Une femme en enfer écrit par le journaliste
Brian Vallée avec l'accord et à partir du témoignage de Jane Hurshman (Stafford).
Les faits vécus, ça me connait! J'en lis plusieurs chaque année et ça me shake toujours autant. Celui-ci ne fait pas exception, mais avec une petite coche supplémentaire. J'en suis chavirée et j'ai grimacé plusieurs fois à la lecture de son histoire.
Le procès lié à cet événement (tuer son concubin à la suite de plusieurs années de sévices) a été très médiatisé au début des années 80 autant en Nouvelle-Écosse, où ça s'est produit, qu'à l'échelle du pays et du monde, et les verdicts ont fait préjudices au Canada.
Un femme maltraitée... rien de nouveau n'est-ce-pas? Surtout lorsque l'on vient de vivre notre 10e féminicide au Québec depuis le début 2021!!!! Ce qui est encore plus dégueulasse, abject, épouvantable (si c'est possible), c'est que cet homme, Billy Stafford, terrorisait tout le monde, un peu à la façon d'un gourou, sa femme, son fils et son beau-fils, mais aussi ses voisins, des amis, des collègues, la famille, etc., et personne ne l'a dénoncé alors que tout le monde savait que c'était un fou furieux.
"Les peines de prison étaient rares. Généralement, l'affaire se terminait par un sursis, une mise à l'épreuve, ou même la relaxe [...] les juges entendaient préserver à tout prix la cellule familiale"
Il aura fallu ce grand drame pour que les autorités canadiennes arrêtent de se voiler la face sur la réalité de la violence envers les femmes (je ne suis pas en train de nier la violence faite aux hommes!!) et qu'il y ait des investissements dans les centres d'hébergement.