Citations sur Comme un phare dans la tourmente (17)
Quand l’enfant observait son grand-père, ses yeux brillaient d’étonnement, il se transformait tour à tour en un magicien savant, un ami des animaux qui savait leur parler, un génie du bricolage, ou parfois un ours mal léché au grand cœur. Ces deux êtres étaient devenus inséparables, le plus petit suivait le plus grand, qui lui, sans cesse, regardait derrière lui, une chaîne d’amour concentré.
La routine cache des trésors que l'absence révèle.
Un jour, tu te réveilleras différente. Un matin, pour une raison que tu ignores, tu tourneras une page. Celle d'un passé révolu qui te colle aux godasses comme un chewing-gum quand le soleil brûle l'asphalte. La page d'un passé qui se rappelle à toi sans cesse, qui cogne dans ta tête à la façon d'un pivert endiablé. Un passé qui suce la moelle des rêves, qui décapite les embryons d'espoir et noircit l'âme.
La routine cache des trésors que l'absence révèle, il l'apprenait à ses dépens, le cœur meurtri.
La peur, c'est un peu comme si tu roulais sur ton vélo en appuyant toujours sur les freins. Elle te fatigue, elle t'empêche d'avancer dans la vie, elle te fait vivre les joies et les bonheurs avec moins d'intensité. N'aie pas peur, laisse-toi griser par la vitesse, apprécie les descentes, quitte à tomber. Tu auras mal, mais tu te relèveras encore plus fort.
Se cogner la tête contre les murs en permanence, en espérant le casser et pouvoir passer en force, c'est souvent peine perdue. Parfois il vaut mieux faire demi-tour pour emprunter une route différente. Au début, tu crois que tu perds ton temps et que tu dépenses ton énergie pour rien, puis quand tu te retrouves de l'autre côté de l'obstacle, alors tu réalises que tu as choisi le bon chemin.
Ce n'est pas aussi simple. Je le reconnais, il a la main lourde, de plus en plus souvent, je mourais de peur sinon je n'aurais pas appelé au secours, mais en même temps, au fond de moi je sais que je l'aime, c'est le père de mon fils. Je ne suis pas fichue de faire quelque chose correctement, je n'ai jamais travaillé ; une bonne à rien, il ne cesse de me le répéter et il a fini par m'en convaincre. J'ai un caractère impulsif, jaloux, et quand je lui pourris la vie, il en devient brutal, je ne devrais pas l'énerver, mais aucun autre ne me supporterait. Alors sans lui, je deviens quoi ?
Le temps possédait ce pouvoir de s'allonger ou de rétrécir, comme si celui qui avait décrété la longueur d'une minute avait hésité, et l'avais dessinée élastique en fonction des humeurs de chacun.
La peur, c'est un peu comme si tu roulais sur ton vélo en appuyant toujours sur les freins. Elle te fatigue, elle t'empêche d'avancer dans la vie, elle te fait vivre les joies et les bonheurs avec moins d'intensité. N'aie pas peur, laisse toi griser par la vitesse, apprécie les descentes, quitte à tomber. Tu auras mal, mais tu te relèveras encore plus fort.
La peur, elle, s'insinuait dans chacun de ses choix, à chaque instant. Il avait craint d'aimer, de montrer ses sentiments, de pardonner, d'être lui, de contrarier, de se battre parfois, de lâcher prise, de décevoir... la peur, elle se mariait avec tous les verbes, elles les affaiblissait, mais elle tuait le seul qui valait d'être sauvé, l'ultime parmi tous; vivre.