Que c'est agréable de lire un livre bien écrit. Et celui-ci l'est, indéniablement.
Jacques Bartel se découvre, dès quinze ans, une passion pour
Proust.
Passion qui ne va que grandissant puisqu'il deviendra chercheur en littérature à « l'association proustienne ».
Passion qui va le rendre asocial.
Il ne se passe pratiquement rien dans ce roman, et pourtant, on ne s'ennuie pas une seconde. L'atmosphère elle-même est proustienne, mais dans un contexte et un ton contemporains.
Proust n'est pas ma tasse de thé (quoique…. y tremper une bonne madeleine…. de Commercy bien sûr). J'ai retenté de le relire il y a peu, mais sans succès.
Et malgré ça, j'ai beaucoup aimé ce livre et passé un excellent moment.
Un style intelligent, fin et délicat. Un ton plein d'humour ; les questionnaires de
Proust appliqués aux personnages, par exemple.
Un premier roman des plus réussis, et je présume qu'il doit être très agréable et enrichissant d'avoir un professeur de lettres comme
Michaël Uras.
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