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EAN : 9782226447241
464 pages
Albin Michel (17/06/2020)
3.71/5   98 notes
Résumé :
On dirait le début d’une blague… La star du lycée, le super athlète, le meilleur élève, l’accro aux joints et le solitaire se retrouvent dans la même pièce. Ils ont été sélectionnés pour un dîner exclusif. Pour quoi ? Par qui ? La farce tourne au vinaigre. Au centre de la pièce se trouvent une bombe à retardement, une seringue de poison et le message suivant : vous avez une heure pour tuer l’un d’entre vous. Sans cela, vous périrez tous, dans cette pièce.
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Qu'ont en commun ? Diego l'intello , Robbie le sportif , Amber la musicienne, Sasha la reine du lycée, Priya la solitaire, Scott le rebelle ?

Réponse : ils sont enfermés dans une pièce surchauffée. Il ont une heure pour décider qui doit mourir. Un sacrifice pour sauver 5 personnes. A leur disposition une seringue avec un poison mortel. Devant eux, une bombe prête à exploser. Impossible d'appeler à l'aide!

Tic tac tic tac tic tac
Un roman anxiogène et haletant. J'ai su très vite qui était le coupable de ce traquenard qui changera à jamais nos protagonistes. Mais je reconnais que Diana Urban nous surprend sur les raisons. J'étais un peu partie dans tous les sens . Les minutes défilent et les secrets de chacun explosent. Les esprits s'échauffent et tout devient incontrôlable. Une trame très actuelle sur le harcèlement scolaire et le cyber harcèlement. L'auteure aborde aussi le suicide chez nos adolescents, véritable fléau. Roman très addictif, il faut dire que l'auteure rentre vite dans le vif du sujet. Un plongeon dans le passé pour comprendre comment 6 jeunes au brillant avenir peuvent se retrouver dans cette situation critique.
L'auteure fait le job même si je ne suis pas fan de sa fin ouverte. J'aime connaître les conséquences juridiques de ce genre de drame.
De victime à bourreau, il n'y a parfois qu'un pas à faire.... Je conseille fortement à nos adolescents qui vont passer un très bon moment!
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Amber à vu sa soeur mourir et à des difficultés à surmonter ce drame, malgré les années qui passent.
Elle souhaite intégrer une grande université pour étudier la musique des films.
Sacha avait un rêve : participer aux jeux olympiques en gymnastique avant même d'être majeure. Mais un accident de voiture l'en à empêchée et elle souhaite maintenant devenir parfaite pour surmonter sa défaite.
Diego est très bon scolairement et devient richissime grâce à une de ces inventions. Pourtant il a très peu d'amis et des mauvaises relations avec Amber, pourquoi ?
Kayri est meilleure amie avec Amber, pourtant les choses commencent et devenir mauvaises au lycée. Jusqu'à quel point ?
Alexis se drogue. Pourquoi gâcher sa vie et en vendre aux autres ?
Robbie vit pour le handball et sort avec Amber. Pourtant son père ne s'occupe pas de lui pour les demandes universitaires contrairement à avec ses frères.
On découvre leurs relations dans le lycée, leurs amours, leurs amitiés et leurs disputes.
Un jour, ils se retrouvent dans le même lieu, enfermés pour des raisons inconnues et à cause d'une lettre carrément fausse.
Les personnages vont devoir se mettre d'accord pour tuer l'un d'entre eux ou ne rien faire et tous mourir. Ils ont une heure. Mais qui leur veut du mal ?
Quels secrets vont-ils dévoiler, dans le stress et l'angoisse ?
Qui va mourir ?
J'ai adoré ce roman. Comme souvent, je me suis laissée emporter par cette histoire et la fin m'a étonnée...
Je peux tirer une bonne conclusion : on ne harcèle pas les gens les amis !😁
Non, vraiment, harceler une personne peut t'envoyer très loin et clairement c'est mal d'être égoïste !!!
Je sais que c'est con dit comme ça mais lisez le livre et vous verrez c'est flippant comment des gens sont trops égoïstes et d'autres pardonnent les gens tout le temps et sont trops gentils.
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J'avais besoin d'une lecture divertissante qui, je le savais, n'allait pas être un coup de coeur. J'ai me suis donc dis que ce livre serait l'idéal, une enquête légèrement angoissante en perspective, sympathique pour me faire penser à autre chose.

Et franchement, au début j'ai bien aimé.
L'ambiance de huit-clos dans la pièce où ils sont enfermés, la tension qui monte en même temps que les cris et l'angoisse… Je n'arrêtais pas de m'interroger sur l'identité de la personne qui les a piégé et sur comment ça pouvait se finir.

Alors, bien sûr, les personnages sont très clichés (la populaire, le footballeur, le geek, la musicienne) mais au fil des pages leur façade se craquelle et révèle qui ils sont vraiment.

Alors, si j'ai bien aimé, pourquoi une note aussi basse ?
Parce que j'ai trouvé beaucoup de points négatifs, de situations qui m'ont fait lever les yeux aux ciel et ennuyées dans ma lecture.
Déjà, il faut comprendre comment le récit est construit : les chapitres alternent entre ce qui se passe dans la pièce pendant l'heure et des flash-backs pour qu'on comprenne les relations entre les personnages. Sauf que plus j'avançais dans ma lecture, moins je voyais l'intérêt de ceux-ci, je me perdais dans les personnages et je les trouvais assez redondants.

Et puis, je disais que les personnages étaient clichés et que l'autrice jouait dessus, mais au bout d'un moment ça fait un peu trop de clichés sur patte !
On voit certaines actions venir à des kilomètres, le passé et le caractère de certains protagonistes ne sont pas assez développés et on rester sur sa faim (le personnage de Scott aurait beaucoup gagné à être complexifié je trouve).

Sans oublier que, ce côté personnage-cliché-mais-c'est-fait-expres m'a énormément rappelé ''Qui ment ?'' (très bon livre au passage, mieux que celui là) et je n'ai pas pu m'empêcher de faire la comparaison tout au long de ma lecture…

Il faut également mentionner la fin...
*soupir exaspéré*
Elle n'est pas prévisible mais complètement tirée par les cheveux, avec un alibi exagéré et une justification qui sort d'on ne sait pas trop où. Je pense que la fin est la partie la plus importante dans une enquête/thriller ado comme celui-là, et elle est clairement décevante.

Le seul point vraiment positif, c'est les sujets qui y sont abordés. Ce sont des thèmes assez difficiles (cyber-harcèlement et amitié toxique) mais super important, et c'est bien de les voir prendre une grosse partie de l'enquête (la note en fin de livre expliquant les signes de cyber-harcèlement et les numéros d'aide est également appréciable).
Il y a aussi quelques leçons importantes (suivre ses rêves, ne pas se laisser manipuler…), mais je trouve que certaines ont été dites de manière assez maladroite ce qui les rend moins impactantes.

Une déception pour ce roman, qui a eu au moins le mérite de me distraire.
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Je n'aurais pas cru qu'un roman "ado" me captiverait autant. Soyons franc, j'ai opté pour ce roman sans rien en connaître, parce qu'il me fallait un auteur en "U" pour le challenge ABC 2020-21...

Un thriller, c'est encore suffisamment passe-partout pour que j'accroche, m'étais-je dit. Et je ne suis pas vraiment déçu au terme de ma lecture (ce qui est normal vu que je n'avais aucune attente). le fait d'avoir été capté, captivé ne signifie pas que j'ai tout apprécié et que j'adhère à l'ensemble du roman. Cela signifie juste qu'assez vite j'ai voulu en savoir plus et encore plus et que je n'ai pas lâché le roman, le tout étant envoyé en moins de deux jours.

Diana Urban a une écriture fluide, rapide, avec une découpe façon page turner qui convient bien au type de roman. Chapitres courts. Abondance de dialogues. Descriptions claires. Personnages bien définis (à la limite du stéréotype). Tout est en place pour que la lecture se passe vite (et bien).

Le pitch (au cas où vous n'auriez pas lu d'autres critiques): 6 ados (3 filles et 3 garçons) en terminale se retrouvent coincés dans une pièce, une bombe égrène les secondes, une seringue remplie de poison et un mot leur demandant de décider qui doit être tué pour que les 5 survivants aient la vie sauve. Commence un huis clos où les révélations vont fuser. Règlement de compte et "action-vérité" grandeur nature.

Pour éviter de lasser et éclairer les relations entre les 6 "amis", un chapitre sur deux est un flashback de plus en plus rapproché dans le temps. Il s'agit chaque fois d'événements bien précis qui permettent au lecteur de cheminer vers la solution. D'ailleurs, il y a fort à parier que la solution soit trouvée par le lecteur bien avant la fin (perso, j'ai assez vite eu l'idée du final, mais sans être sûr). Diana Urban arrive à brouiller les cartes et à donner l'idée que toutes les fins sont possibles. D'ailleurs , même si le dénouement m'a paru un peu faiblard, la toute fin (sans spoiler, les deux derniers §) sont extrêmement moraux et m'ont plu.

Signalons enfin l'implication de l'auteure dans la lutte contre le suicide des jeunes et le harcèlement en milieu scolaire. Cet engagement justifie à lui seul de dire du bien du livre et de son auteure. Il ne s'agit donc pas juste d'une sorte de Saw à destination d'ados en mal de sensations fortes.
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Dans la veine de roman comme Qui ment, Qui doit mourir ? est un huis clos réunissant six lycéens face à leur responsabilité et leur destin. Enfermés dans une pièce surchauffée, confrontés aux autres et à eux-mêmes, ils vont devoir décider du sacrifice de l'un d'entre eux tandis que le mystère plane sur l'organisateur de cette mauvaise blague. Tout le roman Qui doit mourir ? est construit autour de cette dynamique, alternant les chapitres qui se déroulent durant cette heure terrible où les minutes s'égrènent, et les chapitres consacrés à raconter les grands moments de l'année scolaire écoulée, du point de vue de l'un des ados emprisonnés : Amber. Au fil des minutes et des souvenirs le lecteur reconstruit le puzzle de l'histoire de chacun, des relations qui les lient et des secrets qu'ils cachent.

J'ai trouvé Qui doit mourir ? assez addictif, bien construit et rythmé, grâce à cette alternance temporelle. Par les flash-back, le lecteur remonte aux origines de ce guet-apens et comprend peu à peu qui mériterait d'être sacrifié et aussi qui est à l'origine de ce piège. Les personnages sont un peu trop stéréotypés et manquent un peu de relief à mon goût mais c'est souvent le défaut de ces thrillers américains pour ados. J'aurais aussi aimé que le roman creuse encore davantage les sujets qu'il évoque en filigrane : le suicide des ados, le harcèlement et cyberharcèlement, la drogue, la pression pour les études… Malgré tout Qui doit mourir ? est un thriller prenant, qui devrait plaire aux lycéens amateurs de ce type de lectures.
Lien : http://www.lirado.fr/qui-doi..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Notre amitié avait récemment évolué vers autre chose – quelque chose qui me faisait monter le rouge aux joues, me donnait la chair de poule et gonflait mon cœur comme une éponge gorgée d’eau.
Nous réunir tous les trois dans la même pièce pourrait se révéler catastrophique.
Si Robbie devinait mes sentiments pour Diego, il risquait de perdre son sang-froid. J’avais déjà assez de soucis comme ça avec Robbie. Et à force de jouer avec le feu, on finit par se brûler. Si j’avais su rien qu’un peu dissimuler mes émotions,j’aurais pu espérer sortir indemne de cette soirée. Malheureusement, j’étais une piètre menteuse, si bien que la rupture semblait inéluctable.
Ouais. La crise cardiaque était imminente. Allez, il me suffisait de surmonter ce dîner et tout allait s’arranger.
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Comme si être un petit génie ne suffisait pas, Diego était aussi une sorte de célébrité
dans notre école. Il avait inventé une éponge qui changeait de couleur quand elle
était mouillée et avait participé à Banco ou Fiasco l’été précédant notre année de seconde – une émission de téléréalité dans laquelle
des inventeurs présentaient leur produit à de riches entrepreneurs pour obtenir des
financements. Après avoir reçu des propositions de tous les investisseurs et signé
un contrat juteux, son père et lui avaient vendu des millions de leur Éponge-Clown.
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J’étais peut-être tombée amoureuse de Robbie au cours des derniers mois, mais mon
histoire d’amour avec la musique remontait à aussi loin que je m’en souvienne. Je
ne pouvais pas le laisser me tenter de renoncer à mes rêves. Ma décision était prise,
mais je ne savais pas encore comment lui annoncer la nouvelle.
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Le risque, quand on est enfermés dans une pièce avec cinq autres personnes, une bombe et une seringue de poison morte, c’est qu’à un moment donné tout dégénère.
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Maman n’était pas exactement mère poule. Elle me laissait faire ce que je voulais,du moment que je lui confirmais en permanence que j’étais encore en vie.
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