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Jacques Vingtras tome 2 sur 4

Michel Tournier (Autre)Jean-Louis Lalanne (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070366033
492 pages
Gallimard (16/10/1974)
3.94/5   355 notes
Résumé :
Le Bachelier est un roman de Jules Vallès publié en 1881 chez Georges Charpentier

Jules Vallès, jeune bachelier, ne trouve pas de travail pour une raison bien simple : c J'ai dix ans de colère dans les nerfs, du sang de paysan dans les veines, l'instinct de révolte... ne voyant la vie que comme un combat, espèce de déserteur à qui les camarades même hésitent à tendre la main, tant j'ai des théories violentes qui les insultent et qui les gênent; ne tr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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On retrouve le jeune Jacques Vingtras, alter ego littéraire de Jules Vallès, le bac en poche, dans les rues de Paris où il tente de faire sa place, et surtout de ne pas mourir de faim tout en restant fidèle à ses convictions et à ses valeurs.

Ce départ pour Paris, c'est d'abord une fuite loin de parents toxiques, mal-aimants et maltraitants. (rencontrés dans le premier tome de cette trilogie). Mais c'est aussi l'occasion de retrouver d'autres jeunes hommes, prêts à en découdre pour défendre la république et la démocratie, en ces temps perturbés de décembre 1851.

Mais avant toute chose, il faut manger et se loger, c'est-à-dire survivre dans ce Paris sombre pour les fils d'anonymes qui n'ont pas les relations pour leur ouvrir les portes. Alors Jacques Vingtras sera tour à tour rédacteur d'annonces publicitaires (payé en « nature ») ou de définitions de dictionnaire (où il n'hésitera pas à inventer des citations douteuses, prétendument datées du Moyen âge), torcheur de fesses de mioches pleurnichards et reniflards (lui, fils unique de dix-neuf ans et sans connaissance aucune dans le domaine). Autant d'expérience décrites avec beaucoup d'humour …

Mais le pompon, ce sera quand ce grand gaillard maladroit à la grande barbe bien noire devient journaliste pour le journal des demoiselles, ce qui le met assez dans l'embarras : « Quel sujet vais-je prendre ? Mes études ne peuvent m'aider ! Il n'y a pas de demoiselle dans les livres de l'Antiquité. Les vierges portent des offrandes et chantent dans les choeurs, ou bien sont assassinées et déshonorées pour la liberté de leurs pays. J'ai cherché mon sujet pendant bien longtemps.»

Ce livre a fait énormément débat, entre autres par sa dédicace :

« À ceux qui nourris de grec et de latin sont morts de faim je dédie ce livre. »

Jules Vallés pose ici la question de l'objectif de l'éducation, question qui fait débat encore aujourd'hui en Belgique (et probablement en France aussi) : faut-il adopter un enseignement fonctionnaliste, et apprendre aux jeunes à utiliser tel ou tel outil ou logiciel, telle ou telle méthode, de manière à ce qu'ils soient directement employables et, par là, rentables par le patron ? Faut-il faire de nos jeunes des exécutants, qu'on remplacera – par la nouvelle génération - à la nouvelle version du logiciel qu'ils connaissent ou lorsqu'une nouvelle technologie se développera et se propagera dans tout le tissu économique ?

Ou faut-il, par l'éducation, apprendre à nos jeunes à apprendre, à réfléchir, à s'adapter au monde et à son évolution ? Faut-il en faire les innovateurs de demain? Faut-il en faire des citoyens responsables et acteurs de leur vie ? Faut-il les éduquer à l'esprit critique - au risque qu'ils remettent en cause le système - et à la difficile liberté?
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Je reproduis ici ma critique de l'Enfant, la trilogie constituant selon moi un tout indissociable :

Je réalise avec le recul ce que je dois à ce professeur ponot (du Puy en Velay) qui, par chauvinisme ou volonté d'inscrire la littérature dans son contexte local, me fit étudier ce libre plutôt que le "traditionnel" Vipère au Poing de Bazin.

Ce roman autobiographique sur l'enfance pauvre et malheureuse dans cette rude région ne m'avait pas marqué de prime abord, et Vipère au Poing, lu depuis, me semble narrativement plus intéressant et mieux écrit. Mais le travail inconscient a fait son oeuvre, et m'amena, de fil en aiguille, à lire les tomes 2 et 3 (Le Bachelier, L'insurgé) ; et aussi participa sans doute à ma prise de conscience de la nécessaIre lutte -encore aujourd'hui, en France-
pour les droits des enfants;
Avec le recul, je me rends compte aujourd'hui à quel point Jules Vallès m'a marqué. Comme il l'a dit lui-même : "ce qu'ils appellent mon talent n'est fait que de ma conviction".

Et en effet, dans L'enfant, je n'ai pas été touché extérieurement par une sentiment d'empathie et de commisération, mais saisi, par identification, d'un sentiment de révolte et par l'ardent désir d'affirmer qui je suis, ce que je pense, ce que je crois, au mépris des interdits.
C'est cette même force de résistance à l'oppression qui portera ensuite Jacques Vingtras / Jules Vallès a dénoncer Napoléon III, manquant d'être interné comme aliéné alors qu'il s'oppose au coup d'Etat, et à dédier le Bachelier à « ceux qui nourris de grec et de latin sont morts de faim. » On y voit monter les frustations qui nourriront demain sa volonté de combat.

Enfin, L'Insurgé , qui raconte son implication corps et âme dans l'aventure désespérée de la Commune, aura été mon préféré, apothéose du travail de résilience entamé dans l'enfance, poursuivi dans les tumultes incertains de l'adolescence, et qui s'achève dans l'accomplissement mature de la révolte communarde.
Accomplissement, cette folie des plus pauvres, excessive et sanglante ?
Oui, car si L Histoire et la loi du plus fort ont voulu que la République bourgeoise triomphe et écrase dans le sang les barricades parisiennes, cette rare et éphémère expérience de démocratie populaire et directe, s'élargissant notamment pour la première fois aux femmes, fut.
L'utopie au pouvoir se révéla certes dangereuse dans ses excès, et on peut craindre qu'avec plus de succès elle eût pu sombrer dans les mêmes travers que la Terreur ou la Révolution bolchevique ; mais elle n'en demeur (-rait ?) pas moins un rappel à la république bourgeoise que lorsque les "exclus" (pour reprendre un terme actuel) d'un système se font trop nombreux et trop éloignés des élites au pouvoir, celui-ci peut voir sa fin toute proche...

Au-delà de cette dimension politique (incontournable à mon sens du roman autobiographique de Jules Vallès), et que l'on adhère ou pas aux thèse anarchistes (pas, en ce qui me concerne), on ne peut, à mon sens, que s'enthousiasmer pour la force de conviction de cet homme, qui transcende ses souffrances dans la lutte pour ses idéaux et nous rappelle l'importance de dire NON, simplement pour ses valeurs, et ne serait-ce que dans sa vie personnelle.

Vallès est donc pour moi, dans sa trilogie autobiographique, l'incarnation même de ce Temps des Cerises, aussi dramatique que marquant, approfondie depuis dans différents ouvrages plus historiques ; et Jacques / Jules, malgré ses excès, est comme un grand frère un peu tête brûlée, qui rappellerait à son cadet sage et rangé l'importance de conserver et entretenir toujours sa force de rébellion... au cas où...
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Après une écriture qui nous a rendu très intime avec Jacques Vingtras dans L'enfant la première partie de cette trilogie, nous retrouvons cette fois-ci dans cette deuxième parier le bachelier un Jacques âgé de 17 ans, un adolescent dont les affres de l'enfance n'ont jamais cesser de hanter, pourtant, aussitôt qu'il ait eu son bac, et qu'il soit venu à Paris, il a déclaré grandement sa liberté. Autant, l'esprit révolutionnaire anime son être avec ferveur, autant son âme reste toujours envoûtée par son enfance malheureuse au point de la plonger dans un certain déséquilibre...
Cette deuxième partie nous rend le heros encore plus attachant, et chaque page qu'on tourne, le souvenir de la mère intraitable est toujours présent...

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Jules Vallès (1832-1885) est journaliste et écrivain. Journaliste engagé il créé le Cri du Peuple et sera membre de la Commune. Ecrivain, toutes ses expériences se retrouvent dans sa trilogie romanesque et autobiographique, L'Enfant – le Bachelier – L'Insurgé. Ce roman, le bachelier, second volet de la trilogie, paraît d'abord en feuilleton sous le titre Mémoires d'un révolté dans le journal socialiste Révolution française en 1879 et en livre sous son titre définitif en 1881.

Le narrateur Jacques Vingtras, baccalauréat en poche quitte Nantes et son collège pour monter à Paris. Il n'a pas d'argent mais il se sent libre, plein de haine pour la bourgeoisie et de fortes convictions républicaines. Après une enfance difficile et des rapports conflictuels extrêmes avec son père, il a pris l'enseignement en grippe lui reprochant d'avoir asservi son géniteur. Désormais il n'a qu'une envie, devenir ouvrier. « Qui peut le plus, peut le moins » assure un dicton mais pour Jacques ce n'est pas vrai, les éventuels employeurs se méfient d'un jeune homme trop vieux (à dix-sept ans !) et trop cultivé qui veut être ouvrier « Par ce temps de révolution, nous n'aimons pas les déclassés qui sautent du collège dans l'atelier. Ils gâtent les autres. Puis cela indique un caractère mal fait, ou qu'on a déjà commis des fautes. »
Dès lors, il doit se résoudre pour survivre à dénicher de petits boulots qui payent à peine le quignon de pain et la chambre mansardée dans un immeuble insalubre. Vie de bohême étudiante au début, d'amis avec lesquels on refait le monde lors de longues discussions politiques dans l'attente du Grand Soir et de la révolution tant espérée. Après le coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte alors que Jacques et ses amis n'ont pas réussi à entraîner les ouvriers dans un mouvement de défense de la démocratie, il retourne un temps revivre chez ses parents à Nantes.
Quand il revient à Paris, beaucoup de choses ont changé, les amis sont moins engagés dans la lutte politique, sa fiancée en aime un autre, lui-même change « Puis j'ai lu des livres, j'ai réfléchi, et je ne crois plus aussi fort que jadis à l'efficacité du régicide », pourtant avec quelques comparses il va tenter d'organiser un attentat contre Napoléon III qui échouera. Arrêté, libéré, il vivote dans la presse et l'édition car ses articles sont trop polémiques pour ses employeurs.
De leur côté, ses parents se séparent en raison d'infidélités du père. Sa mère qu'il va revoir, espère le marier avec une jeune fille mais il préfère retourner à Paris pour éviter de s'engager dans une vie bourgeoise. Finalement, dans le dernier chapitre « il se rend », acceptant un job de pion dans l'enseignement lui qui « voulait brûler les collèges », écartelé entre ses convictions et la nécessité de travailler.

Idéaliste révolutionnaire « J'aime ceux qui souffrent, cela est le fond de ma nature, je le sens », Jacques Vingtras décide de sacrifier l'avenir bourgeois qui est censé être le sien, pour se lancer dans une vie ouvrière où il pense trouver des compagnons de rage pour la révolution qu'il espère. En confrontant ses idéaux à la réalité il découvre des facettes de sa personnalité qu'il ignorait « C'est terrible, ces goûts d'aristocrate avec mes idées de plébéien ! ». Finalement il doit abdiquer temporairement – du moins dans ce deuxième volet de la trilogie – acceptant un job honnis « Je vais mentir à tous mes serments d'insoumis ! N'importe ! Il me faut l'outil qui fait le pain… ». La rage est rentrée mais non éteinte. A suivre.

Un livre qui sait être dur quand il évoque la misère, exaltant quand il ranime nos espoirs de jeunesse en un monde meilleur sous les traits de Jacques, mais Jules Vallès sait aussi nous faire sourire grâce à l'humour ou l'ironie de certaines situations. Ecrit dans un style haché, fragments de textes, notes comme dans un journal intime, décompte exact du budget serré du héros où chaque dépense ou rentrée fait l'objet d'une ligne, etc. un texte moderne qui déjà a mis pied dans le XXème siècle.
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Deuxième volet de la trilogie de Jules Vallès, le moins connu, le Bachelier traite des années vécues par le héros Jacques Vingtras après l'obtention de son bachot, qu'il passa à Paris. « Je suis LIBRE ! LIBRE ! LIBRE ! » .

C'est à cette période que Vingtras connaît plusieurs désillusions : celle des études (il renonce à faire son droit), celle du travail (il ne peut gagner sa vie avec seulement son diplôme, étant toujours trop peu ou trop diplômé), celle de l'amour (aucun durable), celle de l'indépendance (il dépend toujours de ses parents), enfin celle de la révolte (avortée, il était pourtant le plus enthousiaste des jeunes révolutionnaires).

C'est donc un roman de l'entre-deux, entre enfance et âge adulte, où le héros, qui n'est ni le plus fort, le plus beau, le plus honnête, le plus intelligent des hommes, cherche à survivre dans la jungle parisienne des années 1850, après le coup d'État de Napoléon III. J'y ai retrouvé avec plaisir – après un temps de réadaptation – le style très heurté, très passionné de Jules Vallès qui – à grande force de points d'exclamations et de retours à la ligne – exprime la jeunesse et la naïveté de son jeune héros qui fait ses premiers pas dans le monde … « Nous avons dix-huit ans, nous sommes un siècle à nous cinq ; nous voulons sauver le monde, mourir pour la patrie. »

Avec un humour très présent, Vallès nous transporte dans ce XIXe siècle, au coeur du Quartier Latin où traînent les éternels étudiants, et nous rend très présentes les difficultés de la vie à cette époque, pour une certaine classe sociale, celle des bourgeois éduqués, mais sans le sou. « Tu nous le paieras, société bête ! » Il prendra sa revanche avec L‘Insurgé …
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Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
Au bout d’un mois, M.Maillart me fait appeler.
« Monsieur Vingtras, je ne puis décidément pas vous garder ! Ce serait vous voler votre temps - ce qui n’est pas honnête et ne m’avancerait à rien.
« C’est moi qui suis coupable d’avoir pu croire qu’un garçon lettré et d’imagination pouvait se rompre à la méthode et à l’argot commercial. Jamais vous n’aurez ce qu’il faut. Vous avez autre chose, mais ce serait folie de rester ici. Ne pensez plus au commerce, croyez-moi, et cherchez une voie plus en rapport avec votre intelligence et votre éducation.»
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Que faire ?
Je n’ai qu’une ressource, aller trouver Matoussaint, l’ancien camarade qui restait rue de l’Arbre-Sec. S’il est là, je suis sauvé.
Il n’y est pas !
Matoussaint a quitté la maison depuis un mois, et l’on ne sait pas où il est allé.
On l’a vu partir avec des poètes, me dit le concierge… des gens qui avaient des cheveux jusque-là.
« C’est bien des poètes, n’est-ce pas ? et puis pas très bien mis ; des poètes, allez, monsieur », fait-il en branlant la tête.
Oh ! oui, ce sont des poètes, probablement !
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Moi, j’ai beaucoup de peine – plus qu’un autre – à me tenir au courant des nouveautés, à cause de mon chapeau.
Je le mettais à terre d’abord, mais on croyait que j’allais chanter, et l’on se retirait désappointé en voyant que je ne chantais pas – j’avais l’air de promettre et de ne pas tenir.
J’ai dû renoncer à mettre mon chapeau par terre.
Je ne puis, on le voit, suivre les progrès de l’esprit nouveau comme ceux qui peuvent lire des deux mains, - aussi, s’il venait à quelqu’un l’idée de m’accuser d’ignorance, qu’il réfléchisse d’abord avant de me condamner ! J’aurais appris, moi aussi, et je saurais plus que je ne sais, si j’avais pu mettre mon chapeau sur ma tête pendant que je lisais, si je n’avais pas eu les mains liées ! …
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J’ai toujours étouffé dans des habits trop étroits et faits pour d’autres, ou dans des traditions qui me révoltaient ou m’accablaient. Au coup d’Etat, j’ai avalé plus de boue que je n’ai mâché de poudre. Au lycée, au Quartier latin, dans les crémeries, les caboulots ou les garnis, partout, j’ai eu contre moi tout le monde ; et cependant j’étreignais mon geste, j’étranglais ma voix, j’énervais mes colères …
Mais nous ne sommes que deux à présent ! … Il y a plus. Ma balle, si elle touche, ricochera sur toute cette race de gens qui, ouvertement ou hypocritement, aident à l’assassinat muet, à la guillotine sèche, par la misère et le chômage des rebelles et des irréguliers …
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Je ne m’en suis ouvert à personne - J’emporterai ce secret avec moi dans la tombe - Mais, je le sens bien, je n’ai rien dans la tête, rien que mes idées ! voilà tout ! et je suis un fainéant qui n’aime pas à aller chercher les idées des autres. Je n’ai pas le courage de feuilleter les livres. Je devrais mettre de la salive à mon pouce, et tourner, tourner les pages, pour lire quelque chose qui m’inspire. Je ne trouve pas de salive, sur ma langue, et mon pouce me fait mal tout de suite.
Rien que mes idées à moi, c’est terrible ! Des idées comme en auraient un bon paysan, une bonne femme, un marchand de vin, un garçon de café !- Je ne vois pas au-delà de mes yeux, pas au-delà ma foi non ! Je n’entends qu’avec mes oreilles - des oreilles qu’on a tant tirées !
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Deuxième épisode de notre podcast avec Sorj Chalandon.
"Notre revanche sera le rire de nos enfants." Ce sont des mots de Bobby Sands, leader des détenus républicains irlandais, mort d'une grève de la faim le 5 mai 1981. C'est aussi le titre d'un ouvrage qui réunit les articles de Sorj Chalandon sur l'Irlande du Nord publiés dans le journal Libération entre 1977 et 2006. Une plongée au coeur de l'Histoire du conflit nord-irlandais, au quotidien, au plus près des événements et des personnes. "Des reportages au coeur gros", comme l'écrit Sorj Chalandon.
C'est à l'occasion de cette parution que Sorj Chalandon nous a accordé un entretien, enregistré en janvier 2023. Il y évoque cette guerre qui ne dit pas son nom, le long chemin vers la paix, mais aussi la déflagration qu'il a vécue en 2002, lorsque la trahison de l'un de ses proches amis irlandais a été révélée. Deux romans bouleversants en sont nés : Mon traître et Retour à Killybegs. Ce sont donc trois livres que nous explorons au cours de cet épisode en compagnie de Sorj Chalandon et qui constituent son histoire irlandaise.
Voici la liste des livres évoqués au fil de ce double épisode :
- Notre revanche sera le rire de nos enfants, Sorj Chalandon, Reportages Irlande, Libération (1977-2006) (éd. Black-star(s)) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/20632573-notre-revanche-sera-le-rire-de-nos-enfants-rep--sorj-chalandon-black-stars ;
- Mon traître, de Sorj Chalandon (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/1131665-mon-traitre-sorj-chalandon-le-livre-de-poche ;
- Retour à Killybegs, de Sorj Chalandon (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/2048673-retour-a-killybegs-sorj-chalandon-le-livre-de-poche ;
- le Mouchard, de Liam O'Flaherty (éd. Belfond) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/15379050-le-mouchard-liam-o-flaherty-belfond ;
- Le Petit Bonzi, de Sorj Chalandon (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/908347-le-petit-bonzi-roman-sorj-chalandon-le-livre-de-poche ;
- le Quatrième Mur, de Sorj Chalandon (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/7204331-le-quatrieme-mur-roman-sorj-chalandon-le-livre-de-poche ;
- La Légende de nos pères, de Sorj Chalandon (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/1915167-la-legende-de-nos-peres-sorj-chalandon-le-livre-de-poche ;
- Profession du père, de Sorj Chalandon (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/9969085-profession-du-pere-roman-sorj-chalandon-le-livre-de-poche ;
- Enfant de salaud, de Sorj Chalandon (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/21685376-enfant-de-salaud-sorj-chalandon-le-livre-de-poche ;
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