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EAN : 9782377316984
272 pages
Sarbacane (01/09/2021)
3.8/5   258 notes
Résumé :
René n'est à sa place nulle part. Ni dans l'appartement qu'il partage seul avec sa mère, femme absente, aux manières froides ; ni avec les autres enfants de son école ; ni dans cette ville canadienne trop grande. Hypersensible, sauvage, il est sujet aux évanouissements durant lesquels il voyage dans des mondes fantasmagoriques. Au cours de l'un d'eux, il part à la recherche de son lapin qui s'est enfui. René bascule alors dans un monde peuplé de créatures aussi terr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Déjà en ouvrant les première pages, on remarque le style peu commun d'Elene Usdin dans l'univers de la bande dessinée, on est plus proche de celui de la peinture. Les couleurs sont saturées, posées en taches intenses et fortes, l'ensemble est assez chargé en couleurs, et en contrastes, cela fait penser aux peintures post-impressionnistes, à des artistes comme Paul Gauguin, Emil Nolde, August Macke… Couleurs lourdes, peu de blanc, intensité des surfaces, douceur des formes avec même des moments plus psydhédéliques, des ronds concentriques plus Delauniens nous embarquent dans un onirisme plein de tensions, de peurs, de magie.
Le propos est presque surréaliste, on voyage dans l'univers des rêves et du subconscient de ce petit garçon, qui devient une fille par moment, ou un adulte, il est à la recherche de son doudou, mais c'est une quête bien plus lourde en réalité, autour des mystères de l'adoption, de la sexualité, de l'identité.
Ce thème pourrait paraître assez pompeux et lourd, mais avec son graphisme inventif, son imagination débordante, son inventivité surréaliste et ses références à diverses mythologies (inuit en particulier), Elène Usdin lui apporte une dramaturgie pleine de poésie, et en fait un mystère d'une grande beauté, fort et intense.
J'ai adoré ces choix graphiques, j'ai adoré cette manière de raconter par la couleur, j'ai adoré l'audace. C'est une bande dessinée déconcertante, mais qui laisse une impression forte comme une rémanence rétinienne.
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C'est une nouvelle bande dessinée découverte par le prix en Bulles, vers laquelle je ne me serais probablement pas penchée autrement, malgré les jolies illustrations.

Dans cette histoire, nous faisons la rencontre de René. Il est las et ne se sent à sa place nulle part. Alors, il se plonge dans de profonds rêves où il devient quelqu'un d'autre... l'enfant devient petite fille, devient Renée, puis se transforme de nouveau... Dans ce monde étrange et onirique, René part en quête de lui-même.

Même si je reconnais le talent de l'autrice pour nous embarquer dans un univers, je dois admettre que j'ai eu du mal à accrocher à l'intrigue. Je pense être passée à côté de quelque chose parce que je n'ai pas tout compris. Il est vrai que cette bande dessinée était assez étrange, un ovni littéraire en quelques sortes...

C'est dans un style peu commun - un brin psychédélique - que l'autrice nous livre une épopée surprenante... Si l'histoire peut dérouter et déplaire, il n'en reste pas moins que tout le monde pourra apprécier et admirer les magnifiques illustrations !
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Sans doute suis-je passé à côté ...
De bonnes critiques, qu'il s'agisse de Babelio ou de la presse, un ouvrage présenté à de nombreux endroits comme un coup de coeur ...
Je reconnais que j'ai eu beaucoup de difficultés à rentrer dans cet univers à nul autre pareil, onirique, fantasmé, psychédélique, etc. Peut-être ce graphisme ne me correspond-il pas ? Peut-être n'était-ce pas le bon moment ?
Pourtant, l'histoire en elle-même, dont certains aspects me restent cependant assez obscurs, est prenante. La quête d'identité de René.e, quand à ses origines, sa place dans le monde qui l'entoure, etc.
Mais il m'a fallu lire les critiques avisées et bien plus complètes que la mienne de Babelionautes pour saisir des éléments qui jusque-là m'étaient inconnus.
Ce n'est donc pas que je n'ai pas aimé. mais plus simplement que la rencontre n'a pas eu lieu. Alors j'y reviendrai un jour, je vais laisser à d'autres la possibilité de découvrir ce livre, puis je m'y replongerai ...
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Ce roman graphique a raflé le grand prix de la critique, prix d'envergure, décerné par les critiques et journalistes de la bande dessinée.
Ce n'est pas rien, donc, je m'attendais a beaucoup. Déception pour ma part.

Elene Usdin fait un travail admirable et impressionnant pour cet album. L'histoire de René, qui n'est ni bien dans sa tête ni dans son corps, ni à aucun endroit, aurait dû me charmer davantage mais la rencontre n'a pas eu lieu.
Ce voyage imaginaire avec les mythes fondateurs des peuples autochtones ressemble plus à un trip sur l'acide. Les voyages, les rêves sont éclatés, on peut parler de chef-d'oeuvre visuel mais l'histoire de base, celle des enfants autochtones déracinés est tellement diluée qu'on peine à la retrouver dans ce maelström de couleurs.

Dommage, peut-être qu'une seule lecture ne suffit pas, j'y reviendrai éventuellement. J'alignerai mieux mes chakras, brûlerai de la sauge pour rejoindre l'état de transe chamanique de l'autrice!
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Nouvelle découverte possible grâce à ma médiathèque adorée. Un très grand format ici pour une bd qui pèse lourd.

Malheureusement je n'ai pas été touchée par ma lecture. René est un petit garçon, renfermé, qui avec ses jouets inventent beaucoup d'histoires jusqu'à partir dans l'onirisme et les rêves qui composent la majeure partie de cet ouvrage. Je pense que c'est ce qui m'a déroutée, je ne voyais pas où les pages me menaient, dans quelle direction. Ce n'est qu'à la fin que je me suis aperçue que le fil conducteur est la condition des nations premières amérindiennes au Canada et d'une affreuse rafle d'enfants autochtones en 1960.

Je suis passée à côté malgré des dessins et une colorisation accrocheuse.
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critiques presse (7)
Cette bande dessinée parle, sous forme de conte, d'un fait historique défrayant la chronique au Canada : le rapt d'enfants amérindiens organisé sciemment pendant des décennies par l'État.
Lire la critique sur le site : RadioFranceInternationale
Telerama
22 novembre 2021
René.e aux bois dormants […] intrigue, perd et hypnotise son lecteur, exigeant presque aussitôt une nouvelle lecture à l’aune de ce que la conclusion de cet album puissant apprend.
Lire la critique sur le site : Telerama
BDGest
12 octobre 2021
René•e aux bois dormants n'est pas un album comme les autres. Il ne s'agit pas de l'ouvrir et le lire en espérant suivre un fil linéaire. En se laissant (trans)porter par l'imaginaire débridé d'Elene Usdin et en acceptant de ne pas savoir où l'autrice souhaite aller, le voyage sera d'autant plus beau et marquant.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
01 octobre 2021
Elene Usdin réalise là un premier album solo qui est en soi une véritable performance graphique : plus de 260 pages éblouissantes de talent. C’est du très grand art
Lire la critique sur le site : BDZoom
BoDoi
22 septembre 2021
Le scénario, non linéaire et tout en faux-semblants, n’est pas simple à suivre. Mais pour peu qu’on accepte de se laisser happer par le trouble et de se faire bringuebaler dans le tumulte cauchemardesque de vies brisées, l’expérience de lecture est d’une puissance rare. Le trait voluptueux et musculeux, les couleurs éclatantes et vibrantes, le découpage tout en grandes cases parfaitement composées, le lettrage faussement enfantin : visuellement aussi, le résultat est saisissant. Il est des livres aussi sensoriels que magnétiques, de ceux qui restent longtemps en tête : René.e aux bois dormants est de ceux-là.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Bedeo
15 septembre 2021
Exceptionnel par sa qualité graphique, René·e au bois dormant dévoile par l’intermédiaire d’un voyage onirique proche du conte une cruelle réalité pour les enfants des Premières nations canadiennes. Magistral.
Lire la critique sur le site : Bedeo
LesInrocks
31 août 2021
Pour évoquer un épisode dramatique de l’histoire canadienne, Elene Usdin fait preuve d’une aisance graphique époustouflante.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Les arbres ne parlent pas. Ils frémissent, ils frissonnent, ils s’évaporent en odeurs.
Secrets, c’est sous terre qu’ils se touchent. Dans les méandres de leurs racines vagabondes…
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Ah ! Ma douce. Laisse tout ça, veux-tu ? Viens, ma belle âme, mon amie. Allons ensemble nous enivrer du sensible ! Laissons nos corps vides se remplir à nouveau … de ce que les éléments auront choisi pour nous. Savourons notre prochaine métamorphose. Avec abandon, et délectation … Mmm … Ma fleur ! Ma douce ! Retournons à la Terre, notre mère. Enfouissions-nous dans ses failles, offrons-lui nos entrailles … Et laissons les prochains vivants … nourrir la ronde éternelle des métamorphoses.
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Le quotidien s’habilla de neuf, tous les jours. Et comme elle l’avait imaginé, leur amour fut infini.
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- En même temps, je suis bien, là, lotti contre tes seins.
- Tais-toi, imbécile !
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- Je te réparerai avec de la colle s'il le faut, mais tu honoreras ton combat !
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Videos de Elène Usdin (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Elène Usdin
Elene Usdin nous raconte comment elle a imaginé et réalisé sa toute première bande dessinée, René·e au bois dormant.
Cet épisode a été préparé par Sonia Déchamps Introduction : Sonia Déchamps Avec : Elene Usdin Réalisation : Sonia Déchamps Musique : Sparky Dessins : Emilie Gleason. Ce podcast a été réalisé en partenariat avec le Service Nouvelle Génération de la Bibliothèque publique d'information.
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