries.
Le seul point positif a été l'explication de rituels aborigènes mais arrive bien trop tard et trop succinctement pour me faire oublier les 300 pages précédentes.
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« le bras cassé, un torticolis, une commotion quelconque et une cheville foulée », p. 101. Plaignons cette victime, qui séjournera un certain temps à l'hôpital. Plaignons cette jeune policière. Elle le dit elle-même, elle a été forcée de mettre son agresseur dans cet état !
Alice est l'auxiliaire efficace de Bony dans cette enquête. Là où des hommes ont échoué, notamment à poser les bonnes questions, une femme, qui a élevé ses frères et soeur orphelins, remarque des détails, s'interroge sur des faits qui sont passés totalement inaperçus. Quatre nourrissons ont été enlevés, pensez aux jeunes mamans éplorées !
Et bien justement non, et c'est ce qu'Alice remarque en premier. Les jeunes mamans ne sont pas éplorées, certaines ne se donnent même pas la peine de faire semblant, une autre en fait bien trop, la troisième n'est même pas interrogée, elle qui était plus préoccupée (comme plusieurs autres mères) par l'ingestion de sa dose quotidienne d'alcool. Les points communs entre ses enfants ? Ils étaient bien soignés, mais négligés. Après tout, quand une femme a un bébé, que peut-elle souhaiter de mieux ? Ce n'est pas de moi, ni de Bony et Alice, mais d'un chercheur un peu doux-dingue, qui hante les pages de ce roman et, dépourvu d'enfants, a cependant des idées bien arrêtées sur la maternité. Qui d'autres partage son avis ?
Autre indice, et pas des moindres : tous les enfants enlevés sont des garçons. Et si le kidnappeur n'est pas un proche, vous avouerez qu'il faut avoir l'oeil pour distinguer un garçon d'une fille à cet âge-là ! Ce « choix » paraît d'autant plus inquiétant à Bony, et permet – un temps – aux langues de se délier.
Mais ce n'est pas une enquête facile pour Bony même si sa réputation ne sera pas prise en défaut. Et ce n'est pas Alice qui dira le contraire : il est bon de suivre les conseils de Bony.
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un opus modérément réussi, mais le charme de ce bon vieux Bony agit toujours
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Nous sommes arrivés dans ce pays et nous avons conquis par les armes et le poison. Quel fondement pour notre fierté nationale, aujourd'hui! Nous avons pris à l'aborigène son pays et la nourriture qu'il lui fournissait. Pire encore, nous lui avons pris son esprit et l'avons foulé dans la poussière, ne laissant à cet homme qu'une voix pitoyable pour gémir : « Donne à manger. » Lorsque le meurtre pur et simple n'a plus été toléré, nous avons jeté à l'aborigène affamé un morceau de viande et une livre de farine, et nous lui avons ordonné de filer. Quelle merveilleuse nation chrétienne nous constituons, n’est ce pas ?
- Contre les effets du sherry, j'ai prévu de déguster la moitié de ce pot de beurre
Il y avait peut-être du bon dans les méthodes musclées de la police américaine ou même dans celles de la police hongroise. Mais non, après tout. Les méthodes britanniques, plus lentes, accumulaient les obstacles et soutenaient ainsi l'intérêt des enquêteurs.
Arthur Upfield :
crime au sommetOlivier BARROT se trouve toujours dans les Blue Mountains en Australie pour présenter son panorama des écrivains australiens. C'est depuis un promontoire qu'il présente aujourd'hui sa
chronique consacrée au romancier
Arthur UPFIELD et à son dernier
roman "
crime au sommet" paru dans la collection "10/18 grands
détectives".