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EAN : 9782889441877
476 pages
Slatkine et Cie (07/10/2021)
4.49/5   149 notes
Résumé :
Keyla est une jeune gitane au tempérament bien trempé, Hugo une tête brulée que rien n'arrête. Ils vivent le parfait amour au paradis des vauriens, un terrain vague où ils font les quatre cents coups. Jusqu'au jour ou un événement dramatique vient les séparer, peut-être à jamais.
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Critiques, Analyses et Avis (71) Voir plus Ajouter une critique
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Chers amies et amis , si vous avez choisi de " broyer du noir ", avec ce roman , vous allez être servi(e)s , de la premiére à ....quelques pages de la fin .Ceci étant , je vous l'assure, vous allez vous retrouver à la fin sans avoir eu le temps de lever le nez de votre roman . Alors , ne laissez rien sur le gaz , mettez le téléphone en " mode avion ", oubliez l'apéro prévu chez les copains , voire même votre rendez vous de la plus haute importance , si vous commencez , vous êtes grillé(e)s .
Pour faire simple , si vous trouvez UN personnage vraiment "clean " dans ces quelque 425 pages ,c'est que vous êtes vraiment indulgent (e), je vous l'assure, une personne pleine d'empathie , osons le dire , un ange .Et la roublardise , si je puis m'exprimer ainsi , de Wendall Utroi , c'est de nous en faire aimer, un ,voire deux , au point que , durant tout le récit , on va épouser leur cause et souhaiter leur réussite .Et pourtant ...En quatrième de couverture , l'auteur ne se cache pas , il l'annonce haut et clair , "Je voudrais tellement qu'ils entrent dans vos vies ". Oui , cher ami , mais pas trop quand même , pas une adoption , ils attirent un peu trop d'ennuis à ceux qui " veulent s'occuper d'eux ",justement et ils sont nombreux , et même que ça se passe pas toujours trés bien ....
Lui , c'est " Sans nom " un gosse fils d'une prostituée elle , c'est "Kalya ", fille recueillie par un ferrailleur .Oui , je suis d'accord avec vous , ils auraient pu être des héros de Hugo .( tiens , pas fait exprés mais amusante celle -là ), mais le ferrailleur , aucun rapport avec Jean Valjean , croyez - moi .Il y a aussi un paysan roublard et vicieux , une vieille acariâtre ,un ferrailleur , une coiffeuse un peu .... une secte , un gourou , un patron de manège bref , un melting- pot de personnages qui ne manquent pas de relief .
Leur histoire va se dérouler en alternance à deux époques différentes , en des lieux différents et tout va finir par se rejoindre pour un dénouement qui pourrait vous surprendre .Personnellement , je me suis bien " fait avoir " alors que j'étais bien sur mes gardes . Ca mériterait bien une récompense pour se remettre , des bonbons , par exemple ...tiens , des caramels....
Alors , noir , ce roman ? oui .Violent ? Ben , oui , quand même ?Vif ? du début à la fin .Addictif ? Je l'ai lu d'une traite , mais je ne suis pas une référence .La seule précision que j'aimerais apporter , c'est que l'auteur , par sa maitrise des mots sait " édulcorer " un récit qui pourrait être terrible. Donc , pas de craintes , âmes sensibles , il y a du " gros temps" mais ce n'est pas la tempête et le capitaine sait où il va .
Soyons clairs , c'est encore un coup de coeur pour moi .Il est vrai que j'avais un a priori trés favorable . J'avais adoré " La loi des hommes " et " Les yeux d'Ava " précédents romans ( que je vous conseille )parus en poche, de wandall Utroi.
Voilà , j'ai fini .Attention , si vous avez ce roman dans votre PAL , ne vous jetez pas dessus . Demain , c'est lundi et vous allez au boulot , vous risquez de vous endormir tard .Par contre , s'il est au fond de votre PAL , faites le remonter un peu, conseil de vaurien!!!! A bientôt .
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COUP DE COEUR !!
Une fois encore!! Wendall Utroi merci pour ce présent .
Il erre tel le vagabond qu'il est devenu. Il voudrait l' oublier mais peut il oublier Kalya? L'alcool toujours, la violence très souvent sont de maigres exutoires à sa rage et à son désespoir. Comment en est il arrivé là? Quel est le lien entre Lucia cette jeune femme coquette et pimpante vivant dans le Nord et mettant au monde un beau garçon en 1937 et cet homme de 25 ans qui vagabonde vers Aubenas dans les années 60?...
Wendall Utroi est un conteur hors pair, il suffit de se laisser porter par ses mots et le décor se met en place. Bien sûr, tout n'est pas rose loin de là je dirais même que c'est très noir mais au fond n'est-ce pas l'amour qui mène les pas de Sans-nom pour le pire et sans doute le meilleur ..
Un immense merci aux éditions Slatkine pour ce partage.
Une lecture où les émotions de l'auteur sont devenues les miennes , quel beau cadeau! Merci
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Wendall Utroi est un sacré (ra)conteur d'histoire.
Après des mémoires d'outre-tombe, il nous offre un récit lumineux et émouvant autour de quelques personnages principaux dont le jeune Hugo, Kalya et ”Sans-Nom” dont on suit les péripéties à quelques décennies de distance.
Se faire une place dans un monde d'adultes n'est pas chose aisée, quand on vit chez un ferrailleur pour Kalya ou quand, pour ce jeune garçon taiseux , on est élevé par une mère qui n'hésite pas à se prostituer pour joindre les deux bouts. Mais ces deux jeunes-là , ces deux écorchés vifs à qui la vie n'a pas fait de cadeaux, étaient faits pour se rencontrer et s'épauler puis devenir, si le destin leur offre cette chance , inséparables.
Dans cette région du Nord de la France des années trente , industrieuse et ouvrière , le travail c'est la mine, celle où les gueules noires meurent rarement centenaires, la silicose ayant depuis longtemps envahi leurs poumons . C'est le cas à Anzin , cette ville de la banlieue de Valenciennes , où la jeune et jolie “Lucia la douce”, tente d'élever son jeune fils malgré son maigre salaire. Une fois de plus, c'est son corps qu'elle va finir par monnayer pour arrondir ses fins de mois mais aussi car ce goût pour l'argent ne la quitte pas . Pendant ce temps-là son fils grandit et, malgré son corps chétif et sa petite taille , il recèle un tempérament de bagarreur ce qui lui vaut quelques ennuis dans les cours de classe. Les livres sont heureusement pour lui un exutoire et un moment d'évasion bien mérité . Hugo va bientôt faire la connaissance de Kalya, cette jeune fille farouche aux allures de garçon manqué et les deux vont bientôt s'apprivoiser et se retrouver dans leur Paradis des Vauriens, un endroit rien qu'à eux, situé dans un terrain vague , lieu propice à toutes les entreprises et à tous les projets, même les plus fous.
Deux décennies plus tard , au début des années soixante , on fait connaissance avec “Sans-Nom”, ce jeune homme fougueux et sans scrupule qui vagabonde dans le Sud-Est de le France et semble fuir un potentiel danger à moins que ce ne soit pour d'autres raisons plus personnelles. Ce vaurien asocial n'a pas froid aux yeux et rien ne semble pouvoir apaiser cette rage qu'il a en lui. Mais, même sa violence et l'instabilité de son caractère ne pourront rien contre les malheurs qui l'attendent au coin du prochain bois.

Littérature blanche? Roman noir ? Difficile pour moi de trancher . le faut-il d'ailleurs ? Car la densité du récit et ses multiples rebondissements , le rythme de la prose et l'intensité dramatique , sont autant d'ingrédients qui vous feront chavirer, quelle que soit l'étiquette que vous collerez à ce livre. La richesse de ce roman vient d'abord et surtout de la force de ses personnages . Des hommes et des femmes qui tentent de survivre dans un monde qui leur est hostile et qui finissent par être contaminés par la dureté de l'environnement qui se résume souvent à un combat entre forts et faibles mais où les manipulateurs jouent aussi leurs partitions. Dans un tel contexte, il faut courber l'échine ou se rebeller. C'est cette dernière voie qu'ont choisi Kalya, Hugo et “Sans-Nom”, au nom de leur liberté mais aussi, portés par la force de leurs sentiments ou le plaisir de frissons inconnus. jusque là. C'est l'art de l'auteur que d'avoir su doser entre la noirceur de certains faits que vous découvrirez et quelques beaux rayons de lumière qui illuminent le livre. Un récit où les sentiments valent par l'intensité qu'ils font naître entre deux êtres , qui, réunis et renforcés par cet amour d'une incroyable beauté , donnent envie de croire que le bonheur est à la portée de chacun , pourvu que l'on soit patient. Une histoire qui m'a bouleversé et dont les personnages vous hanteront sans doute quelque temps après avoir tourné la dernière page.

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Avec le paradis des vauriens, un titre qui pourrait presque avoir valeur d'oxymore, mais qui représente surtout un havre de paix dans un tourbillon de noirceur, l'auteur nous propose un roman sombre et noir, une fresque sociale et sociétale qui met en lumière la précarité de certains et la violence de la vie, du moins de la vie de personnes n'ayant pas eu la chance de naître dans une bonne famille. Ainsi, dès le départ, les dés nous semblent pipés, un peu comme si quoi que Sans-Nom, Hugo ou Kalya fassent, la vie s'évertuait à les remettre à leur place.

Une jeune fille adoptée par un rustre et vivant le pire dans le silence, un homme sans-nom, devenant malgré lui le symbole d'une classe sociale en déliquescence et d'une vie façonnée dans et par la violence… Des destins que l'on suit grâce à une double temporalité, nous faisant naviguer entre les années, les lieux et des chemins de vie différents qui semblent pourtant étroitement et inexorablement liés. Que de malheurs, de violence, de drames, de soumission, de rébellion, mais aussi de résilience et d'amour entre ces pages. le paradis des vauriens n'est pas de ces lectures que l'on découvre pour s'évader, mais plutôt de ces lectures que l'on fait pour être touché, remué, heurté parfois, mais aussi se sentir vivant, à l'instar d'un homme qui se délite dans les erreurs et se perd dans la violence, mais qui n'oublie jamais de vivre.

Froid, hargneux et hanté par cette peur du vide symbolisée par un rejet viscéral de l'ennui, qui le pousse à bien des extrémités et des imprudences, notre héros se révèle difficile à suivre et à aimer. Ses actes sont bien souvent condamnables et odieux, notre homme n'hésitant pas à tabasser et à tirer parti de la faiblesse d'autrui comme on a tiré avantage de la sienne. Mais plus on avance dans le roman, plus on réalise que Sans-Nom est avant tout le fruit de son époque, de son milieu de naissance, des manquements d'une mère qui a pourtant fait de son mieux, de rencontres qui lui auront très tôt appris que l'homme est un loup pour l'homme. Et ce n'est pas faire grand honneur aux loups en les comparant à ces êtres capables d'une violence inouïe parce qu'ils le peuvent, tout simplement.

Alors, si je ne me suis jamais attachée à notre anti-héros, une vie de misère ne pouvant faire oublier et justifier la manière dont il se comporte, difficile de ne pas reconnaître en lui un battant, un combattant capable de survivre en milieu hostile, et de faire face au danger, quitte à y répondre par une violence décomplexée. Loin de nous proposer des personnages lisses et consensuels, l'auteur nous offre donc ici des personnages complexes, forts, écorchés et façonnés par des débuts de vie difficile, des enfants oubliés de la société et élevés dans un climat de violence et de peur dans lequel l'adulte n'est jamais la solution, mais toujours le problème. Pédophilie, viols, violence physique et morale, dérives sectaires, endoctrinement, prostitution… des thématiques fortes et brutales que l'auteur déploie page après page sous nous yeux, sans jamais tomber dans la surenchère.

Malgré la dureté du récit, j'ai lu le roman rapidement, happée par l'écriture pleine d'humanité et de réalisme de l'auteur, qui arrive à distiller des pointes de lumière par-ci, par-là, mais surtout à faire ressentir aux lecteurs la force de ses personnages. C'est peut-être ce qui explique que malgré l'absence d'attachement à Sans-Nom, dont l'identité se dévoile progressivement à nous, j'ai eu envie qu'il accède enfin à cette parcelle de bonheur qui semble systématiquement se dérober à lui. Une parcelle de bonheur qu'il essaie, même inconsciemment, d'atteindre depuis qu'il a dû quitter son Éden, son paradis des vauriens, séparé de son Ève par un destin qui aime à se jouer d'eux… Kalya, autre personnage important du roman, bénéficie également d'une belle complexité, et d'une certaine fragilité qui la rend paradoxalement très forte. Jeune fille courageuse et résiliente, bien plus qu'elle ne le pense, elle apportera à Hugo cet amour pur, inconditionnel et sans concession qui lui permettra d'avancer, même dans les moments les plus difficiles. Un tandem à la Bonnie & Clyde dont on ne peut s'empêcher d'espérer une fin plus lumineuse.

Le paradis des vauriens n'est pas un livre joyeux, bien que l'amour unissant Hugo et Kalya est d'une pureté qui instille une certaine chaleur dans les coeurs et de l'espoir dans une chair parfois meurtrie, mais c'est un roman dont il est quasiment impossible de s'extirper sans y laisser une petite partie de soi-même, de son âme. L'auteur possède ainsi un talent indéniable pour nous plonger dans la vie de ses personnages, êtres de fiction qui nous semblent que trop réels et dont on partage les affres et les tourments, mais aussi les espoirs et les sentiments bruts et brutaux. Il n'y a pas ici de place pour la fadeur ou l'ennui, tout est intense et sonne dramatiquement vrai.

Le paradis des vauriens, c'est un roman que l'on quitte le coeur lourd et la tête pleine de ses personnages, de cette fille libre d'esprit à défaut de l'être de corps, de cet homme élevé dans la violence et dirigé par ses instincts primaux, qui finit par renouer avec ce petit garçon qu'il aurait pu être dans une autre vie. le paradis des vauriens, c'est l'histoire de destins croisés, de « si et de peut-être » jamais achevés, de périodes d'accalmie permettant de mieux vivre les tempêtes, de baisers donnés dans la tourmente et dérobés au destin, d'espoirs d'enfant brisés par la vie mais jamais totalement oubliés ni effacés… Au fil des pages, les personnages et les lecteurs vont être poussés dans leurs retranchements, côtoyer le pire, voir le monstre derrière l'Homme, la convoitise derrière les sourires, la duperie derrière l'innocence, la noirceur derrière les idéaux, mais ils vont aussi réaliser la force et la puissance d'une promesse de sang faite par deux gamins, deux vauriens, devenus bien trop tôt adultes…
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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« Calme-toi, petit ». Des mots que l'homme ne supporte pas. Nous sommes en avril 1962 et il erre sur les routes, transportant avec lui son bagage. Celui de son histoire est plus lourd que le sac contenant ses affaires. le poids de son passé pèse sur ses épaules. Nous ne savons pas ce qu'il a vécu, ni quel est ce fardeau qui alourdit sa tête et son coeur. Dans ce dernier, il est décidé à ne laisser entrer aucun sentiment, il est déjà empli de souvenirs et de chagrin. Quels sont-ils ? Il ne le dira pas, ils ne manifestent que la nuit, lorsque l'esprit lâche prise. Pourtant, malgré son caractère taciturne, un fermier lui ouvre sa porte et lui propose un abri temporaire. Hélas, la vie est cruelle et la cohabitation tourne au drame. Il fuit encore. Il est l'homme sans nom. Il est un bandit, il commet des actes révoltants, pourtant, nous nous attachons à lui. L'amour de l'auteur pour lui se ressent si fortement que nous l'aimons, nous aussi. Nous accusons les circonstances, nous souffrons des conséquences de ses actes, des douleurs qu'il impose aux autres, mais nous avons mal pour lui. Quoi qu'il fasse, nous restons à ses côtés.


« On la surnommait Lucia la douce ». (p. 24). Elle est belle, elle aime l'amour et l'argent. En mars 1937, elle donne naissance à un petit garçon, Hugo. Il n'a pas de père, aussi Lucia retourne vivre chez ses parents, dans le Nord de la France. En mai 1940, elle fuit les bombardements allemands et part à Paris, avec son enfant, qu'elle souhaite protéger. Hélas, en juin 1940, l'ennemi envahit Paris. Elle tente de survivre et fait des mauvais choix. En 1943, à presque sept ans, Hugo découvre la cruauté des hommes et le courage des femmes.


Elle s'appelle Kalya. Elle porte « un prénom gitan qui vient de Roumanie, il paraît que ça veut dire “ sainte ”. » Hugo a onze ans, il vit à Anzin, près de Valenciennes, avec sa maman. Les deux enfants se reconnaissent l'un en l'autre. Ils font des bêtises, ils s'amusent, leur amitié est « à la vie, à la mort », chacun fait ressortir le meilleur de l'autre. Ils sont émouvants, fougueux, meurtris par la vie et leur coeur est pur. Un terrain vague devient leur monde, celui de tous les possibles : c'est le Paradis des Vauriens. Ils élaborent les plans les plus fous, ils se confient et se soutiennent. Leur enfance s'exprime quand ils sont ensemble.


Ils s'appellent Henri, Marceau, Joseph, Solange, Sarah, Mitra, Steph, Thalion, Thaliana, etc. Ils ont tous influé sur le destin des personnages que j'ai présentés précédemment ; en bien ou en mal.


Il m'est difficile d'exprimer les sentiments au sujet de ce roman, j'ai du mal à trouver les mots pour parler de cet ascenseur émotionnel. En effet, Wendall Utroi explore la noirceur de plusieurs destinées, pourtant les pires moments sont toujours éclairés de lumière : par les sentiments, par l'altruisme, par l'amour incommensurable, par l'héroïsme, le sacrifice, le désir de protection, l'envie de liberté, la bonté, l'urgence, etc. Cependant, autour de cette beauté, la cruauté est omniprésente. L'auteur crie sa révolte au sujet des violences envers les personnes vulnérables, que ce soient les enfants, les femmes, ou les personnes fragiles sur un plan que je ne peux pas dévoiler. Sous la bienveillance pour ses personnages, gronde sa rage contre l'injustice. Il montre, également, que derrière des actes, se cachent un passé, des cicatrices, des raisons. C'est, parfois, une succession d'événements qui écrit le destin.


Lorsque l'auteur relate des tragédies, qu'il nous déchire le coeur, il ne nous abandonne pas, il nous accompagne. Nos larmes coulent, pourtant, il nous rattrape. Puis arrive ce passage où l'émotion nous submerge, on ne peut plus la retenir. Nous oublions que Wendall est toujours là et qu'il ne nous lâche pas.


Est-ce un hasard si je me suis souvent trompée sur le titre ? Que je l'ai, plusieurs fois, appelé le Gang des Vauriens ? Ce qui est certain, c'est que ce roman est un coup de coeur pour moi.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
J’étais attiré par elle, hypnotisé, peut être son tempérament et ses cheveux de feu ? Mais l’amour ?
C’était un sentiment sans odeur, une plaie au cœur que je ne connaissais pas, un mal qui ne l’atteignait pas, une chimère. L’amour, ça ressemblait à une faiblesse, une faille où pourraient s’engouffrer mille saloperies. Ça flirtait avec la jalousie, ça dînait avec des chandelles, ça se fourvoyait sur des chemins pavés de larmes, ça flambait, ça crânait, ça rendait les couples cons.Et puis, un jour, ça s’usait, alors les gens devenaient méchants. Moi, j’avais pris un raccourci, j’essayais juste de devenir méchant.
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Il avait tout compris : la peur poursuivait l’homme depuis la nuit des temps, elle se fondait dans ses gènes, était à l’origine de réflexes ancestraux, Mitra la brandissait d’une main et de l’autre apaisait par la douceur d’un monde utopique. L’aveuglement dans tout son art.
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La Faucheuse, je l’emmerdais. Elle n’était rien qu’une lumière éteinte, le vide, le néant, un détail de la vie, un interrupteur qu’on manipulait de manière définitive.
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Avec ses airs sauvages de fille nomade, ses cheveux ébouriffés, ses genoux écorchés, elle n'entrait pas dans les cases, ne ressemblait pas aux autres. Rester assise des heures, sans bouger, sans parler, sans rire ou plaisanter, écouter la dame parler de choses qu'elle ne comprenait pas, tout cela la rendait folle. Elle en souffrit, l'aigle perdait ses plumes, l'étroite cage l'empêchait d'ouvrir ses ailes.
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La mort gagnait toujours, une main magnifique avec des jokers et l’atout maître, elle régnait sur le monde sans partage et bousculait tout sur son passage avec un claquement de doigts. La mort ne respectait rien ni personne, une banalité qui broyait le miracle de la vie.
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Vidéo de Wendall Utroi
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