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Les enquêtes du capitaine Sabre tome 2 sur 2
EAN : 9782372605984
648 pages
Palémon éditions (19/03/2021)
3.73/5   15 notes
Résumé :
Décembre 1815 : après l’exécution du maréchal Ney, dans un Paris en proie aux règlements
de comptes entre royalistes et bonapartistes, Jérôme Blain, alias le capitaine Sabre, ancien de
la Garde impériale, est amené à constater, chez son nouveau voisin, le marchand de jouets
François Imbert, le décès du dernier colonel des dragons de l’Impératrice, au dos troué d’une
balle de pistolet-tromblon égyptien.
Or, voici qu’Imbert disparaît... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Un tout grand merci à Babelio et aux éditions Palémon pour ce roman à la couverture tellement attirante.

Je me suis plongée dans le récit avec beaucoup d'enthousiasme, j'aime l'histoire et l'époque Napoléonienne est passionnante. Et là, la magie n'a pas eu lieu… Les personnages aussi historiques soient-ils, manquent de vie, d'humour, de véracité ; le texte est clairement instructif et ennuyeux ; l'enquête manque de peps et n'est qu'un égrainage de cadavres plus ou moins froids...

J'aime l'authenticité mais utiliser ‘gonsse' tous les deux mots et ‘foutre' tous les trois ne m'aide clairement pas à me plonger dans une période historique. Pas que je n'aime pas l'argot ou le parler ancien, loin de là, c'est juste que cela ne suffit pas pour créer une ambiance et que la redondance ne rime à rien si ce n'est qu'à lasser la lectrice que je suis.

L'auteure est une fan des archives, ça se lit ! Plein de faits divers rapportés et bien documentés entrecoupent le récit, c'est intéressant, une ou deux fois sinon, ça plombe l'histoire et l'enquête n'est pas pleine de rebondissements mais d'encarts historiques qui n'y ont pas vraiment leur place.

Si le roman se lit bien malgré les répétitions, les digressions, les notes de bas-de-page qui n'en finissent pas, on est vraiment loin d'une Juliette Benzoni dont l'auteure se réfère et surtout d'un Jean-François Parot qui pour moi reste une référence du polar historique.

Pour conclure, un roman qui fait 300 pages de trop et les yeux verts du Capitaine Sabre ainsi que ses conquêtes dans le monde de la prostitution n'ont pas suffit à enclencher le film dans ma tête et c'est bien triste.
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C est au niveau historique intense , dru, on reçoit des informations sur le 1° empire presque a chaque page , pour ceux qui aime le passé de la France , comme moi ,c est un vrai plaisir , même si contrairement a l 'auteure je n aime pas Bonap , qui me sortirais plutôt des orbites , bi centenaire de sa mort ou pas . Que voulez vous Républicain je suis et le reste . Bon là n est pas le propos . Touffu donc le bouquin , mais je crains qu'il ne rebute un peu ceux qui n ont recherché qu 'un polar ou roman , car l intrigue est légère ,très , trop peut-être noyée dans tout ce monde grouillant de colères , de haines recuites de la seconde restauration quelques mois après la défaite de l' Ogre . Certes les personnages principaux sont bien campés le capitaine Sabre ou Larrey , le chirurgien , mais les autres ne sont souvent que des ombres chinoises assez inconsistantes ,qui apparaissent sans trop de motifs et s'effacent plus ou moins brutalement sans plus de raison . Vidocq sensé être l'associé de Jérôme c est l' Arlésinne on ne l 'aperçoit même pas .Quand au dénouement , il est pour employer un mot issu de l 'époque Abracadabrantesque, en clair bâclé et ridicule . Mais bon tous les auteurs se heurtent a la difficulté de bien terminer leur livre . Un opus tout de même agréable a suivre et dont le héros , Jérôme Blain ,devrait se retrouver dans un 3° tome situé antérieurement a cette période .
Maintenant un PS ( Petit Sournois vrai nom de post scriptum ) Loin de moi l idée de mettre ne serait ce qu'un milliardième de seconde , les connaissances infinies de M. jean Tulard . mais dans sa préface il cite une oeuvre de Conan Doyle pour mettre en évidence l influence de l 'époque Napoléonienne dans la la littérature policière , nommant Vidocq ou Schulmeister , mais le "Brigadier Gérard" ( brigadier dans le sens de général de brigade comme chez les dos de homards et non caporal comme chez nous ) que j ai lu il est vrai il y a fort longtemps , n est pas ,sauf erreur ,un enquêteur , mais un sabreur doté d un cerveaux de pois chiche débile . Pas de quoi être fier d'avoir été si maltraité par le papa de Sherlock
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Je remercie tout d'abord Babelio qui a organisé un vide-bibliothèque en décembre. Lors de cet évènement, j'ai choisi ce livre car je suis une passionnée d'histoire.

Ecrit par une membre de la Fondation Napoléon, ce roman reflète une excellente connaissance de la période. Mais malheureusement, le roman est trop long, comporte de longs passages de références historiques qui mériteraient de figurer plutôt en notes, ou en postface,
Deuxième tome des aventures de Jérôme Blain, alias le capitaine Sabre, dans le Paris de décembre 1815 où la guerre entre royalistes et bonapartistes fait rage.
Accompagné de Dominique Larrey, ex-chirurgien de la Grande Armée, le capitaine Sabre enquête sur la disparition de son voisin et sur l'assassinat du dernier colonel des dragons de l'Impératrice, tué d'une bale de pistolet-tromblon égyptien.

De belles descriptions des rues, du Palais Royal.

Mais une enquête sans grand intérêt et beaucoup trop délayée dans les références et les descriptions. Chaque pas, chaque découverte est l'opportunité (provoquée) par l'autrice d'écrire un cours d'histoire en plein dans le déroulé de l'histoire : cela perturbe l'intrigue et à force c'est lassant.

Des coquilles et des fautes nuisent à la lecture et une correction attentive aurait été nécessaire....

Dommage
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Tout d'abord, un grand merci aux éditions Palémon et à l'équipe de Babelio pour l'envoi de ce roman dans le cadre de la dernière opération Masse critique.
Je l'avais choisi car j'aime les romans policiers historiques, et car le bandeau mettait en avant la préface de Jean Tulard, ce qui me semblait une garantie de qualité.
En outre, en le recevant, j'ai constaté en lisant la quatrième de couverture que l'auteur était une disciple de Juliette Benzoni, dont j'ai lu énormément de livres avec grand plaisir.
Placé sous ce double patronage, j'attendais beaucoup de ce roman, et je dois bien avouer que j'ai été un peu déçue.

Si j'ai beaucoup apprécié les petites anecdotes et les rappels historiques, je me suis vite ennuyée au niveau de l'intrigue (ce qui ne m'est jamais arrivé dans un roman de la regrettée Juliette Benzoni!) et je crois que le roman aurait gagné à faire une bonne centaine de pages en moins et surtout à être un peu plus rythmé.

Sur le plan éditorial, je vais également me permettre trois remarques:
-il y a énormément de notes de bas de page, et elles sont plutôt intéressantes, mais la taille de la police et le fait de les mettre en italique les rendent quasiment illisibles le soir avec des yeux un peu fatigués...
-les souvenirs de bataille qui sont insérés dans le récit auraient, eux, gagné à être en italique,
-j'ai trouvé bizarre d'annoncer des romans de la même série qui ne sont pas encore parus et vont se passer antérieurement.














à être un peu plus rythmé.
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J'avais aimé le premier tome, j'ai moins aimé le second.
Pourquoi ? J'ai trouvé que ce roman était davantage un roman historique qu'un roman policier. Chaque événement qui survient dans le présent est le prétexte pour retourner dans le passé, et raconter une aventure liée à Napoléon, à une bataille, voire à une réception tragique. Je n'ai pas eu la curiosité de compter combien de fois cela survenait dans le coeur de l'intrigue, j'ai cependant trouvé que cela alourdissait le bon déroulement du récit, au point que, parfois, je perdais le fil de l'enquête.
Je pourrai presque la résumer ainsi : un cadavre, puis encore un cadavre, et encore un autre cadavre. Alors oui, que ce soit Jérôme Blain, le fameux capitaine Sabre, ou le chirurgien Larrey, ils en ont vu d'autres pendant les nombreuses batailles auxquelles ils sont assistés – je note tout de même que le chirurgien Larrey se montre empathique, lui qui faisait tout pour sauver la vie de ses patients, usant de règles d'hygiène inusitées à l'époque (la désinfection des mains) – mais, par moment, trop c'est trop. J'avais dépassé la page 400, et j'avais l'impression que rien n'avançait. Alors oui, l'on parlait d'un complot qui visait les anciens officiers de Napoléon. L'on savait qu'une société secrète était en cause, qu'une mystérieuse femme semblait être une pièce maîtresse de ce complot, dont les victimes avaient en outre un point commun : leur participation à la campagne d'Egypte.
Alors oui, j'ai aimé la reconstitution historique de l'époque, où, comme toujours, les simples hommes et femmes du peuple cherchaient seulement à survivre. J'ai apprécié d'apprendre certaines informations, notamment sur les enfants de troupe (ils ont un carré réservé dans le cimetière de la ville où vit encore une grande partie de ma famille). Les personnages sont cependant très nombreux, et l'on s'y perd un peu, sachant que l'on perd aussi de vue des personnages auxquels l'on aurait pu s'attacher. Et l'on découvre aussi qu'avoir des parents bornés, c'est intemporel.
A découvrir pour les passionnés de l'épopée napoléonienne ou de la restauration.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Jérôme s'étonna que Vavasseur manifestât si ouvertement sa pédérastie.

Pratique condamnée sous l'Ancien Régime, le Code pénal de 1791 n'en fit plus mention. Cette absence de texte légal conduisit à ne plus la sanctionner, et cela embarrassait bien les forces de l'ordre, lesquelles continuer de brimer ceux qui si livraient à des actes "contre nature". En 1810, on ajouta "outrage public à la pudeur" au Code, car, dans les faits, si la pédérastie n'était pas pénalisée, la société la réprouvait et la police poursuivait sa traque des sodomites, sauf s'ils s'appelaient Cambacérès, bien sûr !
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- Bien que la cour des Miracles ait officiellement disparu avec monsieur de La Reynie au XVIIIe siècle, il subsiste par mal de bouges dans Paris où les malheureux se réfugient…
- Et où sévit une vermine dévastatrice, ce n'est pas à vous que je vais l'apprendre, monsieur Larrey.
- Certes.
- Tout comme dans vos services de santé, il me faut combattre l'ignorance, l'égoïsme, la roublardise, l'immobilisme des politiciens gras à lard qui ne songent qu'à leurs plaisirs immédiats et ne peuvent imaginer qu'un jour cette misère puisse se rebeller. Vous verrez, monsieur Larrey, nous n'en avons pas fini avec les bouleversements politiques …
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Dans l'attente de déterminer le caractère intentionné ou non de ces blessures, tous ceux qui ont un doigt tronqué ou une main percée de balles, soit exactement deux mille sic cent trente-deux jeunes hommes, son enfermés dans un camp retranché de la douane à un quart de lieue de la ville sur la grande route de Bauzen. Les chefs des services de santé, Desgenettes, médecin en chef de la Grande Armée, Yvan, chirurgien personnel de Napoléon et en chef des Invalides, et Larrey, chirurgien en chef de la Grande Armée, sont convoqués afin de donner leur avis sur la question. Yvan et Desgenettes penchent pour la préméditation. Larrey émet de sérieux doutes. Napoléon, fou de rage à l'idée que la Grande Armée n'ait plus la foi au point que certaines de ses recrues veuillent se sectionner un membre, ne suit pas son chirurgien en chef et ordonne la constitution d'un jury médical chargé de désigner les coupables.
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Un parfum sucré lui revint soudain à la mémoire.
- François, tu te souviens des pâtes de fruits de l'Impératrice ?
- Oui. Elles étaient délicieuses. Bientôt, ma Lisette, tu pourras en remanger.
Lise secoua la tête et ferma les yeux, toute à ses réminiscences.
- Jamais plus elles n'auront ce goût-là.
- Pourquoi pas, si l'on retourne chez Berthelemot...
- Parce que l'Impératrice est morte, tout comme l'esprit de la Révolution dont Napoléon avait hérité et qu'il a trahi en épousant Marie-Louise.
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L'amitié voit le jour dans les moments joyeux ; elle grandit dans les épreuves.
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