Tout d'abord, je tiens à prévenir les futurs lecteurs de ce roman qu'il n'y a pas de zombies dans ce livre, une personne a mit cette étiquette peut-être en référence à Walking Dead car il est vrai que les personnages ont le même comportement que dans la série, mais nulle présence de morts-vivants ici.
13 jours pour lire ce roman, c'est long, c'est même très très long, je me suis littéralement ennuyée pendant cette lecture où il ne se passe rien, mais alors vraiment rien.
L'auteur a une écriture agréable, ce livre est raconté par un des personnages Anna, qui pendant 540 pages nous racontent ce qu'elle vit (elle et ses compagnons d'infortune).
Le problème, c'est que ce qu'elle vit, n'a rien de bien palpitant, une épidémie décime la population russe et un petit groupe décide de partir vers un lac qui leur permettrait de survivre, et puis c'est tout. Ils rencontrent bien quelques petits pépins mais rien de bien transcendant, l'auteur ne nous a même pas épargné les arrêts pipi et les arrêts repas, c'est pour dire.
L'absence de chapitre m'a aussi gêné pendant ma lecture car déjà que je trouvais le récit ennuyant, je savais qu'il allait se prolonger tout au long de ce livre sans jamais passer à autre chose, l'histoire est plate jusqu'au bout puisque le ton étant donné dès le départ, il ne s'arrêtera pas jusqu'à la dernière ligne.
Si un jour, je dois également fuir comme se fut le cas pour les héros de ce livre, j'essayerais de penser à prendre
le lac (qui est la suite de
Vongozero et qui est dans ma PAL) comme ça quitte à m'ennuyer autant le faire jusqu'au bout et en plus l'obligation d'alléger au maximum mes bagages me permettra d'avoir de la lecture pour plusieurs semaines et oui il faut toujours trouver un côté positif.