Al Jhamat, tome 1 : Pour que rien ne dure

Livre reçu dans le cadre de la Masse Critique de Mai. Je remercie Babelio et 5 sens éditions pour l'envoi et pour le petit mot l'accompagnant. le résumé m'a intrigué quand je l'ai repéré dans la Masse Critique même si la couverture n'a pas attiré mon regard. C'est le premier roman d'une auteure française.

Le début était étrange et ne correspondait pas du tout au résumé. J'avais vraiment du mal à accrocher au style d'autant plus que je ne comprenais rien à l'histoire. J'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour essayer de rentrer dans celle-ci, je n'arrivais pas à avoir de l'empathie pour les deux personnages et le scénario me faisait un peu trop penser à Hunger Games avec le système de castes. Je suis comme Olympe, je ne comprends rien à leur fonctionnement pire qu'une toile d'araignée. Malgré toute ma bonne volonté, je n'arrive pas à m'intéresser plus à ce roman, les descriptions de l'auteure me paraissent trop rébarbatives et pas du tout visuelles. Je lis sans rien retenir, je relis même des passages sans m'en apercevoir. Les personnages m'indiffèrent tout comme leur société totalitaire. le résumé en dit 10 fois trop car ce n'est pas comme ça que l'histoire apparaît au premier abord. Rose connaît les règles de son monde mais pas le passé de celui-ci. J'ai tenté de lire en diagonale pour pouvoir reprendre ma lecture avec des passages intéressants mais on a déjà changé de narrateur, ce n'est plus la petite Olympe et son monde étroit de sans-caste. Je l'ai donc abandonné à même pas 50p, je n'arrivais plus à maintenir mon attention dessus plus d'une demi-page, mon esprit vagabondait vite au lieu de rester en compagnie d'Olympe et de sa mère. du peu que j'ai lu, les problèmes de ponctuation à la fin de certaines questions ont vite fini par m'énerver.

Comme vous l'aurez compris, ce premier tome a été une grosse déception pour ma part. le résumé était juteux pour une histoire qui ne l'était pas autant. Je m'attendais à rentrer directement dans l'histoire avec des bases bien établies et non d'avancer pas à pas pour les découvrir au gré de narrateurs changeants. Je suis peut-être trop sévère et je m'en excuse auprès de l'auteure mais son style narratif n'est pas pour moi car il n'est pas assez visuel à mon goût. Il m'a paru très linéaire et plat, il ne se passe rien à part le train-train de la vie. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis, les autres critiques sont nettement plus positives que la mienne.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

J'ai reçu ce roman dystopique pour adolescents dans le cadre de la dernière Masse Critique et je remercie 5 Sens éditions et Babelio pour cet envoi.
L'histoire se déroule dans un univers clos (il n'existe rien au-delà des frontières qu'elles soient maritimes ou terrestres) régi par un régime autoritaire avec un système de castes très hiérarchisées dirigé par un Prince symbolique et un Grand Ordonnateur qui planifie tout.
Al Jhamat est un royaume qui ne vit que pour Effacer (détruire) et édifier pour remplacer momentanément les monuments et traces des civilisations passées aussi magnifiques puissent-elles être.
L'héroïne, Olympe, comprend vite qu'elle est différente car sa mère la traite comme une princesse et lui enseigne toutes sortes de connaissances et compétences (comme lire et écrire) interdites à son statut de sans-caste. En grandissant, et au contact de son amoureux Nikku, elle va s'indigner des injustices qu'elle constate et chercher malgré tout à développer son goût pour le dessin et l'architecture auxquels elle semble prédisposée...
Il y a nombre de thèmes classiques dans ce genre dystopique mais l'originalité réside à mon goût dans le traitement qui est fait de la question de la transmission du patrimoine et de la beauté des monuments.
J'avoue par ailleurs que même si on peut essayer de deviner le déroulement de l'intrigue de ce qui est annoncé comme une trilogie, je suis intriguée et j'ai très envie de lire la suite !

Le cadre proposé par Laurence Vagnier a un écho terriblement réaliste aujourd'hui. L'auteur nous rappelle sans cesse que rien n'est acquis et que les humains ne peuvent avancer autrement qu'en regardant derrière eux.
En plus de ces considérations sociétales, le récit se lit avec plaisir et facilité, ce qui est assez rare lorsque l'on parle de dystopies. le contexte est posé avec clarté et l'immersion dans cette civilisation hors-normes est parfaitement réussie, et ce, malgré un nombre important de personnages et de lieux.
Paradoxalement, on s'évade en lisant cette histoire sur un régime autoritaire et étonnant à la fois.
Le suspenses grandit de chapitre en chapitre : pourquoi la civilisation d'al Jhamat s'acharne t-elle à bâtir tous ces monuments voués à la destruction ? Quelles sont les origines mystérieuses des principaux personnages ? Que s'est-il passé pour qu'un pays entier en vienne à créer ce système ?
Complètement différent du premier roman de Laurence Vagnier "Tous les empires ont une fin"; "Al Jhamat : pour que rien ne dure" est le premier tome d'une saga pour adultes et ados (à partir de 12 ans je dirais) dont j'ai hâte de découvrir la suite.

Belle histoire qui nous transporte dans un monde où tout est possible.

Dans le cadre d'une opération Masse critique de Babelio dédiée aux livres pour la jeunesse, j'ai reçu ce roman que j'avais sollicité.
Il s'agit de « AL JHAMAT - Pour que rien ne dure », premier tome d'une saga de trois tomes, de Laurence Vagnier paru au début de l'année 2021 aux éditions "5 sens éditions" (éditeur de Genève).

Quand on entre dans ce livre épais et dense, on pousse la porte d'un pays étrange AL JAHMAT. À première vue, ce monde ressemble au nôtre, mais rapidement nous nous apercevons que beaucoup de nos repères ont disparu.
Aux côtés de deux adolescents, on découvre le quotidien d'une catégorie de la population appelée « Les sans-castes ».
Nous comprenons vite qu'il règne dans cet état un régime totalitaire qui impose à la majorité des habitants une soumission intolérable.

Très bien écrit et très inventif, ce récit, véritable antinomie de l'utopie, m'a transportée dès l'incipit avec ses belles descriptions de monuments et les liens d'amitié et de solidarité qui se créent entre les personnages au fur et à mesure de l'histoire.

Laurence Vagnier, avec sa plume alerte et son imagination fertile, nous propose une dystopie riche en péripéties, et bien qu'elle soit le reflet de certaines de nos angoisses, l'espoir et l'amour sont toujours présents.

Cette oeuvre, très travaillée au point de vue de son lexique et de sa structure, peut être lue, par des adolescents ou par des adultes, car nous pouvons tous nous identifier aux personnages.

Un grand bravo à l'autrice. Cette fiction, AL JAHMAT. lui permettra, je l'espère, d'avoir beaucoup de succès.


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