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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avec des artistes tels que Philippe Valette, la bande dessinée ne court pas le risque de tomber dans la routine et la morosité!
Dans cet album épais et soigné au format à l'italienne, ce sont de belles cases comme autant d'images en couleurs directes qui rendent le graphisme d'une sophistication presque enfantine. Jean Doux y est à l'aise, pour entraîner le lecteur dans une aventure digne de Jules Verne ou H.G. Wells...un siècle après.
Nous sommes en 1994, et la découverte d'une disquette de 1976 nous emmène dans un passé moderne et lointain déjà... sans téléphone portable, vous vous rendez compte?
L'occasion de faire connaissance avec les collègues de jean Doux et le patron de Privatek ( L'esprit tranquille, c'est L'esprivatek)... Et avec le trio de Shraver qui vient d'acquérir Privatek pour trois fois son prix...
Une histoire palpitante et très drôle, donc, que le mystère de la disquette molle... et pleine de clins d'oeil plus ou moins appuyés à d'autres bandes dessinées, dans un style unique à l'auteur.


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Jubilatoire ! Et pourtant…
Il y a tout pour dégoûter le lecteur, une histoire de rachat d'une société par une autre, des personnages étriqués dans leur ronron quotidien qui forment une ribambelle de caricatures de lourdingues, avec des looks ringards à souhait, il y a celui qui joue au démineur toute la journée et qui ne supporte pas qu'on lui demande quoi que ce soit, les spécialistes des blagues potaches nulles, le tout dans une ambiance de technologie des années 90 avec un recul dans le temps où l'on se retrouve confronté à une disquette molle des année 70 (je crois que mes enfants n'en ont jamais vu de leur vie), et sans oublier le problème du “compte photocopieuse”. C'est réalisé avec un dessin vectoriel un peu raide, des mises en pages répétitives, (chaque pages est divisée en 4 images de tailles identiques). En plus, la société en question vend des broyeuses à papier, le sujet le plus excitant jamais évoqué en BD. Mais voilà, tout ceci est parfaitement maîtrisé, voulu, une maîtrise qui tient du génie, tout ceci est en total harmonie avec cet univers, et le moment où tout part en cacahuète, on jubile. ça démarre avec “Jean Doux arrive une minute en retard au bureau” pour devenir à notre plus grande surprise “Indiana Jone” au pays de la bureautique” ou “Indiana Jones au royaume de la broyeuse à papier”. Et c'est à pleurer de rire, c'est plein de rebondissements, de surprises. et la plus grosse surprise, c'est que derrière ce style un peu lourd et rigide se cache un énorme moment de bonheur de lecture.
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De prime abord, cette BD n'avait pas grand chose pour me plaire mais vu les critiques élogieuses de mes condisciples du Challenge BD, je me suis un peu forcée à ouvrir ce pavé aux dessins ringards qui n'ont pas été sans me rappeler mes lointaines parties de Zak McKracken.
Et pourtant, dès les premières pages, j'ai été happée par la quête de Jean Doux et de ses amis.
Entre les personnages clichés et hauts en couleur, les rebondissements loufoques et les réflexions absurdes, j'ai passé un très très bon moment.
C'est drôle, c'est inventif et, pour le coup, c'est vraiment une excellente BD.
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Une lecture de la sélection Cezam.
Pour ne pas monopoliser tous les livres en une seule fois, parce que je ne suis pas la seule à les lire, je m'astreints à n'en emprunter qu'un seul par semaine.
Celui ci, était certainement celui que j'avais le moins envie de lire, et je pense que si tous avaient été disponibles c'est certainement celui que j'aurais emprunté en dernier.
Mais voilà, la semaine dernière c'était le seul disponible que je n'avais pas encore lu.
Première surprise, son format : je n'avais vu que la couverture, mais en fait il est très épais, plus de 300 pages. OUps.... alors il ne me tente pas et en plus il est énorme.... pff... je soupirais déjà.
Je le feuillette, et je vois des dessins relativement grands, colorés tout en aplats.
Pas convaincue je ressors de la médiathèque avec ce pavé.
J'ai tardé à me lancer dans la lecture, mais je ne pouvais pas le garder indéfiniment, donc hier soir je me suis lancée.
Et là, surprise. C'est jubilatoire.
La vie en entreprise dans les années 90, avec les stéréotypes de chaque collègues (ce sont les mêmes que dans les années 10 du siècle suivant).
Un retour arrière technologique.
Et un retour à la "préhistoire" quand Jean Doux (le héros) découvre une disquette molle dans un faux plafond.
Et là tout bascule, dans une histoire totalement capillo-tractée, une espèce de chasse au trésor improbable, et une fin que je n'attendais pas.
Un pur bonheur.
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J'ai adoré cette grosse bande dessinée au format atypique et au ton décalé. Une vraie parodie de la vie au bureau dans les 90's, bourrée d'indispensables clichés, avec un mystère hilarant, teinté de fantastique, et un dénouement impeccable.
Il fallait avoir l'idée, et au-delà de ça, oser la mettre en application. Et c'est vraiment réussi, je me suis éclatée du début à la fin !
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Une histoire complètement loufoque sur fond de "guerre de la broyeuse à papier" dans une entreprise pleine de doux dingues. Toute l'absurdité d'une BD de science-fiction dans le passé. Un pavé qui se dévore le sourire aux lèvres.
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Non mais franchement, qui a envie de lire une histoire genre quête du graal où les chevaliers de la table ronde sont de miteux employés de bureau et où le graal n'est autre que THE déchiqueteuse de papier de la quatrième dimension ?! Quand en plus les dessins sont aussi ringards que les textes, c'est le pompon !
Eh bien oui, en fait voilà , cette bd c'est le pompon, le jackpot, le ticket gagnant de la loterie ! La ringardise poussée à ce niveau c'est juste génial ! Surtout qu'en y regardant de plus près la mise en image n'est pas si ringarde que ça, bien au contraire, elle est très inventive...
Je me demande comment un aussi jeune auteur a été capable de reprendre aussi bien l'ambiance et les clichés des années 1990 ? Il a une machine à remonter le temps ou bien ?
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Je me souvenais avoir vu cette BD sur le blog de Victoria (Un point c'est tout), mais je ne me souvenais absolument pas de son avis quand je l'ai empruntée à la bibliothèque et commencé à la lire. Honnêtement, les premières pages m'ont laissée très mitigée. Je n'aime absolument pas le dessin – réalisé à l'ordi, évoquant un vieux jeu vidéo, avec un découpage rigide (une ou quatre cases, pas de variations) je l'ai trouvé très froid et peu expressif – et je me demandais pour quelle aventure je m'étais embarquée. Mais, presque imperceptiblement, page après page, j'ai de plus en plus apprécié ma lecture et j'ai fini totalement captivée et capable de faire abstraction du dessin.

Un peu d'Histoire (et attention, pas n'importe laquelle : la grande Histoire des broyeuses à papiers !), un employé disparu, un code indéfrichable, une chasse au trésor, de l'action, un méchant, un zeste de science-fiction, de l'amitié… bref, tout ce qu'il faut pour une aventure trépidante !
Et elle l'est. Mais il faut préciser qu'elle est aussi parfaitement improbable, voire ridicule.
En effet – ce titre mystérieux peut en être un indice – l'humour est assez barré et protéiforme. Personnages à la fois clichés et réalistes (tous et toutes doté·es de prénoms en Jean/Jeanne-Bidule, du héros au patron en passant par le chien Jean-Iench), relations entre collègues souvent parlantes, langage fleuri (non, ce n'est pas toujours très fin), etc., ce sera surtout pour les regards amusés sur les années 1990 et la critique parodique de l'univers bureaucratique que l'on retiendra cette bande dessinée originale. Il y a des stéréotypes dans les personnages, dans l'histoire, mais c'est assumé, c'est efficace, c'est moqué, bref, ça passe comme une lettre à la poste. En revanche, si vous n'appréciez pas l'absurde, Jean Doux n'est probablement pas pour vous.

Malgré un nombre de pages qui peut impressionner, grandes cases et dialogues brefs sont synonymes de lecture très rapide (croyez-le ou non, je pense que j'ai mis plus de temps pour écrire ses lignes que pour lire la BD). C'est décalé, c'est vintage, c'est n'importe quoi, mais c'est très drôle et j'ai passé un excellent moment !
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Quand j'ai ouvert cette bande dessinée, je me suis demandé dans quoi j'étais en train de m'embarquer. Entre des caricatures d'employés de société (celui qui n'aime pas qu'on lui demande quelque chose, celui qui a toujours des blagues à raconter, celui qui pue du bec,...) et un graphisme des plus singuliers. Et pourtant, il ne m'a pas fallu plus d'une dizaine de pages (sur plus de 200) pour être plongé dans cette histoire et la lire d'une traite sans la lâcher.

Sur ton d'absurdité, on enchaîne les situations incongrues mais le tout est dirigé par un fil rouge très bien ficelé. Philippe Valette propose à la fois une comédie, mais il n'a pas freiné sur l'intrigue pour autant. On veut comprendre le mystère de cette disquette molle et vivre cette aventure avec Jean Doux.
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La bibliothécaire qui m'a conseillé cette BD m'avait prévenue : c'est une histoire complètement barrée, on aime ou on n'adhère pas du tout à l'humour mais il y a bien une histoire qui se tient.

J'ai été effectivement dubitative au début de cette lecture face à l'histoire et l'humour absurdes qui sont proposés mais je suis vite rentrée dedans et me suis laissée porter. En partant d'une situation pas franchement passionnante, celle de la vie d'une entreprise dans les années 90, l'auteur a réussi à imaginer une folle aventure qui va amener son héros, Jean-Doux, à percer les secrets de celle-ci.

J'ai beaucoup ri en lisant cette BD, que ce soit pour les références aux années 90, les répliques qui tuent ou le graphisme des personnages et décors, qui m'ont rappelés certains jeux vidéos de l'époque.
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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