Beaucoup de récits qui concernent la mort mais aussi des histoires qui finissent bien et surtout, l'histoire du décès de son père. Une belle histoire très délicate et bien écrite.
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De son écriture fine et sensible, l’auteur dresse le décor, ajuste les éclairages, anime les personnages. Si les acteurs ne savent pas mourir, ce médecin, lui, sait écrire – c’est quand même le fils de l’écrivain Pierre Vadeboncœur, décédé en 2010.
Lire la critique sur le site : Chatelaine
«J'aime pourtant les films de Bernard Émond. Surtout «La donation» qu'on dit austère, mais que je considère comme son œuvre la plus achevée. On y parle beaucoup de médecine, mais contrairement aux comédiens de Sacré-Coeur, les siens n'ont pas eu besoin d'apprendre à mourir, parce que jamais on n'y voit la mort en action. Le cinéaste a compris la même chose que moi: parler de la mort, c'est parler des vivants qui demeurent. Pas besoin de voir l'agonie elle-même, qui porte moins de sens qu'on le croit généralement.»
Parler de la mort, c'est parler des vivants qui demeurent.
(p. 209)
Les mots sont la matière première du médecin d'urgence. (p. 101)