Les chats volants

" I fait voler l'tchet ". Proverbe wallon. Lesoir.be, le 12/12/1988:
L'histoire se déroule en 1641, Monsieur Chat-roléa, ( euh Saroéla) apothicaire de Verviers ( principauté de Liège) et inventeur eut une idée un peu folle : Faire voler un chat… Afin de réaliser son projet, il décida d'attacher le chat à des vessies de porc gonflées au gaz pour qu'il puisse décoller.


Mais quel chat-rivari cette naissance inhabituelle à Londres. Roger, James, Harriet et Thelma sont des chatons volants? Dès "poltron -minet ", ils doivent se méfier des "mains et des souliers" des humains, prêts à les exhiber comme bêtes de foire. "Peut-être ont-ils des ailes parce qu'avant leur naissance, j'ai rêvé que je m'enfuyais loin d'ici, dit Mme Jane Tabby", la maman qui leur conseille donc de voler ... de leurs propres ailes.
J'en ronronne de plaisir!


Car les chatons se chat-maillent comme tous les frères et soeurs. Ils font des bêtises dans le dos de leur maman. Et pleurent quand ils sont tristes et chat-fouins... Les faubourgs de Londres sont dangereux , la fratrie va se cacher à la campagne et découvrir la nature. Les chat(r)mants chatons vont devoir chat-sser par eux mêmes et se protéger des serres de Mme Hulul un chat -huant, euh une chouette!. Deux enfants vont leur venir en aide...
C'est un joli roman d'apprentissage sur fond d'écologie.


Quelle est cette chat-lade? Mais les chats ailés existent:
"Manchester Evening News" en 1975. la première photo d'un chat ailé. le plus étonnant cas qui fut observé puisque ses ailes mesuraient 29 centimètres de long.
Xyanyang, en Chine - La dernière photo d'un chat ailé .Gentside.com le 28/08/08. Images dans boobalechat.colm

Une petite histoire de chats bien sympathique, pour notre jeunesse (très jeune quand même).
Une belle façon d'emmener nos têtes blondes très tôt vers le fantastique sans peur et sans en faire de trop.

Comme j'ai justement un jeune lecteur a la maison... je vais en profiter et je pense que ça lui plaira... le seul truc c'est qu'il risque de me réclamer un chat volant.

Ursula le Guin est une star des littératures de l'imaginaire, mais elle a aussi écrit de la littérature jeunesse. C'est notamment elle qui a imaginé les chats volants, ces félidés mystérieusement nés dotés d'ailes. Qui vont, justement, devoir quitter leur mère, prendre leur envol et trouver leur place, malgré leur différence.

Cette gentille petite histoire n'est certes pas un page-turner. Mais elle déborde de charme : les jeux de mots autour du vol, l'expression un peu désuète et so british des félidés, leur camaraderie et leur curiosité animale face aux odeurs et saveurs « intéressantes » du monde sont adorables. Surtout, comment résister à l'idée de ces chats capables de voler et à la mignonnerie des illustrations de S.D. Schindler ? (Extraits via le lien ci-dessous)

Un joli petit roman qui donnera des ailes aux apprentis-lecteurs et les fera ronronner de plaisir. Avec plusieurs tomes à suivre pour connaître la suite des aventures de la portée !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..

J'ai vu ce petit livre jeunesse à la bibliothèque et le fait qu'Ursula le Guin soit l'auteur a bien aidé à ce qu'il finisse dans mon sac. On suit Thelma, Harriet, Roger et James, quatre chatons pourvus d'ailes alors que leur mère est tout à fait normale. La ville étant dangereuse, ils vont devoir voler de leurs propres ailes (hum, désolée).
Des petites aventures peu effrayantes même si elles montrent la dureté de la vie de chat, il faut se nourrir, se défendre, être sur ses gardes. J'ai regretté quelques passages un peu flous (traduction ?) qui peuvent perdre les jeunes lecteurs. Curieuse de savoir ce que vont devenir nos jeunes chats ailés…

A la recherche de lectures d'Ursula le Guin, pour le challenge annuel pour cette auteure, je découvre ces livres jeunesse avec quatre jeunes charmants chatons Roger, James, Harriet et Thelma. Mais qu'ont-ils de si particulier qu'ils ne doivent se cacher des « Mains ». Et oui, ils ont des petites ailes qui pourrait en fait leur attirer quelques ennuis. Leur maman leur conseille donc de vite se débrouiller de leurs propres ailes, mais n'est ce pas justement le lot de tous nos petits amis félins. Ils sont fort débrouillards, surtout quand ils tombent sur deux jeunes enfants qui vont les prendre sous leurs ailes.
Charmante petite histoire, que je garde sous le coude pour plus tard pour mes petites filles lorsqu'il faudra leur raconter de petites histoires de chat.
Et puis j'adore les histoires de chats, dixit mon vieux pépère Horus qui ne dira pas le contraire. Les chats savent dresser leurs maîtres.. héhé….

Ils s'appellent Harriet, James, Thelma et Roger, ce sont les petits de Madame Jane Tabby, une chatte des rues. Mais contrairement à leur mère ils sont un signe distinctif peu commun pour des chats : ils ont des ailes.
Bien sûr, leur maman s'occupe d'eux, mais ça reste un chat, et quand vient le moment où les quatre chatons sont assez autonomes pour se débrouiller seul, c'est le moment pour Jane Tabby de convoler vers de nouvelles noces et de laisser les quatre chatons voler de leurs propres ailes, vers de nouvelles aventures. Et force est de constater pour ces jeunots qu'il n'y a pas qu'en ville qu'il faut être vigilant pour se protéger...

Ursula le Guin fait partie des romancières que j'avais vraiment très envie de découvrir. Alors plutôt que de commencer par son désormais classique, Terremer, j'ai opté pour la solution roman jeunesse. Et j'ai été agréablement surprise par ce joli roman d'apprentissage métaphorique riche derrière une surface assez simple qui parle non seulement de grandir, d'obstacles, des différents points de vue et personnalités des individus, d'entraide. Et l'humour et la justesse que la romancière sait distiller même à petite dose.

Une bien jolie découverte !

Il est certainement très paradoxal de découvrir Ursula le Guin par un roman jeunesse, car cela biaise l'impression que l'on peut avoir du style de l'auteur. Pour autant, j'ai apprécié beaucoup d'éléments dans cette histoire. L'aspect fantastique tout d'abord. Nul besoin de s'arrêter pendant des heures sur les ailes des chatons. Ils ont cette capacité et cela parait fort normal à tous. Ensuite, leur vie n'est pas si facile. D'une part il est parfois difficile de se nourrir, d'autre part, les autres animaux ne sont pas tous bienveillants (au même titre que les "mains ou les souliers" : là aussi qu'elle délicieuse façon de présenter les humains, la synecdoque. Les animaux ont des noms, mais les hommes sont réduits à des parties de corps. ) Petit bémol, l'histoire ne s'achève pas réellement, on a envie de connaitre la suite. le récit s'interrompt prématurément certainement pour que la longueur du texte ne soit pas trop imposante pour le jeune lecteur. Cela laisse de fait le lecteur un peu sur sa faim...mais c'est plutôt bon signe!
A faire découvrir aux plus jeunes, sans hésitation!

Auteure SF de renom (Teremer), Ursula le Guin propose ici une saga pour les plus jeunes. L'auteure ne cache rien de la dureté d'une vie de chat ni la réalité de la nature qui veut qu'une fois devenus grands, la mère laisse ses petits pour refaire sa vie. On espère que les chatons vont trouver à manger et sauront se protéger des humains. Les chatons ailés sont assez sympathiques, car ils ont des réactions animales face à leur environnement, ce qui change de l'habituelle anthropomorphisation souvent mise en avant dans les histoires du même genre. Tout en jouant sur le merveilleux, Ursula le Guin reste au plus proche de la réalité.

L'honnêteté de l'auteure face aux enfants est admirable, mais son histoire est finalement assez inintéressante. On ne sait pas trop ce qu'elle essaye de nous dire et sa fin, s'ouvrant sur une suite, est en demie-teinte, car assez banale. Y aurait-il des sous-entendus écologiques? Sûrement, mais pas assez développés pour qu'on y croie vraiment. le comportement des hommes face aux animaux serait-il remis en cause? Peut-être également, mais l'auteure ne pousse pas son sujet et reste donc toujours en surface de thèmes qui semblent importants pour les plus jeunes. On a du mal à rentrer dans l'histoire et quand on la termine, on se dit "déjà?" tellement le développement n'est pas assez dense.

Le travail d'illustrations de Schindler est remarquable et c'est une belle découverte artistique!
Il maîtrise aussi bien les personnages que les décors et propose un style un peu désuet, très british qui rappelle nos livres d'enfants.

Un premier tome facile à lire pour les 7/8 ans qui leur permettra d'en apprendre un peu plus sur la vie d'un chat des rues.

C'est un titre que j'ai découvert par hasard sur un blog de lectures et que je me suis commandée par curiosité... et amour des chats !
J'ai en effet été intriguée de découvrir qu'Ursula le Guin, dont j'avais lu l'excellent "Terremer" ( roman de fantasy "pour adulte"), avait écrit pour les enfants.
"Les chats volants" est un roman qui s'adresse aux plus jeunes lecteurs puisqu'il est publié dans la collection Folio cadet avec la mention "à lire dès 7 ans". Il est superbement illustré par S.D. Schindler.
Dans le quartier miteux d'une ville, une chatte a mis bas une portée de chatons avec des ailes... Elle les éduque en bonne mère chatte tout en les encourageant à développé le don particulier qui leur a été accordé. Et un jour, Thelma, Roger, James et Harriett s'envolent vers des cieux meilleurs.
L'histoire pourrait rappeler l'album des "Souris de l'Eglise" mais le propos n'en est pas aussi humoristique. En revanche j'ai trouvé la fin très belle avec beaucoup de tendresse. Un bon livre à offrir à de jeunes lecteurs débutants.

Voici une singulière histoire d'Ursula le Guin. le ton très british et la trame en mode roman d'initiation fonctionnent très bien ensemble. La trame est très simple. une maman chat donne naissance à 4 chats volants avec des ailes. Elle habite dans une rue mal famée, mais ils sortent quand même. le danger est à chaque instant. Un jour, elle leur demande de partir. C'est dans la nature des chats, c'est comme ça, alors ils s'envolent. de la ville à la forêt, ils arrivent à se faire une place (non sans heurt) en pleine nature, même si la vie n'est pas toujours facile, puis un jour une enfant les voit. Son frère veut les voir. Ils les attirent avec de la nourriture et les apprivoisent sans les mettre en cage. Un beau message.