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Critique de harukochan


En résumé : une très belle bande dessinée regroupant trois histoires oniriques et pleines de fantaisie.

En détail :

Cet ouvrage plonge le lecteur en plein rêve. Si certaines parties du décor ou des histoires peuvent sembler familières, la majorité des éléments sortent tout droit d'un rêve. Les plantes, les créatures, les fêtes sont issues de l'imagination clairement débordante de l'autrice. Que ce soit dans l'organisation et le découpage des planches ou dans le choix des coloris, la narration est à la fois douce et originale. Pour chaque histoire, seulement trois ou quatre coloris sont utilisés, dans des tons toujours pastel, créant un cocon tout en intimité pour accueillir l'histoire.

La première histoire parle des liens puissants de l'amour. Une légende urbaine raconte que si on ferme les yeux en haut des escaliers de Cherry Street au crépuscule, on se réveille dans un autre monde. Deux amantes relèvent le défi, mais se retrouvent séparées.

La seconde histoire parle des souvenirs qui restent de nous quand tout est fini. La technologie spatiale utilise l'énergie crée par les souvenirs d'une des passagères. Mais un incident technique va capturer une autre passagère dans cet amas de souvenir.

La troisième histoire raconte le jour avant la fin du monde. Les habitants d'une île attendent le réveil d'une géante endormie au large. Son réveil aura lieu demain et elle provoquera soit la fin du monde, soit l'avènement du paradis sur terre.

Ces récits sont donc des parenthèses pour rêver et réfléchir, ils étendent des moments qui ne devraient durer qu'un instant. Les planches sont fournies, il y a beaucoup de détails à voir, elles appellent à la contemplation. J'ai une préférence pour la deuxième histoire et plus particulièrement le personnage de Kelo.

De la même autrice : Mes ruptures avec Laura Dean
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