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EAN : 9782253070566
256 pages
Le Livre de Poche (29/03/2017)
3.74/5   3310 notes
Résumé :
Ce livre existe aux éditions Michel Lafon sous le titre "Nos adorables belles-filles".

Pour une comédie familiale irrésistible, il vous faut : un père, despotique et égocentrique, Jacques. Une mère, en rébellion après quarante ans de mariage, Martine. Leurs fils, Matthieu, éternel adolescent mais bientôt papa de trois enfants ; Nicolas, chef cuisinier le jour et castrateur tout le temps ; Alexandre, rêveur mou du genou. Et... trois belles-filles délic... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (546) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 3310 notes
La famille le Guennec au grand complet est sur le point de se réunir afin de fêter Noël. Comme chaque année, Jacques est au fourneau pour son sempiternel chevreuil rôti à la perfection et Martine, son épouse croise les doigts afin que tout se passe bien. En effet, repas de famille oblige, les enfants arrivent avec leurs épouses ou amies... dont le petit dernier Nicolas, qui lui présente à chaque repas de Noël une nouvelle compagne. Tout serait parfait si Jacques n'avait pas tendance à rabrouer ses belles-filles ou leur lancer des pics au travers de cadeaux "à texte".🎁


Aurélie Valognes est sans hésitation une auteur à lire et relire quand vous broyez du noir. Son univers surréaliste avec des personnages excessifs rendent le récit tragico-comique. Comme dans Mémé dans les Orties, En voiture Simone se caractérise par un humour décapant mettant en scène une famille déjantée. Entre Jacques, le père vieillissant et despotique persuadé d'être indispensable, la grand-mère accro aux Mon Chéri; les enfants et les belles-filles différentes les unes des autres... le cocktail est détonant. le fil rouge du roman est représenté par Martine, la maman qui tente constamment d'arranger les choses, d'adoucir les angles notamment en ce qui concerne son mari. Seulement, après une énième bourde, Martine décide de se rebeller et l'ambiance dans la famille change.


Un roman drôle, frais et qui fait un bien fou à la lecture. Aurélie possède un style décoiffant pour aborder des thématiques complexes comme les liens dans les familles, les différences générationnelles. le tout dans un roman feel-good qui n'a rien d'anxiogène. 😃


Un roman court, drôle. Une famille en folie... Voilà ce que nous propose Aurélie Valognes dans ce roman. 😃
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Il est difficile de publier une critique qui va radicalement à contre-courant des commentaires élogieux que la presse a diffusé l'été dernier lors de la sortie de ce second roman d'Aurélie Valognes que j'ai lu poussée par une irrésistible curiosité devant un tel concert de louanges qui pouvait laisser supposer que l'on tenait là LE ROMAN qui allait enchanter notre quotidien.
En ce qui me concerne la magie n'a pas opéré loin de là et je me suis longuement demandée si j'allais quand même poster un commentaire ou simplement passer à autre chose.
Mais je pense que les chroniqueurs fidèles de BABELIO ne doivent pas reculer devant l'adversité et rester honnêtes car avant tout ce site, qui est dédié aux échanges entre lecteurs, doit recueillir des avis différents (faut il rappeler d'ailleurs qu'à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ...)
Qu'en ais-je donc pensé ? Peu de bien car j'ai trouvé les personnages vraiment caricaturaux et cette histoire de conflits familiaux entre deux générations avec un père exécrable et des belles-filles compliquées ne m'a même pas fait sourire une seule fois.
Comment peut-on manquer à ce point de savoir-vivre pour s'envoyer de telles vannes à la figure entre parents, enfants et belles-filles. Mais que diable, ces gens-là sont vraiment trop mal élevés !
Cette famille traditionnelle bretonne me fait vraiment penser à une bande de Bidochons mal dégrossis que je n'aurais nullement envie de côtoyer et leur (courte ) fréquentation, qui n'a duré que pendant mon temps de lecture, m'a vraiment laissée fortement agacée.
En outre ,je ne partage pas les craintes de notre auteur concernant la dangerosité de la roquette. Cette salade à la mode est composée de feuilles si fines que même si par inadvertance, l'une d'elle se trouve coincée dans la trachée d'un gourmand, il suffit d'un verre d'eau pour la faire passer et nul n'est besoin de se rendre aux urgences hospitalières et de rester CINQ jours (Ciel si tel était le cas, le trou de la Sécu que l'on nous annonce à peu près comblé, ne ferait que se creuser à nouveau !)
Que dire d'autre, si ce n'est qu'une maison traditionnelle bretonne ne flambe pas aussi facilement qu'on le croit surtout si la construction est traditionnelle !
Voici un livre vite lu, vite oublié qui ne marquera pas la littérature et je suis toujours stupéfaite par l'engouement dont bénéficie certains titres qui ne présentent qu'un intérêt (très) limité.
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C'est en lisant que le premier roman d'Aurélie Valognes avait été "fabriqué maison" ( c'est à dire : mis en ligne avec une petite couverture faite par son petit "ordi perso " et non pas par une agence de communication ), que j'ai eu envie de connaître cet auteur .
Car elle a du génie Aurélie, cette petite toile cirée qui fleure bon la campagne est en train de devenir sa marque de fabrique de livres en livres , et sent bon la "french touch " et le made in France .
Il parait que ça marche pour elle ,Outre Manche et aux USA... que sa petite famille bretonne plait bien . ll faut dire qu'elle a du caractère la famille le Guennec , voir même un mauvais caractère ...
On a le papy , Jacques , qui est un peu le "bureau des gaffes en gros", tellement il ne surveille pas les "perles" qui sortent de sa bouche . On a Martine , sa femme qui fait tout pour temporiser.
Et puis , on a les trois" adorables belles filles" , toutes plus casse-c ... les unes que les autres .
Réunis , le temps d'un week-end ou de petites vacances , tout ce beau monde va ripailler , discuter voir même se disputer , mais devra pour rester une famille unie : COMPOSER !

Bon, c'est très vivant , ponctué de dialogues , c'est très , très léger
[à part pour les repas . Et il y a beaucoup de repas dans les familles françaises ...].
Si vous avez des belles filles ..ou une belle mère ...ou une famille nombreuse , il y a de forte chance pour que vous vous reconnaissiez .
Je m'attendais à rire ou sourire beaucoup et ... RIEN...

Une lecture agréable , mais pas mémorable , qui a le mérite de rendre tolérant envers les petits défauts des uns et des autres ...
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Dans la famille le Guennec, je ne voudrais pas le père, tyrannique, culpabilisant et manquant d'indulgence avec ses pauvres belles-filles qui semblent savoir se protéger de ses joutes agressives. Courageuses les belles filles qui arrivent dans cette famille : Stéphanie, l'anxieuse maman de deux petits garçons, Laura la végétarienne et Jeanne la toute nouvelle arrivée qui aura à faire ses preuves.
Je veux bien la mère, résolue à faire plier son époux et qui essaie de lui faire comprendre son envie de s'épanouir. Les fils ? bof, ils me semblent tous un peu mou du genou… un peu trop absents. Et quand tout ce petit monde se retrouve dans la maison de vacances en Bretagne, imaginez la vie de famille, animée, explosive et souvent éreintante, on a envie de s'isoler, L'auteure, Aurélie Valogne, y met un peu de son vécu, un pour cent affirme-t-elle, mais j'ai envie de dire qu'elle nous présente une famille comme toutes les familles nombreuses dans laquelle chacun tente de s'exprimer, de faire valoir ses idées, c'est en tout cas ce que l'on ressent à la lecture de cette histoire, Catherine Valogne le restitue à merveille, immergeant le lecteur dans le milieu fourmillant, bruyant, remuant de la famille le Guennec.

Et comme dans beaucoup de familles, des tensions se font sentir, c'est ce qui permet au lecteur d'analyser les relations entre les personnages, de comprendre que dans des situations un peu extrêmes et perturbantes, chacun se montre capable de réagir et de réfléchir sur soi. Ce roman mérite d'être cité dans toute réunion ou stage d'analyse transactionnelle ou de programmation neurolinguistique, et les situations méritant d'être étudiées y sont nombreuses. J'ajouterais un petit bémol dont il ne faut pas forcément tenir compte car il est dû au fait qu'il ne s'agit pas là, d'un roman en plusieurs tomes : les personnages évoluent vite, très vite et le lecteur ne peuvent réaliser le cheminement nécessaire au changement radical des personnes. Comme on le dit « Chassez le naturel, il revient au galop », dans le cas présent, le naturel semblent laisser place trop vite à des êtres neufs entre Noël et les vacances d'été.
Je remercie Babélio et les éditions Michel Lafon pour ce partenariat.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Nos adorables belles-filles, un roman qui fait du bien, qui se lit à la vitesse grand V. Une histoire de famille. On s'y retrouve tous quelque part... et on reconnaît son entourage ou des situations par petites touches...
Un vrai livre détente, sans morale, un petit moment plaisir qui fait du bien.

Nota : En me renseignant sur les autres ouvrages d'Aurélie Valognes, je constate que ce livre est sorti sous le titre Nos adorables belles-filles en 1ère édition, et sous le titre En voiture, Simone en version poche.
Pourquoi ?
Son titre original est pourtant bien attribué...
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Citations et extraits (112) Voir plus Ajouter une citation
- J'aime la vie avec toi. J'aime nos fous rires, nos regards qui se croisent au restaurant, nos disputes aussi. Je me sens vivant, je sens qu'avec toi je m'améliore, je deviens celui que j'aimerai être. Moins sanguin, plus posé. Mais j'ai peur. J'ai peur de ne pas être à la hauteur. Tout semble si évident avec toi, si facile. J'ai souvent l'impression d'être un vrai nul. De ne pas avoir compris comment te répondre sans te braquer, comment te faire plaisir. Je n'ose toujours pas te dire les choses. Tu m'impressionnes! Alors que ça devrait être moi, le mec de la maison! J'aurais besoin que, toi aussi, tu perces ta carapace, que tu sois plus tendre, plus sincère. Et que tu me dises que tu m'aimes. Tu ne me le dis jamais, alors je finis par en douter. Et il faut aussi que tu me dises ce que tu ressens, quand tu le ressens. Je sens parfois que quelque chose te ronge de l'intérieur et que tu me le reproches. Mais tu ne me dis rien! Et oui, je pense que tu es la bonne. Non, je sais que tu es la bonne.
Jeanne laissa échapper un sourire. Elle n'arrivait pas à regarder Nicolas dans les yeux mais elle lui prit la main.
- Et regarde-moi, à la fin! Tu as le droit de pleurer, parfois, Jeanne. Ce n'est pas grave de montrer ses sentiments. Arrête d'essayer d'être la plus forte, la plus parfaite. Regarde-moi! Ça fait trois minutes que je te dis tout ça en pleurant et toi tu t'évertues à rester de marbre!
Jeanne se blottit dans les bras de Nicolas et, la tête sur son épaule, laissa ses larmes inonder son cou. Elle le serra fort, comme elle ne s'était jamais agrippé à personne, comme si sa vie en dépendait.
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- Ça, je pense que c'est un problème féminin. Je parle du fait de ne jamais dire explicitement ce que vous voulez. Elle attend de moi des choses qu'elle ne demande jamais. Et bien sûr, elle fait la tête quand c'est trop tard, que j'ai loupé le coche. Et ça fait plus de quarante ans que ça dure.
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Quand on se met en couple, chacun vient avec un sac à dos plein de pierres. Les pierres représentent notre passé et conditionnent qui nous sommes aujourd’hui. Pour certains, le sac à dos est plus lourd à porter que pour d’autres. Nous n’avons pas tous vécu les mêmes choses, ni eu la même relation avec notre père, notre mère, nos frères et sœurs.
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Phase un : la séduction de la belle-famille, systématiquement accompagnée de remises en question personnelles très fortes. Un peu comme un chiot au chenil qui veut être choisi et fait la moue la plus attendrissante possible. Mais intérieurement, il tremble. Il vient avec son passé, sa gueule cassée et il est plein d’espérances quant à sa nouvelle famille d’accueil. Mais il n’a qu’une peur : décevoir et être abandonné à nouveau.
Phase deux : l’intégration, pure et simple, des règles de la famille. On fait des efforts pour rentrer dans le moule, on prend sur soi, on marche au pas.
Phase trois : ma préférée, la rébellion ! Ça passe ou ça casse, mais au moins on est fixé. Notre vraie nature ressurgit enfin. On ne peut plus faire semblant.
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[...] On ne choisit pas sa famille, mais on ne choisit pas non plus sa belle-famille. Juste son amoureux...
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Vidéo de Aurélie Valognes
Extrait du livre audio « La Lignée » d'Aurélie Valognes lu par Clara Brajtman et Anne le Coutour. Parution numérique le 28 février 2024.
En savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/la-lignee-9791035416041/ Acheter un CD : https://boutique.audiolib.fr/produit/3630/9791035415402/la-lignee
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