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EAN : 9791041412815
504 pages
Points (02/06/2023)
3.67/5   322 notes
Résumé :
Los Angeles, 1959. L’actrice Elizabeth Badina se volatilise durant le tournage du film qui devait faire d’elle une star. Enlèvement ? Meurtre ? Disparition volontaire ? Malgré l’enquête conjointe de la police et du FBI, l’affaire ne sera jamais résolue.
New York, 1998. Après un succès fulgurant au box-office qui a fait de lui la coqueluche d’Hollywood, le scénariste David Badina affronte une traversée du désert. Incapable de mener à bien le moindre projet, il... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (80) Voir plus Ajouter une critique
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Scénariste célèbre mais en mal d'inspiration, David Badina est sollicité par Wallace Harris, légende vivante du cinéma. Mais la rédaction du scénario de ce qui devrait être le dernier film du réalisateur n'est qu'un prétexte. L'objectif est de lancer le scénariste à la recherche du (des ?) responsable(s) de la disparition, ou du meurtre, 40 ans plus tôt, de sa mère, Elizabeth Badina, jeune actrice prometteuse qui devait tenir la vedette d'un film d'Harris. Négligeant son travail, sa compagne et ses amis, aidé par Sam Hathaway, un ancien policier ayant enquêté sur la disparition de sa mère et devenu détective privé, David se lance à corps perdu à la découverte de son passé, et, sans le savoir, dans la construction de son avenir.

Voilà un livre qui pourrait me réconcilier avec la famille Musso ! Je n'ai jamais été conquis par la prose de l'aîné, Guillaume. Je n'avais pas été emballé par "Dernier été pour Lisa" le premier livre du cadet, Valentin, que j'avais lu. J'ai beaucoup aimé celui-là !

Si vous cherchez un livre d'action, passez votre chemin. On est là dans le temps long, celui de la réflexion, de l'introspection. Les conjectures l'emportent souvent, pas toujours à raison, sur les faits. Les errements des années 50 aux USA, le maccarthysme ou la pudibonderie, sont projetés dans le quotidien pour construire une intrigue qui tient en haleine en sollicitant la mémoire plus que le rythme cardiaque.

Les personnages ont de l'épaisseur, mais ne se dévoilent que progressivement, un peu comme un oignon dont on enlève les couches successives. le lecteur va de surprise en surprise...

Pour finir, c'est plutôt bien écrit, sans fioritures inutiles pour ce type de littérature, mais avec un bons sens du rythme. Les multiples aller-retours entre le passé (la vie d'Elizabeth) et le présent (l'enquête de David) stimulent parfaitement l'attention.

Un très bon thriller.
Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
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Première incursion dans l univers de Valentin Musso.
Une histoire intéressante permettant de nous replonger dans le Hollywood des années 50/60 avec les fameuses chasses aux sorcières et leurs conséquences.
L'histoire d'un scénariste, David, qui a du mal à trouver un second souffle après un premier succès suivi d'un échec.
Il est contacté par Wallace Harris pour écrire le scénario de son prochain film, celui-ci était le réalisateur du film pour lequel et pendant lequel, sa mère actrice a disparu.
David, qui n'a pas connu sa mère et n'a aucune idée de qui est son père , car il n'avait que 6 mois au moment de sa disparition, décide de mener sa propre enquête.
Un roman bien documenté, une histoire avec du suspense et quelques rebondissements. J'ai vu arriver deux trois trucs mais cela ne m'a pas gêné.
Avant de me faire une idée finale sur cet auteur , je vais lire un second roman.
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Nouvelle lecture d'un roman de Valentin Musso et après Les cendres froides et Sans faille, je suis a nouveau conquise par La femme à droite sur la photo.

Dans les années 60, aux États-Unis, Elizabeth Badina, une actrice montante disparaît du jour au lendemain. A-t-elle été assassinée? A-t-elle disparu de son plein gré? "Elisabeth Badina ne verra jamais son nom ni son visage sur les murs de la ville. Elle ne sera jamais adulée par les foules silencieuses des salles de cinéma."
Quarante ans après, le mystère reste entier. Son fils David Badina, devenu scénariste et qui peine a trouver l'inspiration est contacté par le metteur en scène, Wallace Harris, qui travaillé avec Elizabeth sur son dernier film. C'est l'occasion pour lui David de reprendre l'enquête.

Valentin Musso nous entraîne dans l'Amérique des années 60. C'est la grande époque pour le cinéma mais les années du Maccarthysme ne sont pas loin. Cette chasse aux communistes et la liste noir d'Hollywood constitue la trame de fond du roman. le suspense est présent du début à la fin et il est difficile de lâcher ce roman si prenant.

David, notre héros, est vraiment un personnage attachant et ses faiblesses et doutes y sont certainement pour quelque chose. "40 ans… Lorsqu'il m'arrivait de penser à mon âge, c'est-à-dire de plus en plus souvent, je prenais conscience d'avoir déjà vécu la moitié de ma vie sans rien avoir accompli d'extraordinaire – je songeais que Mozart était mort à 35 ans en laissant derrière lui la bagatelle de six cent vingt-six oeuvres." Il se confie à nous, à la première personne, et l'on se sent vraiment proche de lui. Sa quête de vérité sur la mort de sa mère nous entraîne dans un roman passionnant que je vous conseille vivement. "Ma mère... Je n'ai aucun souvenir d'elle. Je n'avais même pas un an lorsqu'elle a disparu. Pour la plupart des gens qui se rappellent encore de cette époque - la fin des années 50, celle des grandes productions hollywoodiennes -, Elizabeth Badina n'est plus qu'un nom. Celui d'une jeune actrice qui se volatilisa mystérieusement durant le tournage de la Délaissée, le troisième film de Wallace Harris."
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Grace à Babelio, j'ai lu mon premier roman de Valentin Musso, La femme à droite sur la photo.
Je n'ai pas été déçu par ce livre, bien écrit, dont l'histoire est bien construite, et qui se lit d'une traite.
Le 26 aout 1998, le lendemain de son quarantième anniversaire, David Badina, un scénariste de talent à Hollywood, est amené dans d'étranges circonstances, à rouvrir l'enquête sur la disparition de sa mère l'actrice Elizabeth Badina disparue le samedi 24 janvier 1959 dans le quartier de Silver Lake à Los Angeles.
Le récit alterne entre 1959 et 1998. Sa construction n'est pas sans faire penser au roman graphique de Bilal et Christin, «Los Angeles, L'étoile oubliée de Laurie Bloom.»
En effet, Elizabeth Badina disparait au moment où sa destinée s'apprête à croiser le chemin de la gloire.
David part à la recherche des personnages qui ont pu connaître sa mère quarante ans plus tôt et parcourt les lieux qu'elle a pu fréquenter.
Comme si Elizabeth Badina avait marqué à jamais de son passage les rues dans lesquelles elle avait marché.
Travail de mémoire qui va permettre à David de reconstituer un puzzle dont les pièces s'emboitent mais pas toujours de la façon à laquelle il pouvait penser et pas toujours pour donner l'image de la mère idéale que sa grand-mère qui l'a élevé a tenté de lui donner.
La ville joue un rôle important dans le roman. La ville et la voiture.
«Mon portable se remit à sonner alors que je quittais la Santa Monica freeway pour prendre l'Interstate 405 vers Brentwood.»
«Je quittai rapidement l'Interstate 405 pour rejoindre van Nuys par Mulholand Drive et Beverly Glen Boulevard.»
«L'après-midi je roulai jusqu'à Malibu et marchai une bonne heure sur la plage de sable blanc de Zuma Beach (...)»
«La Chevrolet se gara le long de Wilcox avenue (...)»
Aidé par les témoignages qu'il recueille, David reconstitue l'emploi du temps et les relations de sa mère juste avant sa disparition et redécouvre le personnage qu'elle était.
Mais, quel crédit peut-il accorder à ces témoignages et surtout quelle crédibilité accorder aux récits de personnes dont il ne sait rien, sur sa mère ?
L'alternance entre 1959 et 1998 se fait plus rapide et plus nerveuse. le récit s'accélère et progresse vers un dénouement qui surprend le lecteur.
Un roman réussi.
Dans sa grande mansuétude Babelio a aussi envoyé aux lecteurs choisis pour la rencontre avec Valentin Musso le 7 juin, son dernier roman «Dernier été pour Lisa». Je suis entrain de le lire.
Un seul regret, je n'ai pu assister à la rencontre du 7 juin...
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Un petit roman policier dépaysant en temps de pandémie : Hollywood, ses stars, ses paillettes, mais aussi le revers de la médaille, métier précaire et angoisse du lendemain. Pas de grande ambition dans ce livre, mais une forme un minimum prenante. Que demander de plus pour oublier un peu le quotidien…

Le premier scénario de David Bedina a été une complète réussite, remarquée par le public et la critique. Depuis il ne trouve plus l'inspiration. Miraculeusement, il lui est proposé de travailler sur le scénario du dernier film de Wallace Harris, une légende vivante du septième art – copie conforme de Stanley Kubrick, pour ceux qui ne l'auraient pas reconnu -. Une rencontre qu'il aurait cru ne jamais faire, car sa mère Elizabeth Bedina, alors jeune actrice prometteuse, a justement disparu en 1959 lors du tournage du troisième film de ce réalisateur. Alors que David ne s'était jamais penché sur ses origines et sur ce qu'il avait pu advenir de sa mère, le voilà replongé dans les années cinquante à Hollywood, entre machine à rêves et chasse aux communistes post Mc Carthy...

Valentin Musso mène gentiment son intrigue. Pas de grosse surprise, pas de révélations renversantes. Mais un certain charme, lié à l'évocation d'une période (les années 50), où le cinéma était la distraction numéro un, et où les stars étaient des êtres mythiques, dont on pouvait douter qu'ils aient la moindre vie normale. David Bedina va bien entendu découvrir quelques secrets de famille (je ne spoile rien, c'est évident dès les premières pages). Il va aussi se transformer un temps en enquêteur, avec l'aide précieuse d'un détective privé à l'ancienne (comme on les aime)…
De la pure détente je vous disais...
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
- Qu'est-ce qui vous laisse penser qu'il acceptera de nous parler ?
- Je ne suis pas du genre à aller à la pêche sans hameçon. Je lui ai passé un petit coup de fil...
- Et... ?
- Quand il a su qui j'étais et pourquoi je m'intéressais à lui, il m'a gentiment envoyé me faire foutre.
Je n'aimais pas beaucoup la manière qu'avait le détective de me donner de faux espoirs.
- A quoi bon aller à San Diego alors ?
- J'avais prévu sa réaction. Je l'ai laissé mijoter quelques heures et je l'ai rappelé : je lui ai précisé que je bossais pour un auteur qui allait sortir un livre sur l'affaire Elizabeth Badina.
- Quoi !
- Je lui ai promis que s'il nous accordait quelques minutes de son temps vous éviteriez de citer son nom. Et que, dans le cas contraire, vous n'hésiteriez pas à faire de lui le suspect principal de votre enquête.
- Je rêve ! Vous l'avez fait chanter ?
- Tout de suite les grands mots ! Dison que j'ai habilement usé de mon pouvoir de persuasion. Cette histoire de bouquin lui a foutu les jetons. Il n'a pas envie qu'on fouille dans ses poubelles, mais il a encore moins envie de se retrouver à la lune des journaux télévisés...
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- Je ne suis pas votre ennemi, Elizabeth. D'une certaine manière, même si vous ne le comprenez pas encore, je suis de votre côté.
- Vous avez une bien étrange façon de le montrer.
- Je n'ai pas envie que vous ayez peur de moi... Vous disiez en arrivant que nous n'étions pas amis. Mais l'amitié est un concept volatil et relatif, vous ne croyez pas ? Vous savez ce qui Churchill disait pendant la guerre ?
- Je vous en prie, épargnez-moi vos citations !
- Quelque chose comme : "Si Hitler décidait d'envahir l'enfer, je pourrais bien devenir ami avec le diable."
Ses doigts se crispèrent sur son sac à main.
- J'imagine qu'en l'occurrence c'est vous le diable...
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Je me suis toujours demandé comment on pouvait être prêt à traverser la moitié de la planète rien que pour voir l’étoile de Sharon Stone ou de Tom Hanks dans cette rue sale, bondée de monde et de vendeurs à la sauvette qui ne vous lâchent pas d’un pouce. En fait, je ne connais aucun habitants qui prenne plaisir à se balader dans cette attrape-touriste géant. Les endroits clinquants de L.A.-ils ne manquent pas- m’ont toujours déprimé, on dirait qu’ils ont été inventés que pour dissimuler aux yeux des gens les rêves brisés et les échecs dont se repaît cette ville.
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La vie passe si vite, David. C'est la plus grande banalité qu'on puisse proférer, mais c'est aussi celle dont on fait le plus amèrement l'expérience.
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Quand je regarde ces films, j’ai toujours l’impression de me retrouver au milieu d’une tragédie grecque : tu sais pertinemment que la moitié des types sur scène ne termineront pas la pièce, et c’est ce qui fait que tu prends ton pied. Une catharsis moderne, en fin de compte…
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Videos de Valentin Musso (37) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Valentin Musso
À l'occasion de la 19ème édition du salon "Lire en Poche" à Gradignan, Valentin Musso vous présente son ouvrage "Dans mon obscurité" aux éditions Seuil.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2818344/valentin-musso-dans-mon-obscurite
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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