AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Happy tome 1 sur 15
EAN : 9782809412864
224 pages
Panini France (07/04/2010)
3.88/5   49 notes
Résumé :
Depuis la mort de ses parents, Miyuki Umino élève seule ses frères et soeurs. Un beau jour, elle reçoit la visite de deux yakusas qui lui demandent le remboursement d'une dette de 250 millions de yens contracté par son frère aîné dont elle est sans nouvelles. Pour échapper à la prostitution, elle quitte le lycée et décide d'entamer une carrière de joueuse de tennis professionnelle. Douée dans cette discipline, elle a déjà remporté de nombreux prix cependant maintena... >Voir plus
Que lire après Happy, tome 1Voir plus
Billy Bat, Tome 1 par Nagasaki

Billy Bat

Takashi Nagasaki

3.98★ (2315)

20 tomes

Une sacrée mamie, tome 1 par Shimada

Une sacrée mamie

Yoshichi Shimada

4.43★ (3263)

11 tomes

Gisèle Alain, tome 1 par Kasai

Gisèle Alain

Sui Kasai

3.88★ (431)

5 tomes

Soil, tome 1  par Kaneko

Soil

Atsushi Kaneko

3.68★ (510)

11 tomes

Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
3,88

sur 49 notes
5
4 avis
4
6 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Je suis devenu un inconditionnel d'Urasawa en découvrant une autre série issue de sa production, Pluto.
Happy ! est une série qui n'a aucun recours au fantastique ou à la science fiction, ce n'est pas non plus une histoire d'anticipation.
Il s'agit juste de l'histoire d'une jeune fille qui veut faire vivre sa famille et sortir son grand frère des ennuis qu'il a avec des yakuzas en gagnant de l'argent par le tennis.
Sous un dessin très classique, les originalités de l'histoire et du développement des personnages sont nombreuses et amusantes.
La première des originalités est sans doute que l'héroïne ne veut pas devenir une tenniswoman de stature mondiale pour l'amour du jeu, mais pour l'argent. Et perversion assumée du scénario, même si elle ne cache pas cette volonté, il le fait avec une innocence confondante.
La beauté du jeu ? Aucun intérêt, seule la victoire est belle. Mais pas pour la gloire, la renommée, l'amour du public, juste pour l'argent. Mais attention, pas l'argent pour l'argent, pour amasser toujours plus, non. Urasawa oblige son héroïne a gagné de l'argent pour faire vivre sa petite soeur et ses deux petits frères et pour sauver son grand frère des mains meurtrières d'une bande de yakuzas.
L'innocence de l'héroïne ? Urasawa est d'une perversion totale car si le lecteur connait les buts de l'héroïne, il est presque le seul à le savoir. Tous les autres, ses adversaires de tennis (à une exception prêt), son entraineur (un petit bonhomme vicieux et vulgaire, mais pas seulement) le public s'acharnent pour détruire les rêves de cette jeune fille. Son innocence confine à la bêtise par moments, notamment quand elle ne s'aperçoit pas de la fausseté et de la méchanceté de ceux qui se disent ses amis.
La bonne entente entre les joueurs ? Une vaste blague où tous les coups sont permis, surtout les plus bas.

Même si par moment j'avoue ressentir une grande exaspération face à l'aveuglement de l'héroïne, je reconnais qu'Urasawa sait, comme peu d'auteurs, vous manipuler pour vous donner envie de crier à votre livre : "Mais réagis bécasse !!!!"

C'est jubilatoire.
Commenter  J’apprécie          60
Miyuki est une jeune fille impliquée, qui doit élever ses frères et soeurs . Malheureusement l'ainé s'est attiré des ennuis et doit une forte somme à des yakusas. Ceux ci viennent menacer la jeune fille et veulent la prostituer pour récupérer leur argent. Mais elle a une autre idée, très douée au tennis, elle décide gagner tournois sur tournois pour amasser le plus d'argent.
Une intrigue plutôt cocasse qui met en place une jeune fille altruiste face à la concupiscence des hommes qui décide de passer par une autre voie, celle du sport. Les gags récurrents à la limite de la scatologie (voire carrément) ne sont pas réellement du meilleur gout (pour moi) mais il faut reconnaitre que la graphisme d'Urasawa reste impeccable, que la narration est extrémement bien faite : les matchs de tennis sont vivants, emprunts de détails réalistes et la tension générée par les rebondissements nous fait tourner les pages rapidement pour aller jusqu'au bout de l'action.
Ce n'est pas le meilleur d'Urasawa, l'intrigue est parfois lourde mais le
personnage de l'héroine est précis et cinématographique. Rien que pour cela, cela vaut le coup de lire cette série (pour ceux aussi qui aime ce type d'humour!!).
Commenter  J’apprécie          30
Sûrement l'un des titres que j'ai le plus aimé pour la saison 2010.
Miyuki est une jeune fille, certes candide, volontaire, brave et droite. La famille est ce qu'elle protège plus que tout. A la mort de ses parents, bien qu'étant jeune, elle s'occupe de ses deux frères et de sa soeur (tous entre 4 et 7 ans) toute seule alors qu'elle même va encore au lycée.
Son grand frère qui était censé veiller sur eux part un jour, sans donner de nouvelles. Alors quelle surprise lorsqu'un jour deux yakusas se montrent chez elle pour parler du cas de son frère qui s'avère être gravement endetté : elle paie ou il meurt.
Plutôt de que finir au lupanar la jeune Miyuki décide de reprendre la raquette pour combattre l'adversité. Mais le chemin vers la gloire, et l'argent, n'est pas toujours facile car bien sûr son temps pour réussir à récolter la somme est bien sûr limité.
Un magnifique mélange entre sport et contraintes de la vie réel. Urasawa nous dépeint comme toujours des personnages haut en couleur, preuve de l'ambivalence de la nature humaine. Sur qui compter lorsque vos amis peuvent également souffrir de votre situation ?
Un vrai petit bijou. le seul bémol c'est que c'est Panini qui détient la licence et comme toujours le travail sur les volumes est plus que rudimentaire !!!
Fautes d'orthographe, erreur d'impression (le pire sur le tome 8 puisque le dernier chapitre était au milieu du tome, bravo pour le suspens ...), sous-titrage bancale, trame déchirée et j'en passe. Bien évidement l'éditeur est connu pour ses prix plus qu'excessif sur le marché du manga. Mais je pense qu'investir dans cette série est plus que justifiée car pour une fois l'éditeur à bien l'intention d'éditer la série jusqu'au dernier tome. Ce qui n'arrive malheureusement pas toujours avec Panini.
Commenter  J’apprécie          00
Une fois que l'on commence à lire les productions de Naoki Urasawa, on a envie de se plonger dans chacune d'entre elle. "Happy!" fait parti de ces découvertes qui montre l'ingéniosité du mangaka. On peut se dire que c'est vraiment différent de "20th Century Boys", "Billy Bat" ou "Monster". C'est normal puisque la série est antérieure. le seinen est publié de 1993 à 1999 au Japon. Cela n'enlève rien à l'histoire avec un premier tome assez entrainant. Miyuki Umino doit s'occuper de ses frères et soeurs depuis la mort de leurs parents. le grand frère tente de réussir professionnellement mais il se fait sans cesse arnaquer. du jour au lendemain, elle reçoit la visite de deux yakusas qui demande le remboursement de la dette du frangin qui est de 250 millions. Les malfrats ont une solution toute faites pour fournir l'argent. La prostitution n'est pas ce qu'elle envisage. Elle quitte l'école pour devenir joueuse professionnelle. Ce choix n'enchante pas vraiment les truands.

Bien entendu, on sait qu'Urasawa ne va pas proposer une histoire toute simple et linéaire. On va avoir de nouveau une structure narrative complexe avec de nombreux personnages assez denses. D'ailleurs, cela est flagrant avec cette adolescente qui a un sacré caractère qui est l'héroïne. Elle travaille à côté de l'école, s'occupe de sa famille, fait à manger, trouve des solutions à des problèmes difficiles et sans jamais se fatiguer, baisser les bras. Sa volonté va pousser son entourage également à modifier son attitude. Un choix qui n'est pas sans rappeler "Yawara" et "Asadora". D'ailleurs, la première est aussi une adepte de sport avec le judo. Les personnages plus secondaires sont tout autant intéressant qu'ils soient des criminels sans ou avec des scrupules, un entraineur rebelle face à sa mère, des femmes riches aigries, une pimbêche jalouse... Chacun a un rôle à jouer, aucun hasard possible. Nos émotions sont de la partie avec des individus auxquelles on s'attache et ceux que l'on déteste. Vous l'aurez compris, la lecture ne vous laissera pas de marbre. Nous allons avoir envie de retrouver la fine équipe pour voir ce qui va se passer. D'autant plus que le tome se termine avec un cliffhanger.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Commenter  J’apprécie          30
Les fans de "Monster" et "20th century boys" ont de quoi se réjouir car deux nouvelles séries de Naoki Urasawa sont disponibles en librairie: "Pluto" et "Happy!". Même si cette nouvelle saga est plus légère que les trois autres, le talent narratif de Naoki Urasawa fait à nouveau mouche.

L'auteur y reprend des ingrédients dont les nippons sont assez friands. Il y a d'abord le sens du sacrifice dont fait preuve la jeune Miyuki en s'occupant de ses deux petits frères et de sa petite soeur et en reprenant la dette de son grand frère. Il y a ensuite le dépassement de soi dont fait preuve cette jeune fille qui est prête à tout pour devenir la meilleure joueuse de tennis du monde afin de sauver sa famille. Il y a également la présence de yakuzas et cette manière d'exagérer intentionnellement certaines scènes plus drôles. Même les deux yakuzas s'avèrent finalement assez burlesques, même si ce sont les petits frères er soeurs de Miyuki qui décrochent indéniablement la palme au niveau de l'humour.

Urasawa propose donc une histoire assez légère, pourvue d'ingrédients assez classiques et de personnages attachants.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
"Nous ne sommes pas venus te demander de payer à sa place.
Tu n'es pas encore majeure et puis le fait que tu sois sa sœur
ne t'oblige en rien.
Nous nous inquiétons seulement pour Ieyasu.
Nous ne voudrions pas qu'il paie ses dettes de sa vie" (les mafieux)
Commenter  J’apprécie          10
J'hallucine! Plus c'est riche et plus c'est radin!
Commenter  J’apprécie          50
Papa disait toujours "n'attends pas des autres ce que tu peux faire toi-même."
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Naoki Urasawa (41) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Naoki Urasawa
Asadora ! 7
autres livres classés : tennisVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (95) Voir plus



Quiz Voir plus

Pluto de Naoki Urasawa

De quelle mythologie est inspiré le nom de Pluto ?

La mythologie grecque
La mythologie persane
La mythologie romaine
La mythologie japonaise
La mythologie celtique

14 questions
57 lecteurs ont répondu
Thème : Pluto, tome 1 de Naoki UrasawaCréer un quiz sur ce livre

{* *}