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EAN : 9782253100461
480 pages
Le Livre de Poche (04/03/2020)
  Existe en édition audio
3.51/5   1440 notes
Résumé :
La vie est mal faite : à 35 ans, on n'a le temps de rien, à 65, on a du temps, mais encore faut-il savoir quoi en faire…
Bernard et Brigitte, couple solide depuis 37 ans, en savent quelque chose.
Depuis qu’elle a cessé de travailler, Brigitte profite de sa liberté retrouvée et de ses petits-enfants. Pour elle, ce n’est que du bonheur. Jusqu’au drame : la retraite de son mari !
Car, pour Bernard, troquer ses costumes contre des pantoufles, hors d... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (307) Voir plus Ajouter une critique
3,51

sur 1440 notes
Pauvre Bernard ! Lui qui aimait tant son travail se fait remercier du jour au lendemain sans la moindre préparation ou anticipation. 61 ans et retraité, le voilà complètement perdu chez lui à se demander constamment comment occuper ses journées. Bon, il lui reste le télé-achat le matin, les mots croisés l'après midi, il peut même tenter de se parler à lui-même histoire de ne pas zapper qu'il est toujours vivant. Son épouse, Brigitte, déjà à la retraite occupe quant à elle très bien son temps. le bonheur des uns ne fait pas d'office le bonheur des autres. Entre toutes les activités de bénévole de Brigitte, Bernard se sent bien seul. Il n'attend qu'une chose, qu'on le rappelle au boulot. Jeté comme une vieille chaussette, même son ego ne dit mot tant Bernard se sent inutile.

Le temps passe et l'ennui s'amplifie pour Bernard. Ce qui génère pas mal de tensions dans son couple. Toute une vie de couple passée au boulot pour terminer du jour au lendemain cramponné l'un sur l'autre, ce n'est pas simple. Aurélie Valognes explore avec tendresse et humour ce tableau de retraités non préparés à vivre ensemble.

À côté de Bernard, il y a son fils Nicolas marié à Alice, père de deux jeunes enfants. Nicolas et Alice cravachent à longueur de journée entre leur boulot, leurs enfants et leur vie de couple. le stress est ambiant et le burn-out est proche. Il y en a certains qui ne demanderait pas mieux qu'une petite retraite anticipée.

Aurélie Valognes pose de délicates questions entre l'importance de se sentir utile, la dépendance professionnelle en guise d'échappatoire ou de sens à la vie. La pression, parfois indécente entre le temps qui manque cruellement et le temps qui n'inspire rien quand il manque de sens.

J'ai beaucoup souri, j'ai aimé ce flot de tendresse qui émane de ce roman. J'émets néanmoins un bémol sur le revirement de l'histoire en seconde partie où les personnages tournent à l'obsession écologique. On en perd un peu le sens du départ pour s'enliser trop facilement dans du remplissage vert et moralisateur.

Sinon, c'est un agréable roman plus souvent tendre que feelgood, plus souvent interrogateur que facile et léger.

J'ai apprécié lire le ressenti de l'auteure en fin de roman, son histoire personnelle, ses inspirations. On sent une bien belle personne derrière la plume avec des valeurs, de l'amour à profusion et un équilibre qu'elle semble trouver à travers l'écriture.

Une cerise sur le gâteau sinon rien bien sûr !

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J'ai fait l'effort de lire 261 pages du livre d' Aurélie Valognes La cerise sur le gâteau. Je me suis arrêté au commencement du chapitre 42 intitulé " Et ta soeur, elle bat le beurre ?
Une overdose de titres de chapitres tirés d'expression plus ou moins triviales à eu raison de moi..
Comme l'annonçait le chapitre 15 " C'est la fin des haricots"
Pourtant j'ai été persévérant. 261 pages sur 400.
Mais plus les pages se tournent, plus c'est caricatural.
Quelques exemples
Bernard 61 ans, directeur financier, vient de prendre sa retraite en fin Septembre
En quelques pages et en un mois, il aura eu le temps d'avoir été conseillé par son fils afin qu'il boive car il y a une canicule.
Dans le bus on lui aura laissé une place pour s'asseoir.
Avec sa femme, ils sont prêts à vendre leur maison pour prendre un appartement en rez de chaussée, ou encore mieux rentrer dans une " senioriale"
Et pourquoi pas tout de suite une aide à domicile ?

Quelle caricature ! Un directeur financier de 61 ans !
Tout t'est à l'avenant
Je ne vous parle pas de Bernard ne fait pas la cuisine , Bernard ne fait pas le ménage, Bernard fait du golf, Bernard achète une décapotable
Je laisse Bernard à ses nouveaux hobbies : potager et chasse aux plastiques.

Et comme le dit le titre du chapitre 50 : Mieux vaut être seul que mal accompagné
Alors bye bye !
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Une véritable caricature !!!
Un trop plein de sucreries... Comme si le lecteur mangeait une chantilly, certes très légère, ultra-légère, mais au final très écoeurante !!!
Trop de leçons, de sentiments quimauves, de positivité, de feel-good, trop c'est trop.
Des personnages peu sympathiques. Bernard, le mari, est infâme. Brigitte est sans aucun intérêt, excepté son hyper-activité.
Bref, un roman qui m'ennuie ouvertement. Je stoppe ma lecture, je n'y vois aucun intérêt, aucune réflexion à en tirer.
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Pour Bernard, l'heure de la retraite signifie l'effondrement de son existence, jusqu'ici exclusivement centrée sur son travail. Comment va-t-il occuper le vide de ses journées ? Son comportement et ses initiatives, comme sa soudaine passion pour la protection de l'environnement, ne tardent pas à rejaillir sur l'ensemble de son entourage : son épouse Brigitte d'abord, mais aussi ses petits-enfants à qui il a désormais du temps à consacrer, et même ses détestables voisins avec qui l'affrontement va devenir inévitable...


De nombreux éléments autobiographiques ont inspiré cette histoire, qui met en scène des personnages proches de tout un chacun, aux prises avec des questionnements très contemporains et les mille petites difficultés de la vie de tous les jours. Tous les ingrédients sont ainsi réunis pour une comédie légère et satirique, censée rassembler un large public ravi de se retrouver dans un amusant miroir de ses propres préoccupations quotidiennes.


Et en effet, on arrive assez facilement à se représenter la vie et les tribulations de cette famille, que j'ai personnellement et avec persistance, vue évoluer sous les traits de Bernard Le Coq et d'Anny Duperey, comme dans Une famille formidable...


J'attendais toutefois bien plus d'humour et de clins d'oeil, de petits détails témoignant d'un regard juste et malicieux sur nos existences et nos travers contemporains : je suis restée sur ma faim, frustrée par une impression de survol sans grand piquant, parfois agacée par les répliques pas toujours crédibles dans la bouche des très jeunes petits-enfants de notre couple de retraités.


Au final, beaucoup de poncifs et une trame sans grande subtilité m'ont semblé affadir cette histoire qu'un humour trop discret ne parvient pas à rehausser : c'est gentil, facile et agréable, mais si tôt lu, si tôt oublié.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Brigitte est nouvellement retraitée de l'enseignement. Elle a déjà trouvé un équilibre entre ses heures d'animation à la maison de retraite, la natation, ses deux petits-enfants qui vivent à Paris et viennent passer leurs vacances chez eux.
Son fils Nicolas et sa femme Alice en profitent pour passer deux jours chez eux et repartent travailler. La vie se déroule comme du papier à musique.
Jusqu'au jour où Bernard, son mari, doit quitter son travail à 61 ans. Sa firme le remercie comme on le dit gentiment. Il a voué son existence à son métier mais aussi à assurer le bien-être matériel de sa famille sans s'occuper réellement d'eux.
Assez vite, il montre un intérêt pour le jardin et l'écologie mais sans se soucier de l'avis de sa famille. Il se rapproche pourtant de son petit-fils Paul dans ses projets.
Pas réellement d'histoire ni de drame dans ce roman écrit sur un ton très humoristique, léger. La vie quotidienne à un tournant de la vie d'un couple sans plus avec quelques longueurs cependant.
Je me suis beaucoup amusée au début, ennuyée par la suite.
Je peux affirmer que le récit est trop long pour son contenu.
Cependant, je ne le démolis pas car le style de l'auteure est très humoristique.
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Citations et extraits (150) Voir plus Ajouter une citation
-En plus, parfois, il s’endort, comme ça, n’importe où devant moi, et il bave. Quand on s’est retrouvés à la retraite, je me suis rendu compte que j’avais épousé un inconnu, vous m’direz, ça aurait pu être pire, ça aurait pu être un vrai con. On partage rien. Même le lit, je l’ai dégagé, il ronflait comme une locomotive et, moi, je suis pas cheminot !
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–Tu ne m’enlèveras pas de l’idée que devoir mourir, c’est du gâchis. Regarde-moi, par exemple. Toute cette expérience accumulée, pourquoi, en fin de compte ? On ne dit pas qu’un vieux qui brûle, c’est une bibliothèque qui meurt ?
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- Tout va très bien, je te remercie. Alors de quoi t'es-tu débarrassée ? interrogea-t-il, soudain effrayé, en voyant que le sourire béat de son épouse ne s'effaçait pas.
- De tout ! Tous ces vêtements qui me stressaient. Les talons quand j'avais une inspection, les tailleurs quand je surveillais les examens et que j'étais aussi angoissée que les élèves. J'ai passé ma vie à mettre le costume que l'on attendait de moi...
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- Bernard, tu as passé ta vie à courir, à être monomaniaque : avant, tu étais dévoué 100% focalisé autour de ce machin écolo. J’essaie de te suivre, crois-moi, mais j’ai du mal. En fin de compte, après quoi cours-tu ? T’es-tu déjà seulement posé la question ? Moi, je commence à avoir surtout l’impression que tu cherches toujours une excuse pour me fuir, pour être loin de moi. Tu ne m’aimes plus ou quoi ?
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Ma mère m'a dit : "À la retraite, il faut tout réapprendre, désapprendre même", continua Bernard. Et puis j'ai découvert une chose capitale :ce n'est pas que nous apprenons des choses en passant à la retraite, c'est la retraite qui nous apprend des choses sur nous.
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Videos de Aurélie Valognes (54) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Aurélie Valognes
Les romans à succès, qui attirent des milliers de lecteurs, sont souvent la cible d'un certain snobisme, et qualifiés avec mépris de "littérature populaire"... Les romanciers aux centaines de milliers de lecteurs, Michel Bussi et Aurélie Valognes, sont les invités de Nicolas Herveaux pour questionner les liens entre littérature et succès commercial.
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