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EAN : 9782253147930
314 pages
Le Livre de Poche (07/02/2000)
3.27/5   224 notes
Résumé :
Peut-on changer de vie par amour, devenir quelqu'un de neuf sous une autre identité, sans sacrifier pour autant son existence habituelle ?

C'est ce que va oser Frédéric. A dix-huit ans, il avait publié sous le nom de Richard Glen un roman passé inaperçu, puis il avait renoncé à l'écriture ; il avait conquis Paris d'une autre manière..

Mais, un jour, une jeune étudiante de Bruges envoie une lettre à ce pseudonyme oublié, à cette part de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Cher Didier van Cauwelaert,


  Je me suis jetée à corps perdu dans Corps étranger. Quel doux plaisir de vous lire encore une fois. d'un coup de baguette magique vous rendez une histoire qui à première vue semble banale en une fresque fantastique mettant en scène des personnages hauts en couleur, oh combien différents mais qui aspirent tous au bonheur.
  Une simple lettre peut transformer un homme : c est le message que je tire de votre roman. Cette missive de Bruges est l élément perturbateur qui redonnera vie à un homme. le terne Fréderic lahnberg, célèbre critique littéraire n est plus que l ombre de lui-même depuis la mort de sa femme. Une lettre toute simple va redonner vie à Richard Glenn, pseudonyme sous lequel il a écrit la princesse des sables avec sa compagne. Pour cette lectrice, il devient richard Glenn, d abord par échange épistolaire et ensuite en chair et en os. J apprécie beaucoup le fait que cet homme se divise en deux en ayant deux appartements et deux apparences distinctes. J ai ri de bon coeur lorsque Frédéric se rase la moustache et va en faire un postiche. le choix de la colle et le fait qu'il puisse aller à la piscine avec cet apparat. J aime toute vos petites anecdotes si surréalistes mais auxquelles nous croyons dur comme fer, bons lecteurs crédules que nous sommes tous.
Je ne suis qu'une admiratrice parmi tant d autres. Comme vous le dites si bien dans ce roman: il est tellement plus facile de rêver les rêves des autres…ceux proposés dans un livre. Je me mets à la place de cette étudiante de Bruges qui dans votre roman écrit à un auteur qu' elle apprécie pour lui demander un nouveau livre de sa plume, bien que vous ayez plus de succès que l auteur de la princesse des sables, et que Didier van Cauwelaert ne soit pas un pseudonyme. Peut-être après tout? Nous ne croyons que ce que nous voulons bien croire. Peut être recevrez-vous cette lettre dans une petite enveloppe jaune tout comme Richard Glenn. Je présume que je ne suis pas la première lectrice à avoir cette idée et à vous glisser ce clin d oeil.  

Pour vous aimer Monsieur van Cauwelaert, il faut croire en l impossible.  Vos romans sont des voyages sur des tapis volants, on aimerait rester dans ce monde avec vos personnages mais il faut regagner la terre pour ne pas passer à coté de son existence comme l'a fait Fréderic pendant vingt ans. Merci de rendre nos vies plus belles et continuez à nous faire rêver. Voyager en votre compagnie est toujours un vrai bonheur.


Joanna
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J'ai un mal fou avec Didier van Cauwelaert, surtout avec certains de ses livres en fait. Et il est assez délicat d'entamer un livre quand on possède un apriori plutôt négatif sur son auteur. "Karine après la vie, La maison des lumières, Rencontres sous X", quand on rencontre un écrivain par le mauvais bout, forcément, ça n'aide pas à avoir confiance.

Tout ça pour dire que j'y allais en étant plus que réticent, l'idée de perdre mon temps entre des revenants et un style plutôt lourdingue me passionnant que très modérément. Et pourtant, ni revenants ni faiblesses de style, pas de rapports convenus, pas de surprises cinématographiques, ce livre est bien écrit et sans savoir pourquoi ce livre m'accompagne sans arrêt, c'est l'un des rares qui me donne l'envie de le lire à nouveau.

La reconstruction d'un homme après la perte d'une partie de lui-même, l'histoire d'une rencontre avec quelqu'un de nouveau, l'histoire d'une rencontre avec une partie de soi longtemps oubliée, enfermée, ensevelie sous des années de vie. L'histoire de ce que l'on est ou de ce que l'on croit être, et de cette quête que l'on mène pour se compléter dans le regard de quelqu'un.
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Corps étranger est le 5ème roman que j'ai lu de Didier van Cawelaert. Je ne réfléchis pas sur ces livres à savoir s'ils vont me plaire ou pas. La lecture est vraiment facile et l'intrigue très entraînante! La légèreté des situations malgré lcertaines parfois difficiles mais réelles me plongent vers un autre univers où mon imagination est en fusion.

Au début de l'histoire, j'ai éprouvé une certaine émotion quand Frédéric (le narrateur et personnage principal) décrit les différentes scènes liées au décès de Dominique, sa femme. Il décrit la présence de certains amis mais qui ne peut vaincre la solitude liée au deuil.
Il s'installe dans l'appartement de sa femme et tente de faire durer sa présence tout en y vivant quotidiennement. Comment vouloir et surtout pouvoir préserver la présence de l'être perdu à travers des objets posés à telle place par ce dernier ou des odeurs alors que nous y vivons et y laissons nous-même nos traces?
Le silence laissé par Frédéric auprès de l'homme, ayant lui-même perdu sa femme dans ce même accident, est lui aussi bouleversant: comment pouvoir vivre auprès de la famille de celle qui a fait disparaître la personne qui nous est la plus chère? Comment omettre cette vérité en vue de protéger la personne qui se sent déjà coupable de cet accident?
La vie de Frédéric bascule très rapidement lorsqu'il reçoit un soir une lettre de Karine adressée à Richard Glen, pseudonyme utilisé par Frédéric 20 ans plus tôt pour son unique roman. Didier van Cawelaert laisse une part de mystère puisque comment cette lettre a pu arriver dans son appartement alors que ce pseudonyme n'est plus utilisé et que la véritable identité qui se cache derrière est inconnue. Commence alors une correspondance où Frédéric se prête au jeu d'une nouvelle personnalité (ou des retrouvailles avec la personnalité de Richard, abandonnée auparavant) avec Karine afin de faire planer le mystère et de continuer à faire rêver sa lectrice.
Didier van Cawelaert explique alors le cheminement vers une double personnalité où Frédéric n'hésite pas à mener une double vie en vue d'apprendre à connaître Karine et de pouvoir se relever après cette période de deuil. de nombreux rebondissements apparaissent lorsque Richard tente de connaître la vie de Karine à Bruges et les retrouvailles qui s'en suivent pour ces deux protagonistes vraiment attachants.

Comme toujours, l'auteur laisse planer le doute quelques pages avant la fin du roman et prête à croire qu'il y aura une suite.
Cette fin m'a vraiment surprise (je croyais déjà à la nouvelle situation de Frédéric, ou plutôt Richard) et j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour comprendre ce passage mettant en avant le retournement de situation qui apparaît dans le même paragraphe que le déroulement de l'intrigue.

Un vrai régal et en attente de lire un prochain roman de Didier van Cawelaert!!
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A l'instar de Grumpl, mes premières tentatives de découverte de la bibliographie de Didier van Cauwerlaert se sont avérées désastreuses... C'était en quelque sorte le livre de la dernière chance pour moi. J'ai donc commencé ce livre en trainant un peu les pieds, bourrée d'a priori et persuadée de m'ennuyer.

Ce ne fut finalement pas le cas! J'ai pris vraiment du plaisr à lire ce livre.

L'histoire est étonnante et intriguante, les personnages intéresssants et attachants et l'idée sous jacente sur la quête d'une identité perdue est traitée de manière vraiment interessante et amène la réflexion.

Seul bémol: si le style d'écriture de l'auteur ne m'a pas, pour une fois dérangée (par rapport aux deux précédents romans que j'ai pu lire) j'ai trouvé que par moment cela manquait quand même de fluidité et certains passages étaient inutilement long...

Bref, grâce à ce livre, la page Van Cauwelaert ne sera pas définitivement tournée pour moi.
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Je n'ai pas aimé du tout ce livre. Trop compliqué, trop de de blablas, trop de développement sur des détails que j'ai trouvé à chaque fois insignifiant… Une histoire qui part vite en une espèce de queue de poisson, avec le tourment du personnage principal qui n'ai pas justifié, qui reste incompréhensible. On ne s'attache pas aux personnages, le déroulement du récit est peu probable dans la réalité, d'où le manque d'implication du lecteur. L'idée selon laquelle le personnage est doublé, par ce tourment, ne se vérifie qu'une fois sur deux.

Le récit en devient profondément instable. Les élucubrations et envolées littéraires de l'auteur, quand il n'utilise pas un mauvais humour, fait décrocher… Pour ma part, et c'est très rare, j'ai sauté des lignes et des lignes, des paragraphes entiers. Je n'avais même pas envie de connaître la fin du livre. La structure du récit est déséquilibrée, on a du mal à s'y retrouver avec les sautes d'humeur du personnage principal. La lecture de ce livre était un mauvais moment, heureusement passé, pas assez vite cependant.
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
"De l'épave de la deux-chevaux, on avait tiré la violoncelle à peu près intact. Il avait sa ceinture, lui. Toute ma douleur s'était concentrée en rancune contre lui. C'était sa faute si tu avais gardé cette voiture à la tôle mince, la seule où il rentrait. J'avais faillit le détruire à coups de masse, et puis je m'étais raisonné et je l'avais restaurer, dans un élan de superstition, tandis qu'à l'hôpital Pasteur on t'opérait pour réduire tes fractures. A l'époque, on pensait que ton coma serait bref; on se réjouissait même de pouvoir ainsi te réparer tranquillement, sans avoir recours à trop d'anesthésies. Le luthier m'avais promis le violoncelle pour la mi-octobre. Le chirurgien s'accordait sur la date."
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"J'aime tellement ce studio. Je voudrais tant remplir vos placards et meubler l'absence de l'autre. Je crois que je connais son prénom, maintenant. Dix fois vous l'avez appelée en vous retournant, cette nuit, en vous accrochant à moi. Je ne suis pas jalouse, je suis flattée. Flattée de vous troubler, de vous déranger, de vous faire rire et de vous exciter. De vous ramener en arrière aussi. Je prends tout ce que vous m'avez donné, volontairement ou non: votre force d'homme et vos blessures d'enfant, votre solitude, vos obstinations, vos méfiances... Comme c'est beau, la vie, quand on a envie de vivre pour quelqu'un."
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Entre une épouse handicapée qu'il soigne à domicile, le contrôleur d'impôts qui s'acharne sur lui, le découvert creusé par sa crise d'inspiration et son physique de nain violacé qui limite le choix de ses muses aux réseaux de call-girls désormais hors budget, Dieu et la république l'ont privé de gateau depuis longtemps et la question de la cerise ne se pose plus.
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Depuis que j'avais renoncé à faire quelque chose de ma vie, je me contentais d'être quelqu'un. Autrement dit, je renvoyais l'image que l'on m'avait collée; c'était sans intérêt sinon sans avantages, et il avait fallu un drame pour redonner un sens à la position enviée qui me tenait lieu d'existence.
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J'étais déjà assez mal dans ma peau de Lahnberg sans qu'on m'inflige l'admiration béate d'un Savoyard qui débarque à Paris ne me répétant quelle chance jai de vivre au milieu des écrivains qu'il vénère. Ses goûts sont à pleurer, la liste des meilleures ventes du Point, et il les aime dans l'ordre. Il a dû réviser avant de venir.
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