La cerise sur le gâteau

Pour Bernard, l'heure de la retraite signifie l'effondrement de son existence, jusqu'ici exclusivement centrée sur son travail. Comment va-t-il occuper le vide de ses journées ? Son comportement et ses initiatives, comme sa soudaine passion pour la protection de l'environnement, ne tardent pas à rejaillir sur l'ensemble de son entourage : son épouse Brigitte d'abord, mais aussi ses petits-enfants à qui il a désormais du temps à consacrer, et même ses détestables voisins avec qui l'affrontement va devenir inévitable...


De nombreux éléments autobiographiques ont inspiré cette histoire, qui met en scène des personnages proches de tout un chacun, aux prises avec des questionnements très contemporains et les mille petites difficultés de la vie de tous les jours. Tous les ingrédients sont ainsi réunis pour une comédie légère et satirique, censée rassembler un large public ravi de se retrouver dans un amusant miroir de ses propres préoccupations quotidiennes.


Et en effet, on arrive assez facilement à se représenter la vie et les tribulations de cette famille, que j'ai personnellement et avec persistance, vue évoluer sous les traits de Bernard Le Coq et d'Anny Duperey, comme dans Une famille formidable...


J'attendais toutefois bien plus d'humour et de clins d'oeil, de petits détails témoignant d'un regard juste et malicieux sur nos existences et nos travers contemporains : je suis restée sur ma faim, frustrée par une impression de survol sans grand piquant, parfois agacée par les répliques pas toujours crédibles dans la bouche des très jeunes petits-enfants de notre couple de retraités.


Au final, beaucoup de poncifs et une trame sans grande subtilité m'ont semblé affadir cette histoire qu'un humour trop discret ne parvient pas à rehausser : c'est gentil, facile et agréable, mais si tôt lu, si tôt oublié.

Lien : https://leslecturesdecanneti..

Brigitte est nouvellement retraitée de l'enseignement. Elle a déjà trouvé un équilibre entre ses heures d'animation à la maison de retraite, la natation, ses deux petits-enfants qui vivent à Paris et viennent passer leurs vacances chez eux.
Son fils Nicolas et sa femme Alice en profitent pour passer deux jours chez eux et repartent travailler. La vie se déroule comme du papier à musique.
Jusqu'au jour où Bernard, son mari, doit quitter son travail à 61 ans. Sa firme le remercie comme on le dit gentiment. Il a voué son existence à son métier mais aussi à assurer le bien-être matériel de sa famille sans s'occuper réellement d'eux.
Assez vite, il montre un intérêt pour le jardin et l'écologie mais sans se soucier de l'avis de sa famille. Il se rapproche pourtant de son petit-fils Paul dans ses projets.
Pas réellement d'histoire ni de drame dans ce roman écrit sur un ton très humoristique, léger. La vie quotidienne à un tournant de la vie d'un couple sans plus avec quelques longueurs cependant.
Je me suis beaucoup amusée au début, ennuyée par la suite.
Je peux affirmer que le récit est trop long pour son contenu.
Cependant, je ne le démolis pas car le style de l'auteure est très humoristique.

Ce roman commence vraiment bien. Brigitte est à la retraite et, contre toute attente, l'employeur de Bernard (son mari) ouvre la porte de sortie à celui-ci, qui est contraint à une retraite non souhaitée et non préparée, alors qu'il était hyper investi dans son travail.
Je me dis d'emblée que le sujet est vraiment intéressant et j'ai hâte de voir comment Aurélie Valognes va le traiter, après son superbe "Au petit bonheur la chance !"
J'ai été très déçue. Entre l'évocation de la communication au sein de ce couple de retraités et de la place des petits-enfants dans cette nouvelle vie, le roman devient un mode d'emploi pour mener une vie respectueuse de l'environnement et pratiquer le "zéro déchet". C'est trop pour un roman sur le changement de vie, pas assez pour un manuel sur le zéro déchet.
Malgré tout, la lecture était agréable. Mais j'ai traîné à le lire, contrairement à tous les autres romans d'Aurélie Valognes... Je ne me suis jamais précipitée pour plonger dans le livre à chaque fois que j'avais un peu de temps pour lire.

Bernard, jusque là carriériste et un brin macho, est à la retraite. Comment s'occuper quand on a toujours eu pour unique centre d'intérêt son travail ?
Des personnages caricaturaux, des sujets d'actualité (écologie, zéro déchet, etc...) et pleins de bons sentiments.
Pas vraiment ma tasse de thé mais pour une lecture un peu plus légère pourquoi pas ..

Très sympathique pour la détente mais pas un régal d'écriture.
Bernard et Brigitte vont démarrer leur retraite de façon chaotique. S'ajoutent fils,belle fille,deux petits enfants,une grand mère,des voisins affreux le tout dans l'ère du temps. Il fallait que le bio,les déchets,la météo perturbée concluent cette recette.
Alors même quand tous les ingrédients y sont, on ne se régale pas forcément.

Bernard est un râleur pénible, bougon, et franchement insupportable. Mesquin avec sa femme qui n'en finit pas de tout faire pour lui être agréable et lui montrer que son amour pour lui est tel qu'au premier jour, alors qu'il est un parangon d'égoïsme nombriliste. Seul son travail de directeur trouve grâce à ses yeux et occupe ses pensées et ses journées. Et c'est cela pendant une centaine de pages. Moi qui m'attendait à une comédie familiale, j'ai d'abord fait la grimace devant ces préjugés et ces poncifs. Et puis, l'âge de la retraite arrive pour Bernard, persuadé d'être indispensable dans son entreprise. Que nenni ! le voilà bien vite livré à lui-même ; il semble découvrir alors qu'il a une famille autour de lui, une femme (parce qu'elle ne l'a malgré tout pas quitté), mais aussi un fils, une belle-fille et deux petits-enfants. Enfin, Bernard apparaît sans forfanterie, et partant, plus humain, et il se lance un nouveau défi. C'est alors que sa femme ne le supporte plus et s'éloigne de lui.
On l'aura compris, les personnages de ce roman, qui se lit très vite, m'ont semblé tous manquer de réalisme et n'être que des caricatures parfois incompréhensibles. Les clichés du début sur les hommes, les femmes, les mères, les enseignants, la vie de couple, les blagues m'ont rapidement lassée, de même que les expressions populaires utilisées comme titre de chapitre. La deuxième partie en revanche est un peu plus enjouée et agréable, si tant est qu'on ait passé le cap du début. Les clichés y demeurent, mais avec un peu plus d'humour et de prise de distance. Une lecture de vacances, en somme, dont il ne faut pas trop attendre. Un point bonus toutefois pour le commentaire final de l'auteur intitulé "pour vous en dire plus" dans lequel elle nous fait part de ses sources d'inspiration et du contexte de rédaction de son roman. Cela sauve en partie l'ensemble.

Ah mais ouiiii ! Je comprends mieux pourquoi ma maman me l'a donné en me disant :"Tu vas aimer !". Il faut dire : nous sommes les écolos de la famille, un peu pénibles parfois ! Alors, oui, ça fait sens, forcément !

Une lecture très, très légère, dans la pure veine des feel-good. Peut-être même un peu trop. Des clichés, des bons sentiments... Les titres de chapitres (et ils sont très nombreux) sous forme d'expressions m'ont amusée d'abord puis lassée, je l'avoue. Dans le genre feel-good, j'avais plus apprécié ma lecture d'un roman de Virginie Grimaldi.

Dans le détail maintenant, il y a deux parties assez distinctes dans ce roman :
- la première avec un personnage principal, Bernard, très désagréable. Et une histoire qui n'avance guère. Même si j'ai aimé un des discours de Marguerite dans lequel elle exposait l'idée que la retraite est le premier moment où l'on peut être soi-même.
- la deuxième partie fut vraiment plus intéressante et Bernard plus attendrissant. Cependant, si j'ai aimé la fibre et le tournant écologique pris par Bernard, j'ai largement regretté qu'il le fasse sans son épouse, un peu trop perso. Il aurait été facile de dialoguer pourtant. Cela a été bien rattrapé sur la fin, ouf !

Un roman sympathique donc mais sans plus, un roman de vacances. A noter qu'Aurélie Valognes m'a tout-de-même fait apprécier un roman dont le personnage principal est un homme, retraité, de plus de 60 ans ; cela est suffisamment rare pour être souligné.

~ Challenge ABC 2021-2022 : V

J'étais assez impatiente de lire celui-ci. Mais j'ai été déçue.
Même si on y retrouve l'humour et le sentiment de détente dans cette lecture... Il y a le " zéro plastique" qui vient quelque peu gâcher le tableau.
Le vieux ronchon de l'ancien temps ( je ne fais rien à la maison, je ramène le salaire, ça suffit) m'a très vite sorti par les trous de nez...

Bref. Lecture en demi teinte. j'ai passé pas mal de page qui me semblaient si loongues.

Je pense que je vais m'arrêter là dans la lecture de cet auteur.

C'est un livre sympathique à lire, qui fait prendre conscience des gestes que nous pouvons tous faire pour la planète à travers une histoire gaie. Je me suis attachée au personnage de Bernard, d'abord très tourné vers son travail et sur lui-même, qui va une fois arrivé à la retraite laisser ses idéaux de côtés et apprendre à vivre en fonction de ce qui l'aime réellement. La relation des grands parents avec leurs petits enfants est très touchantes, on peut voir l'évolution des liens entre eux, ça met du baume au coeur...
Cependant, on ne peut pas dire qu'il y est vraiment de forts rebondissements ni une grande profondeur dans ce roman. A lire quand même pour passer un bon moment en compagnie d'un joli couple de retraité et pour accepter son âge !

le thème forcément m'interesse : comment vivre sa retraite. Mais trop caricatural pour moi. Pourtant, de vrais problèmes soulevés. "un changement de vie est possible : qu'il s'agisse de changer de travail ou d'habitudes. Il n'y a pas qu'une voie, il faut juste trouver la sienne. Ne pas toujours faire comme les autres, le bonheur se vit, ça ne se (dé) montre pas. Oui, ralentir son rythme de vie, aprécier le temps qui passe, ne pas courir après de fausses illusions. Et prendre le temps d'être avec ceux que l'on aime : ma définition de la retraite.