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3,74

sur 3316 notes
La famille le Guennec au grand complet est sur le point de se réunir afin de fêter Noël. Comme chaque année, Jacques est au fourneau pour son sempiternel chevreuil rôti à la perfection et Martine, son épouse croise les doigts afin que tout se passe bien. En effet, repas de famille oblige, les enfants arrivent avec leurs épouses ou amies... dont le petit dernier Nicolas, qui lui présente à chaque repas de Noël une nouvelle compagne. Tout serait parfait si Jacques n'avait pas tendance à rabrouer ses belles-filles ou leur lancer des pics au travers de cadeaux "à texte".🎁


Aurélie Valognes est sans hésitation une auteur à lire et relire quand vous broyez du noir. Son univers surréaliste avec des personnages excessifs rendent le récit tragico-comique. Comme dans Mémé dans les Orties, En voiture Simone se caractérise par un humour décapant mettant en scène une famille déjantée. Entre Jacques, le père vieillissant et despotique persuadé d'être indispensable, la grand-mère accro aux Mon Chéri; les enfants et les belles-filles différentes les unes des autres... le cocktail est détonant. le fil rouge du roman est représenté par Martine, la maman qui tente constamment d'arranger les choses, d'adoucir les angles notamment en ce qui concerne son mari. Seulement, après une énième bourde, Martine décide de se rebeller et l'ambiance dans la famille change.


Un roman drôle, frais et qui fait un bien fou à la lecture. Aurélie possède un style décoiffant pour aborder des thématiques complexes comme les liens dans les familles, les différences générationnelles. le tout dans un roman feel-good qui n'a rien d'anxiogène. 😃


Un roman court, drôle. Une famille en folie... Voilà ce que nous propose Aurélie Valognes dans ce roman. 😃
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Il est difficile de publier une critique qui va radicalement à contre-courant des commentaires élogieux que la presse a diffusé l'été dernier lors de la sortie de ce second roman d'Aurélie Valognes que j'ai lu poussée par une irrésistible curiosité devant un tel concert de louanges qui pouvait laisser supposer que l'on tenait là LE ROMAN qui allait enchanter notre quotidien.
En ce qui me concerne la magie n'a pas opéré loin de là et je me suis longuement demandée si j'allais quand même poster un commentaire ou simplement passer à autre chose.
Mais je pense que les chroniqueurs fidèles de BABELIO ne doivent pas reculer devant l'adversité et rester honnêtes car avant tout ce site, qui est dédié aux échanges entre lecteurs, doit recueillir des avis différents (faut il rappeler d'ailleurs qu'à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ...)
Qu'en ais-je donc pensé ? Peu de bien car j'ai trouvé les personnages vraiment caricaturaux et cette histoire de conflits familiaux entre deux générations avec un père exécrable et des belles-filles compliquées ne m'a même pas fait sourire une seule fois.
Comment peut-on manquer à ce point de savoir-vivre pour s'envoyer de telles vannes à la figure entre parents, enfants et belles-filles. Mais que diable, ces gens-là sont vraiment trop mal élevés !
Cette famille traditionnelle bretonne me fait vraiment penser à une bande de Bidochons mal dégrossis que je n'aurais nullement envie de côtoyer et leur (courte ) fréquentation, qui n'a duré que pendant mon temps de lecture, m'a vraiment laissée fortement agacée.
En outre ,je ne partage pas les craintes de notre auteur concernant la dangerosité de la roquette. Cette salade à la mode est composée de feuilles si fines que même si par inadvertance, l'une d'elle se trouve coincée dans la trachée d'un gourmand, il suffit d'un verre d'eau pour la faire passer et nul n'est besoin de se rendre aux urgences hospitalières et de rester CINQ jours (Ciel si tel était le cas, le trou de la Sécu que l'on nous annonce à peu près comblé, ne ferait que se creuser à nouveau !)
Que dire d'autre, si ce n'est qu'une maison traditionnelle bretonne ne flambe pas aussi facilement qu'on le croit surtout si la construction est traditionnelle !
Voici un livre vite lu, vite oublié qui ne marquera pas la littérature et je suis toujours stupéfaite par l'engouement dont bénéficie certains titres qui ne présentent qu'un intérêt (très) limité.
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C'est en lisant que le premier roman d'Aurélie Valognes avait été "fabriqué maison" ( c'est à dire : mis en ligne avec une petite couverture faite par son petit "ordi perso " et non pas par une agence de communication ), que j'ai eu envie de connaître cet auteur .
Car elle a du génie Aurélie, cette petite toile cirée qui fleure bon la campagne est en train de devenir sa marque de fabrique de livres en livres , et sent bon la "french touch " et le made in France .
Il parait que ça marche pour elle ,Outre Manche et aux USA... que sa petite famille bretonne plait bien . ll faut dire qu'elle a du caractère la famille le Guennec , voir même un mauvais caractère ...
On a le papy , Jacques , qui est un peu le "bureau des gaffes en gros", tellement il ne surveille pas les "perles" qui sortent de sa bouche . On a Martine , sa femme qui fait tout pour temporiser.
Et puis , on a les trois" adorables belles filles" , toutes plus casse-c ... les unes que les autres .
Réunis , le temps d'un week-end ou de petites vacances , tout ce beau monde va ripailler , discuter voir même se disputer , mais devra pour rester une famille unie : COMPOSER !

Bon, c'est très vivant , ponctué de dialogues , c'est très , très léger
[à part pour les repas . Et il y a beaucoup de repas dans les familles françaises ...].
Si vous avez des belles filles ..ou une belle mère ...ou une famille nombreuse , il y a de forte chance pour que vous vous reconnaissiez .
Je m'attendais à rire ou sourire beaucoup et ... RIEN...

Une lecture agréable , mais pas mémorable , qui a le mérite de rendre tolérant envers les petits défauts des uns et des autres ...
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Dans la famille le Guennec, je ne voudrais pas le père, tyrannique, culpabilisant et manquant d'indulgence avec ses pauvres belles-filles qui semblent savoir se protéger de ses joutes agressives. Courageuses les belles filles qui arrivent dans cette famille : Stéphanie, l'anxieuse maman de deux petits garçons, Laura la végétarienne et Jeanne la toute nouvelle arrivée qui aura à faire ses preuves.
Je veux bien la mère, résolue à faire plier son époux et qui essaie de lui faire comprendre son envie de s'épanouir. Les fils ? bof, ils me semblent tous un peu mou du genou… un peu trop absents. Et quand tout ce petit monde se retrouve dans la maison de vacances en Bretagne, imaginez la vie de famille, animée, explosive et souvent éreintante, on a envie de s'isoler, L'auteure, Aurélie Valogne, y met un peu de son vécu, un pour cent affirme-t-elle, mais j'ai envie de dire qu'elle nous présente une famille comme toutes les familles nombreuses dans laquelle chacun tente de s'exprimer, de faire valoir ses idées, c'est en tout cas ce que l'on ressent à la lecture de cette histoire, Catherine Valogne le restitue à merveille, immergeant le lecteur dans le milieu fourmillant, bruyant, remuant de la famille le Guennec.

Et comme dans beaucoup de familles, des tensions se font sentir, c'est ce qui permet au lecteur d'analyser les relations entre les personnages, de comprendre que dans des situations un peu extrêmes et perturbantes, chacun se montre capable de réagir et de réfléchir sur soi. Ce roman mérite d'être cité dans toute réunion ou stage d'analyse transactionnelle ou de programmation neurolinguistique, et les situations méritant d'être étudiées y sont nombreuses. J'ajouterais un petit bémol dont il ne faut pas forcément tenir compte car il est dû au fait qu'il ne s'agit pas là, d'un roman en plusieurs tomes : les personnages évoluent vite, très vite et le lecteur ne peuvent réaliser le cheminement nécessaire au changement radical des personnes. Comme on le dit « Chassez le naturel, il revient au galop », dans le cas présent, le naturel semblent laisser place trop vite à des êtres neufs entre Noël et les vacances d'été.
Je remercie Babélio et les éditions Michel Lafon pour ce partenariat.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Nos adorables belles-filles, un roman qui fait du bien, qui se lit à la vitesse grand V. Une histoire de famille. On s'y retrouve tous quelque part... et on reconnaît son entourage ou des situations par petites touches...
Un vrai livre détente, sans morale, un petit moment plaisir qui fait du bien.

Nota : En me renseignant sur les autres ouvrages d'Aurélie Valognes, je constate que ce livre est sorti sous le titre Nos adorables belles-filles en 1ère édition, et sous le titre En voiture, Simone en version poche.
Pourquoi ?
Son titre original est pourtant bien attribué...
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Dans la famille le Guennec, Martine et Jacques, les parents affichent la soixantaine. Martine travaille toujours dans une librairie et Jacques doit tout doucement lâcher son travail d'architecte et c'est bien difficile de passer à d'autres valeurs que celles d'homme important dont on ne peut se passer.
Ils ont trois fils adultes, deux petits-fils et bientôt un troisième petit qui s'annonce et n'oublions pas, trois belles-filles qui doivent adopter les habitudes de la famille et s'adopter entre elles. La mère de Jacques, Antoinette, est toujours de la partie avec ses quatre-vingt-dix ans ans bien sonnés.
Comme les familles françaises séparées par les kilomètres, ils se voient souvent lors des vacances, des fêtes familiales et ce, pour plusieurs jours.
Cela va donc donner des situations cocasses, très tendues au début et beaucoup moins à la fin.
C'est une comédie à lire comme un bonbon qui fond en bouche.
Mais quelle idée d'avoir changé le titre. En broché, le livre s'appelait " Nos adorables belles-filles" et en poche, le titre a changé pour devenir " En voiture Simone".
Je n'apprécie pas du tout le nouveau titre au point d'avoir collé une affichette bricolée par mes soins avec l'ancien titre. Mon petit-fils Oscar était mort de rire en voyant cela hier mais il était quand même étonné de savoir qu'on pouvait changer un titre. Une couverture oui, me disait-il, quand un livre doit être réédité, j'ai déjà vu plusieurs couvertures mais des titres jamais.
Ceci dit, un chapitre porte le nom "En voiture Simone" . Les chapitres sont courts et les titres délicieusement humoristiques.
J'ai préféré le personnage du vieil homme dans "Mémé dans les orties" et je continuerai à lire de temps en temps Aurélie Valognes qui constitue une belle détente.
Son dernier livre me tente d'ailleurs.
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Je ne vais pas vous raconter d'histoires... j'ai eu l'impression de lire le script d'un de ces téléfilms sympathiques que l'on regarde avec plaisir quand on n'a pas envie de se retourner le cerveau et qu'une petite dose d'optimisme est devenue nécessaire pour échapper à la morosité ambiante.

Petite lecture sans prétention mais sans niaiserie non plus. Pas de quoi en faire une thèse mais moment, somme toute, bien agréable.
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Ce livre propose des scènes de la vie de famille comme celle du petit vin, “ce petit Label rouge de 2005” qui m'a rappelé ce petit vin rouge paternel pas très cher dont tu me diras des nouvelles ! et des séquences déjà vues comme celle du collier… de chien qui me rappelle le film “Un air de famille”.
Nous partagerons les repas à l'ambiance tendue, le jeu de UNO et les difficultés de communication de la famille le Guennec et de ses pièces rapportées ; le titre initial était d'ailleurs : “Nos adorables belles-filles” !

Mais “qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?” se demande Jacques le pré-retraité qui endosse la psychologie à la Christian Clavier pour une tranche de vie familiale que l'on penserait pouvoir écrire !

Ça se lit sans que l'on ait envie de l'abandonner, comme une gentille lecture avec les limites du mot “gentille”.

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Aie, mauvaise pioche! Pourtant les avis dithyrambiques ne manque pas mais je n'ai quant à moi rien trouvé de délicieux ni d'irrésistible à cette comédie familiale d'une légèreté un poil exagéré.
Superficiel, cliché, vide de sens et sans la moindre épaisseur sont les qualificatifs qui me semblent le mieux lui convenir. Alors oui c'est vrai, ça se lit vite et sans aucune difficulté, mais même sous un parasol pour oublier ses soucis quotidiens, je ne le trouve pas assez consistant ce roman.
Des personnages moins stéréotypés et un peu plus étudiés auraient peut-être rendus la chose buvable... A approfondir pour le prochain roman qui se prépare Aurélie Valogne, car si votre entrain et votre peps joyeux se font bien sentir dans vos lignes et les rendent parfois presque agréables, il y a du travail à faire sur la profondeur pour rendre le tout un tant soit peu intéressant!
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Je me permets de faire ma critique en étant à la page 160. C'est déjà pas mal, et je ne sais pas si je pourrai aller plus loin.
Mais qu'est-ce qui m'a pris de choisir ce livre "feel good" ? et c'est donc ça un roman "feel good" ? Mon Dieu !!
J'ai rarement vu écriture plus plate, sans intérêt. Les phrases n'apportent rien. Autant vendre un carnet de pages blanches.
Chez Zola, les descriptions participent au récit. Les meubles font avancer l'intrigue. Ici, c'est juste pour remplir. Et il ne se passe rien.
Le summum : cette page où l'auteur nous décrit les parfums de thé que choisissent les personnages. C'est quoi le message ? L'intrigue avance-t-elle ? Cela dit, comme il n'y a pas d'intrigue...
L'auteur a-t-elle voulu faire du Françoise Dorin ? C'est raté ! du Musso ou du Lévy ? Raté puisqu'il n'y a aucune histoire à raconter.
Je pense que le film pourrait être valable, mais tout reposerait sur la sympathie qu'on pourrait avoir pour les acteurs : Balasko, Lavoine, Bruel, ce serait sans doute regardable. Par contre, lecture insupportable. Et pourtant le feel good ne me paraît pas en cause. L'intrigue de Bridget Jones ou 4 mariages et un enterrement fonctionne. Là c'est platitude et compagnie. J'aurais mieux fait d'acheter un Nadine Monfils, un San Antonio, voire un polar/SF/trésor-nazi totalement ridicule, au moins ça aurait été inventif.
N'est pas Pennac qui veut. Courage, fuyez !
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