Dans un futur prochain la Terre est dirigée de facto par les méga-compagnies qui ont colonisé le système solaire en disposant sans égard de l'énorme excès de population sans espoir et en multipliant leurs bénéfices. le progrès aidant la Terre colonise les systèmes proches, puis plus lointains. Certaines colonies cherchent à échapper à l'emprise de cette société basée sur le profit et l'oppression, c'est dans ces conditions que la planète Varia tentant de préserver son indépendante construit un énorme vaisseau de colonisation bénéficiant d'une technologie secrète qui lui permettra d'aller si loin que ça mettra les Varlans à l'abri pendant longtemps.
Peu de temps après son envol, en sortant de l'hyper espace le vaisseau est attaqué par des aliens, essayant d''échapper à une destruction totale le capitaine lance le vaisseau dans un saut sans préparation et celui-ci émerge à l'autre bout de la galaxie à proximité d'une planète. le vaisseau désemparé n'a d'autre choix que d'essayer de se poser et de coloniser la planète …
Rien d'original dans le scénario, un vaisseau s'écrase sur une planète inconnu, les naufragés y rencontre des primitifs qu'ils asservissent, des dissidents se séparent du groupe principal et crées des colonies aux aspirations très différentes. Pour épicer la chose la magie est présente sur ce monde, des traces d'une ancienne civilisation sont trouvées et un monde parallèle est en contact …
La narration est faite d'une suite de scènes, illustrant la progression des colonies à travers le temps, tout est simple et schématique, les personnages sont tranchés et assez caricaturaux sans beaucoup de profondeur.
L'écriture est plate et simple, parfois cela ressemble d'avantage à un résumé sec et un peu simpliste qu'à un roman. Vous comprendrez que ce n'est pas ma tasse de thé mais je suppose que certains apprécieront ce livre.
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— Iarl, tu es à la fois très chanceux, et très malchanceux. Tout comme moi, tu es quelqu’un de logique alors je vais parler sans détour, reprit Clay d’un ton solennel.
— Je t’en prie, au point où j’en suis, répondit Iarl, abattu.
— Tu as été frappé par l’amour, celui avec un grand « A ». C’est extrêmement rare et inexplicable. Ce que tu ressens, ce bonheur intense de ces quelques instants volés, peu de gens l’ont jamais ressenti et en cela, tu es très chanceux.
— Qu’est-ce que tu racontes ? demanda Iarl avec un air d’incompréhension teinté de méfiance.
— Oui, je sais, cela peut paraître étrange d’entendre cela sortir de la bouche d’un ingénieur énergétique de grade un, mais j’ai fait un mémoire sur ce sujet, lorsque j’étais étudiant.
— Sur les sentiments ? Tu te fous de moi ! s’exclama Iarl, moqueur.
— L’amour et les mathématiques. Crois-moi, c’est bien plus complexe qu’il n’y paraît. lança Clay d’un air professoral.
— Incroyable ! Tu es encore pire que moi. Quelle idée de vouloir coder les sentiments en équations !
— Ça, c’est un autre débat, mais cela m’a au moins permis d’attirer l’attention sur ma thèse.
Un grand bruit d’explosion retentit à travers toute la structure du vaisseau lorsque le premier missile frappa l’Athala. Le bouclier joua parfaitement son rôle, et la zone qui allait être touchée s’illumina peu avant la collision d’une membrane électrique qui absorba presque intégralement le souffle de l’explosion. Toute la coque extérieure était recouverte d’un maillage qui permettait une protection bien plus efficace et puissante, concentrée uniquement sur les points d’impact.
— Avaries ? demanda Sten à l’attention de l’opérateur concerné.
— Aucune, capitaine !
— Quelle est la puissance des missiles ? demanda-t-il à celui responsable des boucliers.
— Supérieure à la nôtre, capitaine. L’absorption de l’impact a mobilisé presque vingt pour cent de l’énergie disponible.
Les varlans craignaient, voire haïssaient les solaires et leur comportement égocentrique dont ils s’étaient débarrassés avec le temps. Iarl était persuadé que tous n’apprécieraient pas ce nouveau statut divin qui trahissait l’essence même de leur civilisation. Créer des êtres dotés de conscience et voués à devenir leurs esclaves était à l’opposé de leurs idéaux. Même s’ils n’étaient plus confortablement installés dans un environnement hyper contrôlé, cette idée aurait du mal à être admise. Iarl savait que cette morale, très ancrée chez certains, lui créerait des problèmes. Mais quelle autre voie pouvait-il prendre face à l’insatisfaction persistante de tous ?
— Nous sommes au milieu d’un endroit inconnu, potentiellement hostile, affirma-t-il d’un ton professoral.
— Oui, et donc ?
— La procédure est d’envoyer des patrouilles, contrôler qu’aucun danger n’est présent aux alentours. Il vaut mieux avoir toutes les cartes en mains avant de préparer notre départ, tu ne crois pas ?
— Tu as tout à fait raison, Fyn. Sélectionne quelques binômes. Qu’ils marchent pendant une heure avant de revenir.
— Je m’en occupe ! s’exclama Fyn, visiblement heureux et fier d’avoir soumis une requête pertinente.
— Qu’a-t-il ?
— Il… il est… répondit Silane n’arrivait pas à finir sa phrase tout en retirant doucement ses mains de la blessure.
— Eh bien, il n’a rien ! Quel sacré veinard ! Vigo, tu l’as échappé belle ! s’écria Fyn, voyant Vigo ouvrir péniblement les yeux.
Silane et Iarl furent stupéfaits, la blessure avait totalement disparu et Vigo reprenait connaissance. Les mains de Silane n’étaient plus maculées de sang et la gorge de Vigo ne présentait aucune cicatrice. Que s’était-il passé ?