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4,11

sur 2639 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Aurélie Valognes est une conteuse indéniable ; des phrases courtes à la syntaxe jamais alambiquée, un lexique de tous les jours… sont sa marque de fabrique. C'est une écriture qui colle aux faits et aux gestes des protagonistes et qui aime revenir inlassablement sur le passé des personnages et leur permettre de dire tout haut ce qu'ils pensent tout bas.

Jusque-là, rien de désagréable. J'avais d'ailleurs apprécié " La cerise sur le gâteau ", car le sujet (zéro déchet) m'intéressait. Déjà, j'avais relevé qu'elle s'appuyait beaucoup sur les dialogues faisant très souvent intervenir de jeunes enfants. Et je m'étais dit qu'ils devaient être d'un milieu très élevé pour s'exprimer aussi bien ( je m'y connais en niveaux d'expression enfantins !). Cela permettait aussi à l'auteure de jouer à foison sur les malentendus langagiers qui se créaient entre ce que le petiot comprenait, ou voulait dire, et la réalité qui était toute autre.

Dans ce deuxième livre, j'ai retrouvé exactement les mêmes poncifs, sauf que nous sommes cinquante années en arrière et que là je n'y crois plus du tout, car pour moi, la principale difficulté dans cette histoire a été de donner vie en tant que lectrice au personnage principal : ce petit garçon délaissé par sa mère, et qui pense, qui parle comme s'il en avait 4 ou 5 de plus.
Seule Lucette, sa grand-mère est touchante… dans son humanité très grognonne, mais cela n'a pas suffit à donner de la profondeur à l'ensemble, de la tenue à ce récit trop « léger » à mon goût, même si, certes, des évènements dramatiques s'y déroulent.

J'aime les sentiments (toutes espèces confondues) quand ils sont analysés, suggérés, dessinés… avec finesse, intelligence et attention. Je ne comprends d'ailleurs pas très bien pourquoi toute cette déco fleurie sur la couverture (marque de fabrique/marketing d'Aurélie Valognes) a été choisie pour cette histoire somme toute dramatique. Ce ne sont pas les (éternelles) expressions en titre du livre et en tête de tous les chapitres qui m'ont permis de trouver là un quelque intérêt livresque. Les liens familiaux, les tentatives d'émancipation de la femme… tout est effleuré, touché… sans plus.

Deuxième (et dernière) lecture donc d'Aurélie Valognes qui s'avère assez désolante pour moi. Un style trop oralisé saupoudré d'expressions « en veux-tu en voilà !!! » et trop de clichés ont fini par tuer l'intrigue, et mon intérêt.

Lien : http://justelire.fr/au-petit..
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Un livre prêté, à la couverture couleur tapisserie des années soixante.
Jean, petit garçon de six ans, abandonné par sa maman aux bons soins de sa grand-mère, tente de se faire une place dans le petit appartement sans commodités de Lucette à Granville. Il ne possède qu'un bout de matelas et une petite valise blanche. Mauvais départ dans la vie.

"Mon style est accessible en hommage à mes parents et grands-parents, qui n'ont pas fait d'études." Et alors, les gens qui n'ont pas fait d'études ne méritent-ils pas un style plus poussé ? Sont-ils forcés de ne lire que des clichés, car incapables de voir au-delà ?

Déçue par ce style fade, naïf, où l'on comble les vides par un brin d'humour qui tombe à plat, tellement on le voit venir. Pas de surprises, peu d'émotions, pas de profondeur. Un petit garçon de six ans qui parle comme un adulte, des clichés sur les années soixante, la Normandie, la vie à Paris, la condition féminine. Une histoire bricolée en recollant des images toutes faites ici ou là. Une histoire pas crédible pour un sou, si je reprends le style d'expressions de chaque titre des chapitres, ponctuant aussi avec lassitude de nombreuses phrases.

"Maman, elle a fait ce qu'elle a pu. Elle a été triste, alors que, moi, finalement, j'ai eu une vie de carte postale !"
Tout se termine bien alors pour le petit garçon abandonné par ses deux parents.
La vie n'est pas faite de noir ou blanc, comme l'écrit l'auteure à la fin du roman, mais il ne faudrait pas nous faire croire non plus qu'elle est rose. Les traumatismes de l'enfance ne se gomment pas ainsi, et ne se racontent pas avec une plume si simpliste. Il y manque les traces de l'incertitude, du déséquilibre, de la perte irrémédiable de repères, de l'isolement, de l'incompréhension, du profond désarroi, des blessures non refermées, du pardon impossible, des bleus de l'enfance. Ces histoires d'enfances cabossées méritent mieux.

Au petit bonheur la chance, les mots ne sont pas toujours au rendez-vous des maux.

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Premier aperçu en lisant tous les titres de chapitres, que d'expressions toutes faites... hummmm on va passer la dessus et voir ce que l'écriture de cette charmante dame nous réserve.
C'est le 2è d'Aurélie Valognes que je lis, mais pas sûre d'aller plus loin tellement on est dans du léger, détente mais pas plus que ça pour m'enchanter.
J'ai trouvé une fois de plus trop d'expressions à tout va, trop de clichés typiques de la bonne campagne normande. Bref, passons à autre chose.
Désolée Mme Valognes mais cette fois je n'aurai pas été convaincue.
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On me l'a gentiment offert. J'ai gentiment remercié et lu rapidement parce qu'il était là. Je vais m'empresser de l'oublier.
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Mmmmmmh !!! Mmmmh !! Mmmh !!
Je suis mitigée, très très très mitigée... Non pas comme j'ai pu le lire sur d'autres critiques par rapport au petit garçon qui s'exprime comme un adulte (au contraire, ça arrive souvent avec des enfants qui doivent grandir plus vite que de raison, là pour le coup il s'est fait abandonner par sa mère).
Nan là le personnage qui m'énerve c'est la mère justement, et les notes de l'autrice... Et je suis pas du tout d'accord avec elle !

Ne lisez plus à partir d'ici car je spoil tout le bouquin !

La Marie je suis désolée, mais c'est une connasse ! Elle abandonne son fils chez sa mère pour partir vivre sa vie à Paris. Elle ne lui donne aucune nouvelles, rien. Six mois après l'abandon le gamin part avec sa mémé à Paris pour un baptême de famille, il est au taquet ! Et elle, elle lui fait deux bisous, lui donne trois bonbons et lui dit que si elle a perdu ses dents c'est parce qu'elle était enceinte de lui... Ensuite elle le laisse là (alors qu'ils se sont pas vu depuis six mois !!!!!) et se barre en discothèque...
La fois suivante c'est quelques années plus tard, quand la soeur de la fameuse Marie lui dit qu'elle est prête à adopter son fils comme le sien.... Attention c'est merveilleux....
Elle dit nan !! Et mieux ! Elle le fait revenir à Paris !! Alors qu'elle a refait sa vie avec un mec et qu'elle a eu un autre enfant... le pauvre gamin il arrive là, il savait même pas qu'il avait un demi frère, il arrive a Paris sans jamais pouvoir profiter de sa mère. Il fait ce qu'il peux : l'école, la garderie de son demi frère, la bouffe pour le beau père, il dort sur le canap quand celui ci a décidé d'aller se coucher... La Marie, elle a récupéré son gamin pour faire la nounou !!! La boniche !! Et en plus elle l'engueule parce qu'il le fait pas assez bien ! Elle lui fait même du chantage affectif...
Bref au bout de six mois le gamin, pas fou il comprend que ça, cette vie de boniche c'est pas normal et il retourne chez sa mémé avec son demi frère sous le bras.
Et là, drame de fin de roman.... La Marie elle meurt... À cause d'un IVG de sous le manteau toussa toussa....

Alors j'en viens à ma critique, de la Marie... La connasse... Elle a clairement abandonné son fils, et ne s'en ai soucié que quand sa soeur l'a appelé 5 ans plus tard...
Plutôt que de laisser sa soeur l'adopter, elle l'a récupéré pour faire la boniche à la maison. le gamin s'est sauvé et il a eu raison !
Et ensuite la fin du bouquin c'est La Marie elle meurt de septicémie parce qu'elle a fait un avortement illégal. Ok, c'est sur c'est pas cool, à cet époque l'avortement était pas légal. Mais là, et c'est là où en plus de l'abandon de son fils ça m'énerve....... C'est qu'elle aurait pu prendre la pillule !!!! Mais nan, elle l'a pas prise !!

On parle de liberté de la femme, et la pillule fut énorme !!! En terme de liberté sexuelle en tout cas, et là La Marie elle a pas voulu prendre la pillule... Parce que du coup son médecin lui a dit qu'elle devait arrêter de fumer...
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Le sujet est intéressant, sur l'abandon , comment vivre avec cela mais c'est trop léger , pas assez construit; il manque de la matière. le sujet est trop grave pour en faire un feel good;
Déception .
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Jean, petit garçon de 6 ans, se retrouve du jour au lendemain chez Mémé Lucette. Déposé là, comme un paquet de linge sale, par sa mère...
Pour des raisons qui n'appartient qu'à elle...
Ne reste qu'à Jean un vague espoir de revoir sa mère et une mémé, un peu revêche, mais bourrée de tendresse.
Les années vont s'enchainer et peu de nouvelles de cette mère absente...

J'ai adoré le lien que vont tisser au fil du temps Jean et Mémé Lucette.
Je n'ai pas compris pourquoi l'auteure n'a pas un peu plus pris le temps de nous présenter Marie... On l'aurait sans doute moins détesté. Trop de non dits dans ce livre qui portent ombrage aux personnages et rend le tout un peu fade...
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J'ai abandonné ce livre dont j'avais déjà lu un tiers et où il ne se passait rien. La vie quotidienne d'un petit garçon élevé par sa grand-mère à la campagne, une succession de petites histoires sans intérêt.
J'avais eu une inquiétude dès le début en voyant les titres de chapitre, tous constitués d'expressions populaires utilisées à plus ou moins bon escient. Parmi d'autres "Tiens, voilà du boudin !" ou "Et ta soeur, elle bat le beurre ?"

Quant au texte, il est bourré de clichés, par exemple :
"Les filles n'ont pas à apprendre la même chose que les garçons. Que feraient-elles des mathématiques, de toute façon ? Et tes fils, tu les vois en cours de couture ? Ils ont déjà du mal avec le catéchisme…
Françoise reste silencieuse : elle n'est pas d'accord avec sa mère. Si l'on continue d'éduquer les fillettes ainsi, on fabrique une nouvelle génération d'inégalité, avec la ménagère d'un côté, et M. Tout-puissant de l'autre."

Je n'ai pas vu de raison valable de continuer la lecture de ce livre.
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Une histoire touchante d'un petit fils et de sa grand mère. Cependant, l'auteure n'a pas réussi à vraiment m'embarquer. J'ai trouvé ça très long, un peu simpliste par moment. Il faut avouer que j'attendais des rebondissements que je n'ai jamais eu. Même si l'histoire est pleine de tendresse, c'est une lecture décevante pour ma part.
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Jean, six ans est confié par Marie sa mère à Lucette sa grand-mère, à Granville. Marie quitte la Normandie dans l'espoir de se faire une place meilleure dans la capitale, avec pour objectif de récupérer rapidement son fils. Lucette, qui a déjà élevé sept enfants, Marie étant la cadette est fatiguée et ses moyens financiers sont très limités mais elle relève le défi pour le bien de Jean. La lecture de cette histoire est presque trop facile car elle fait surtout appel à des ressorts primaires d'émotion et prête à Jean qui n'a que six ans, une capacité à analyser les situations qu'un enfant de cet âge ne peut avoir. Beaucoup de poncifs et de clichés jalonnent une narration simpliste exprimée dans un style fade.
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