AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Albert Bensoussan (Traducteur)
EAN : 9782709636735
331 pages
J.-C. Lattès (04/05/2011)
2.81/5   16 notes
Résumé :

Yocandra vient « d’une île qui avait voulu construire le paradis et s’est transformée en enfer ». Née de fervents communistes cubains, elle s’est d’abord appelée Patrie, avant de se réinventer sous le nom de Yocandra.

Quand elle parvient enfin à quitter l’île, elle rejoint Miami, comme tant de Cubains exilés. À Little Habana, c’est le vertige, l’urgence, à chaque instant, on espère, on prie, bientôt Cuba sera libre. Gagnée par l’amertume,... >Voir plus
Que lire après Le paradis du néantVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Le paradis du néant est un roman engagé qui nous plonge dans la vie plutôt confuse des exilés de Cuba à Miami et à Paris, et bien plus dans la machination du pouvoir castriste à toujours avoir le contrôle de tout ressortissant cubain partout dans le monde, et veiller à promouvoir la révolution cubaine comme un modèle de pouvoir communiste réussi…
Autant la situation en elle même est très tragique que Zoé Valdès choisit l'ironie accompagnée d'un humour caustique pour construire son intrigue. A mon sens, la fascination opère bien au début de la lecture, mais après ça devient un peu lassant, au point que j'ai mis un petit temps pour terminer ce roman…

.
Commenter  J’apprécie          230
Yocanda a quitté pour la seconde fois Cuba, en direction de Miami. Elle y reste le temps d'obtenir un visa pour Paris et gagner l'argent du voyage. La jeune artiste est tour à tour fleuriste, manutentionnaire, cuisinière. Arrivée a Paris, elle nous parle du quotidien d'un immeuble où résident des Cubains, un couple de Russes, un autre de Suédois écolos. L'écriture de l'auteure au départ m'a plu : bourrée d'ironie assez mordante, avec beaucoup d'humour, j'ai cru au départ qu'elle alignait les caricatures. Mais au fil des pages sont apparues une grande sensibilité, puis une immense mélancolie entremêlée aux stigmates que la dictature cubaine laisse sur les êtres humains, la façon dont elle les dessinent même à leur corps défendant.
Je suis tout de même assez dubitative sur le style qui est assez confus pour moi qui n'ai pas les codes nécessaires pour comprendre la culture cubaine. Les changements d'humeur sont assez brusques.
Un récit tout en contrastes et contradictions.
Commenter  J’apprécie          121
Ce livre m'a intéressée mais je l'ai trouvé assez irrégulier. C'est certainement voulu car l'auteur nous décrit l'exil des Cubains, ceux qui ont quitté l'île sans aucune possibilité de retour. Cela passe donc par des moments d'euphorie suivis par une nostalgie quasi dépressive. Autant j'ai été happée par la vie de ce microcosme cubain à Paris autant les passages sur la difficulté de l'exil sont assez répétitifs et ont donné certaines longueurs au texte.
Commenter  J’apprécie          70
Le paradis du Néant (2010) est la suite de le Néant quotidien (1995), c'est un livre divertissant sur une écrivaine cubaine exilée à Miami et avec moult personnages très pittoresques voire caricaturaux et avec cette sensation morale de l'exilé qui navigue entre spleen et souvenirs mêlés d'un quotidien dur et souvent cruel.
Le vocabulaire est très cubain-familier.
Commenter  J’apprécie          30


critiques presse (1)
LesEchos
04 août 2011
A son tour, Zoé Valdés se fait alors peintre et ses pages ont la couleur et la démesure des paysages cubains, du rouge pourpre aux bleus caribéens. On pense à Fernando Botero, à Alvaro Meijas... Mais, si la leçon est limpide, mâtinée d'un humour féroce - on ne quitte pas un univers par la grâce d'un radeau de fortune, il vous poursuit envers et contre tout -, elle est également amère.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Nous sommes vraiment bizarres, les Cubains, nous feignions d'être accueillants. Nous faisons même des cadeaux aux gens que nous ne connaissons pas le moins du monde. Tout cela pour gagner leur confiance.
On dîna, on parla de Cuba, de la famille, de la musique, des danses.Les Français nous observaient, hébétés. On dansa entre nous, on ne parlait qu'en espagnol.Nous avions oublié que nous vivions en France.La cour se transforma soudain en quartier havanais, mains baladeuses comprises.Voilà ce qui nous caractérise tant, les Cubains, nous transformons tout en secte communiste ou en quartier de la Havane, ou les deux à la fois.

( p.45)
Commenter  J’apprécie          150
Initiation au silence

Tel est notre lot.Notre mode de vie tribal.Comme si les CDR, les Comités de défense révolutionnaires inventés par Castro, ne suffisaient pas, il nous faut créer dans chaque pâté de maison un comité, même en exil.

( p.38)
Commenter  J’apprécie          30
(Batista) fut un président élu démocratiquement à deux reprises, le (Che) est l'Argentin qui a assassiné le plus de Cubains au monde.
Commenter  J’apprécie          50
(Cuba) Une île qui a voulu construire le Paradis et a créé l'Enfer
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Zoé Valdés (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Zoé Valdés
Reportage sur la romancière Zoé Valdés dans la chaine France 24.
autres livres classés : cubaVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (36) Voir plus



Quiz Voir plus

Le joueur d'échec de Zweig

Quel est le nom du champion du monde d'échecs ?

Santovik
Czentovick
Czentovic
Zenovic

9 questions
1875 lecteurs ont répondu
Thème : Le Joueur d'échecs de Stefan ZweigCréer un quiz sur ce livre

{* *}