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Critique de soleil23


Pour ceux qui recherchent du policier, passez votre chemin mais pour tous les autres passionnés de récits classés historiques et ceux qui préfèrent découvrir la vie des russes en ex URSS et enfin ceux que les descriptions de la cruauté ne rebutent pas alors ouvrez ce roman et vous ne regretterez pas ce geste car L'évangile du bourreau est prenant, captivant, obsédant même.
On fait connaissance avec Pavel Egorovitch Khvatkine, ancien tchekiste qui se complaît dans l'oubli mais peut-on tout balancer aux oubliettes ? Il faut dire que la vodka aide beaucoup mais les souvenirs et l'histoire de déroulent en deux temps : l'avant et l'après.
Les deux frères Vainer nous font découvrir un personnage capable du pire et machiavélique. Ils nous plongent dans les rouages de la "Boutique". Ses longs couloirs et les cris qui y résonnent, les bureaux avec des tapis tâchés de sang et de cervelle, des agents qui accomplissent leur devoir avec dévotion.
Tout au long des 771 pages, Khvatkine ne confesse rien au machiniste mais à nous les lecteurs, ils raconte tout, il vide son sac par des histoires de diable et d'ogres. Son passé revient le hanter et ses mots ou plutôt ses pensées vomissent les souvenirs. Les bourreaux sont nombreux dans ce roman.
Les dernières phrases sonnent comme une vérité "Et si tout cela n'était qu'un rêve ? Et si tout cela n'avait pas eu lieu ? Et si cette confession n'était que mensonge ? Et si j'avais tout inventé ? Bien sûr, j'ai tout inventé. Sauf ce qui arrivera réellement.
Un roman à découvrir !
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