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Critique de yo


yo
10 octobre 2011
Tout débute par la mort de Constance Angeloso. Une mort bête, dont on ne sait pas si c'est un accident ou un suicide : sa Renault 5, une antiquité qui lui servait également de lieu d'habitation, a été emportée par un train alors qu'elle se trouvait sur le passage à niveau. Mort qui aurait pu passer inaperçue, mais dont les journaux ont parlé, puisque le train a retardé le voyage du dalaï-lama. C'est à partir de cet événement malheureux qu'Angelino, le fils de Madame Angeloso, Monsieur Coquemar, un des clients de l'hôtel qu'elle tenait, et Danuta, la femme de chambre, décident de parler de celle qu'ils ont connue il y a plus de dix ans, et qui a ensuite disparu sans vraiment donner d'explications.

Ce roman donne à entendre ces trois voix, successivement, mais sans ordre précis. Angelino fait part du dégoût qu'il éprouve envers sa mère et les clients qui lui tournent autour comme si elle était une déesse. Son but est de la faire craquer, notamment en évoquant la figure paternelle, qui rappelle de forts mauvais souvenirs à Madame Angeloso. Mr Coquemar et Danuta sont dans un tout autre état d'esprit. L'un éprouve une profonde amitié pour sa logeuse. Homme habitué aux voyages par son métier, il fait tout ce qui est en son pouvoir pour venir le plus souvent possible à Dunkerque, là où Madame Angeloso tient son hôtel. Pour Danuta, c'est plutôt de la reconnaissance qu'elle ressent pour sa patronne. Venue de Pologne sans le sou et en ne connaissant pas le français, Madame Angeloso lui a permis de peu à peu se familiariser avec cette langue, notamment lors de la cérémonie de la mise et du retrait du corset de fer qui entoure la poitrine de Madame Angeloso (ce qui donne d'ailleurs lieu à de magnifiques scènes, intimes et touchantes). Ce qui lui permet d'obtenir un poste important de traductrice.
Lien : http://livres-et-cin.over-bl..
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