Ashrel, tome 4 : Le cercle noir

Emprunté par hasard à la bibliothèque, cette série en 4 tomes ne s'est finalement pas révélée bien passionnante. Pourtant cela partait d'un bon postulat de départ, dans un univers Héroic-Fantasy, mais je pense que c'est vraiment trop axé jeunesse. Les intrigues n'en sont pas vraiment, les relations entre les personnages se devinent immédiatement, et le dénouement m'a laissé sur ma faim.

Les dessins sont très inégaux, j'ai beaucoup aimé les décors, les lieux, les bâtiments, mais les personnages et surtout leurs visages sont catastrophiques.

Le temps de lecture d'un tome ne dépasse jamais le quart d'heure, donc ça a le mérite de se lire rapidement. Vite lu, vite oublié. Cette critique concerne les 4 tomes car une critique par tome n'est pas vraiment possible tant il y a peu de choses à dire.

Bob et Chandras vont faire une rencontre inattendue...
Une personne tombée au combat va revenir à la vie...
Ashrel attend la trompette du Beegathering...
Les lucioles du marais se meurent...

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Cet ultime tome passe assez vite, trop vite. Comme prévu, il ne prend pas le temps qu'il lui faudrait pour se révéler, développer toutes ses possibilités. Des gens qui se retrouvent super aisément dans un marécage et une forêt immense. Des péripéties prévisibles à des kilomètres. Des solutions de facilité arrivant comme un cheveu sur la soupe au moment ou l'on a le plus besoin d'elles alors qu'elles étaient là depuis le début.

Mais à côté de cela, l'histoire est intéressante, celle de l'enfant né Tanatis mais qui, élevé par les hommes, apporterait la lumière aux siens. Dommage que cela finisse si abruptement.
Peut-être une suite verra-t-elle le jour ?

Une fin qui n'en est pas une, et le sentiment d'un grand gâchis, voilà mon ressenti au terme de ce quatrième tome. La quatrième de couverture ne laisse planer aucun doute, "Récit complet en quatre Volumes". Et pourtant je ne vois aucune vraie fin.

Ashrel rentre dans Tanatis. Les armées d'Alkull sont décimées, mais on ne sait ce qu'il est devenu. La reine Obverda est là en embuscade, seule sans escorte, sans que l'on sache vraiment pourquoi. Chandras meurt puis revit. Et les 3 dernières pages nous montrent la forêt 5 ans plus tard, sans que l'on comprenne vraiment pourquoi.

Allons même plus loin. le scénario est creux, vide. Tout ça pour ça se dit-on au terme du tome. le découpage des planches manquent d'inspiration. Beaucoup de cases sans texte, sans dialogue. En général, j'adore. Mais encore faut-il que le dessin se suffise à lui-même, ce qui est loin d'être le cas ici. J'ai aussi eu le sentiment que le dessin était moins inspiré que dans les tomes précédents. La mise en couleur est simple, sans doute trop simple. Et les rouages psychologiques sont clairement pour jeunes ados.

Il reste quelques idées intéressantes dans l'ensemble des 4 tomes, mais mal ou pas exploitées.

Non mais sérieusement, c'est du grand n'importe quoi ! L'histoire est totalement terminée sauf que c'est loin d'être le cas... Il y a plein de questions laissées sans réponses, les personnages ont fait des choses et puis pfiou fini ! Ça rime à rien et j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps alors qu'au début, c'était très prometteur. On peut même pas parlé de fin ouverte là ! On a l'impression qu'il manque un voire plusieurs tomes après sauf qu'il est bien mis sur la 4e de couverture que la saga est finie.

Je suis bien contente de les avoir trouvé en seconde main par contre, en neuf, elles étaient à 12-13€/tome pour 48 pages chacune, c'est clairement du vol pour ce que donne l'histoire...

Je ne la conseille pas du tout !

(critique plus détaillée des 4 tomes dans ma critique du tome 1)