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Critique de sandrine57


Quand Diana Clayton et ses deux filles sont retrouvées assassinées dans leur maison de Bethesda, une ville de la banlieue de Washington, pour Jack Scott le choc est rude. En effet, le directeur du VICAT, VIolent Criminal Apprehension Team, reconnaît dans le modus operandi, celui d'un tueur en série qu'il croyait mort en prison il y a belle lurette. A-t-il été abusé par cet homme retors et pervers ?
Au même moment, non loin de la maison des Clayton, le jeune Elmer Janson et son chien Tripode déterrent un squelette de sous un bowling désaffecté. A priori les ossements semblent trop anciens pour intéresser la police mais Frank Rivers, un flic aux méthodes peu orthodoxes, veut creuser l'affaire. Ce faisant, il attire l'attention de Jack Scott qui l'intègre à son équipe dans sa traque au tueur.
Mais cette chasse à l'homme ne saurait occulter que partout ailleurs dans le pays le crime continue, les prédateurs rodent, d'innocentes jeunes filles disparaissent. La mission du VICAT semble sans fin.

Probablement novateur à sa sortie en 1992, ''Il'' n'est plus aujourd'hui qu'un roman trop long qui raconte par le menu le travail et le méthodes de la police américaine dans sa traque des tueurs en série. Qui a vu Les experts ou Esprits criminels ne sera pas surpris par le VICAT et son arsenal de techniques d'investigation, de centralisation des données et d'habile mélange entre science et psychologie.
Côté flic, Jack Scott, proche de la retraite, très investi dans son métier, prototype de l'homme qui se ruine la santé et néglige sa vie privée en se consacrant corps et âme à son travail. Et Frank Rivers, borderline, cabossé par la guerre du Vietnam, dur au grand coeur, qui se fout des règles, des ordres pour mener ses propres combats. Un duo de choc qui ne donne pas dans l'originalité mais plutôt dans l'efficacité.
Et puis il y a les meurtres sordides, les tueurs pervers, les victimes innocentes...
Sombre et efficace, l'histoire aurait gagné à être raccourcie d'au moins 200 pages. Dire que c'est un roman culte est grandement exagéré, c'est un bon polar, sans plus.
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