AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782253153269
221 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.57/5   1018 notes
Résumé :
Que faire lorsque la femme de votre vie décide de vous quitter parce qu'elle vous aime ?
Comment sauver le couple de ses parents quand on est un petit garçon de huit ans ?
Une fille à la dérive, caissière dans un supermarché, peut-elle devenir cette "bonne fée" qui sauverait un couple en rupture et comblerait les voeux d'un enfant ?

Avec la force, l'humour et le style qui ont fait le succès de ses romans, Didier van Cauwelaert nous montr... >Voir plus
Que lire après L'éducation d'une féeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (102) Voir plus Ajouter une critique
3,57

sur 1018 notes
Horreur ! Suis-je devenue cynique et désabusée ?
Je viens de relire un roman que j'avais adoré il y a 15 ans, et je le trouve niais et tarabiscoté alors qu'il parle d'amour et de reconquête.

En deux mots, l'histoire : un homme et une femme tombent amoureux l'un de l'autre ; la femme a un tout petit garçon que l'homme va chérir ; mais au bout de 4 ans, la femme dit à l'homme qu'ils doivent se quitter, sous prétexte que son corps change et qu'elle vieillit (elle a 45 ans), que leur amour est trop beau pour rester intact. Elle lui donne l'échéance de quelques semaines pour la rupture finale. Et l'homme se languit, dépérit, va au supermarché et rencontre une caissière kurde croyant avoir émigré dans une France des Arts et de la Pensée...
Mais la femme lui a-t-elle dit la vérité ?

Et la fée, là-dedans ? La fée sort de l'imagination débordante de l'homme, très spirituel, il est vrai. Cela concerne les passages où il raconte l'enfant, qui sont pleins de fraîcheur. N'oublions pas que c'est Van Cauwelaert, l'auteur ! Et qu'il n'a pas son pareil pour envelopper une histoire « tordue » en phrases pleines d'humour et très bien tournées, ma foi !

Mais non. Malgré ces dernières caractéristiques, j'ai été déçue, et je me rends compte combien on peut changer en quelques années. J'avais l'esprit romantique, et les peines de coeur me rendaient toute chose.
Maintenant, il me faut autre chose pour titiller mon attention. Je m'ennuie vite quand il ne se passe rien, et surtout quand le narrateur (ici il y en a 2 : l'homme et la caissière) se répète continuellement sur un ton larmoyant. Que d'atermoiements ! Que de complications !
La vie n'est-elle pas plus facile quand on se la simplifie ?
Commenter  J’apprécie          6022
Troisième livre de Didier van Cauwelaert que je lis et je suis sous le charme a nouveau. Après Les témoins de la mariée, après La Nuit dernière au XVe siècle me voila conquise par l'Éducation d'une fée.

En même j'ai envie de dire qu'on ne peut qu'être touché par cette histoire. Comme dans les Témoins de la Mariée, j'ai retrouvé la même construction, un récit ponctué de plein de situation du quotidien mais tellement accrocheur et puis les dernières pages ou toutes les pièces du puzzle s'emboîtent les unes dans les autres et ou l'on comprends enfin ou l'auteur a voulu nous emmener.

L'écriture est fluide, très belle. Elle se laisse lire et l'on progresse très vite. Elle est aussi pleine de pudeur notamment sur la fin (je n'en dit pas plus pour les futurs lecteurs).

Les personnages sont attachants, tant Nicolas, ce mari dont la femme s'éloignent parce qu'elle l'aime, tant Raoul, ce petit garçon qui a envie de grandir et de devenir un ado mais qui a encore toute sa naïveté d'enfant, tant Ingrid, cette femme que j'ai eu tant de mal a comprendre pendant le roman qui s'est enfin confié aux lecteurs dans les dernières pages du roman tant enfin César, cette jeune irakienne, cette apprentie fée qui comme Ingrid se révèle a la fin.

Je vous recommande donc ce petit bijou qui vaut vraiment le détour.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
Commenter  J’apprécie          481
J'ai trouvé ce roman tout en douceur. Les mots sont simples mais je pense que l'auteur a bien fait de ne pas en faire plus. Les personnages sont assez attachant. Ce petit livre m'a vraiment fait passer un bon moment. Un enfant qui croit aux fées, un homme qui ne veut pas perdre l'amour de sa vie, tout cela fait de "L'éducation d'une fée" un roman touchant.
Premier livre de Didier van Cauwelaert que je lis, et ce n'est franchement pas une déception.
Commenter  J’apprécie          410
Nicolas aime Ingrid, Ingrid aime Nicolas, et tous les deux aiment Raoul, le jeune fils d'Ingrid dont le père est mort à la guerre.
Le jour où Ingrid annonce à Nicolas qu'elle part parce qu'elle l'aime (voir la chanson de Barbara, Parce que, qui illustre bien le propos), le monde de Nicolas s'effondre, et ne se stabilise qu'en présence de la caissière du supermarché du coin, qui seule semble accepter ce qu'il est tel qu'il l'est.
Cette caissière, c'est Sécar (César, à la française), réfugiée irakienne, qui attend avec impatience de savoir si elle pourra poursuivre ses études.
Quand Raoul apprend qu'Ingrid et Nicolas se séparent, c'est le drame. Il ne reste plus qu'à prier pour l'intervention d'une fée.

Bon, je ne sais pas si je deviens insensible avec le temps ou si ce livre a vieilli, mais mon avis est plutôt mitigé… J'ai apprécié de cette Education d'une fée l'univers fantasque de Nicolas, les personnages sympathiques de Raoul et de Secar, les jolies formulations qui en font une lecture fluide et agréable. Didier van Cauwelaert nous emmène dans un univers qui change un peu de notre quotidien, dans les limites de ce qui pourrait être. J'ai moins aimé les petites cachoteries que l'on fait « pour le bien » de ceux qu'on aime, le rocambolesque de « l'éducation » à proprement parler de la fée, une prévisibilité certaine des évènements de l'histoire.
L'éducation d'une fée, c'est parfois drôle ou émouvant, ça permet de passer un bon moment, et redonne l'envie de croire aux (bonnes) fées. Mais pour ma part, je l'aurais sans doute bien vite oublié !
Commenter  J’apprécie          330
Nicolas concepteur de jouets, vit une belle histoire d'amour avec Ingrid et son fils Raoul, né d'un premier mariage, qu'il considère comme son fils et l'amuse en lui faisant croire au monde des fées. Mais tout s'écroule lorsque la jeune femme le quitte sans explications rationnelles, elle veut juste retrouver son indépendance. Nicolas déboussolé, perdu va rencontré par hasard une jeune caissière Kurde prénommé César (caissière le jour, étudiante libre la nuit) qui a quitté son pays en guerre, et si la jeune femme était la fée révée par Raoul ? Et si César était le lien pouvant réunir à nouveau Nicolas, Ingrid et Raoul ?
Sur un thème qui pourrai paraitre mièvre et gentillet, Didier van Cauwelaert nous entraine dans le monde de l'enfance et de l'innocence, mais aussi dans celui d'une jeune réfugiée très touchante. D'ailleurs, Van Cauwelaert mène son récit en alternance entre Nicolas et César.
Le livre reste toujours en lisière du réel et c'est pour celà aussi qu'il nous émeut et nous enchante car le portrait des personnages et le récit se complète agréablement. Un roman plein de charme et de tendresse. Seul petit bémol, une fin un peu trop vite baclée à mon gout.
Commenter  J’apprécie          282

Citations et extraits (74) Voir plus Ajouter une citation
Et je lui souris. Pas le sourire standard de l'hypermarché ; le sourire que son fils m'a rendu, ce sourire qui chasse les peurs, les remords et les drames, qui réenchante le monde et détourne le malheur vers les méchants et les tristes. Mon sourire de fée.
Commenter  J’apprécie          800
Entre dix-huit et trente ans, j’ai vécu trois passions ; un échec, une erreur, un drame. Depuis, je me promène : relations couvertes, amitiés amoureuses et complicités de week-end dans des villes inconnues. Quand une fille commence à rêver d’autre chose, je l’emmène déjeuner à la ferme et Louisette s’en occupe. Louisette est chez nous depuis trois générations comme elle dit : elle m’a appris l’amour à quinze ans et aujourd’hui, sous des allures de mammy débonnaire, elle veille jalousement sur ma tranquillité, dégommant sans merci les candidates au mariage en m’inventant des penchants pervers, des dettes considérables ou en leur apprenant gentiment, après le dessert, à conduire le tracteur pour leur montrer ce qui les attend. Cinq ou six fois, j’ai cru tomber sur la femme de ma vie, et l’invitation-piège était un test que j’espérais la voir réussir. Toujours, c’est Louisette qui gagnait ; je me remettais en veille et j’attendais, avec optimisme et vigilance, la désillusion suivante. En un mot, j’était heureux, parce qu’il ne me manquait rien. Du moins j’en donnais l’impression. Et j’avais fini par y croire.
Commenter  J’apprécie          130
Je connais peu d’expressions aussi fausses que « coup de foudre ». L’amour soudain ne foudroie pas ; il fait remonter à la surface. Comme les secousses sismiques, nées d’une faille sous-terraine à laquelle on ne pense plus, provoquent parfois l’apparition d’une île. Entre dix-huit et trente ans, j’ai vécu trois passions ; un échec, une erreur et un drame. Depuis, je me promène : relations couvertes, amitiés amoureuses et complicités de week-end dans des villes inconnues.
Commenter  J’apprécie          250
Il ne sait même pas ce que c'est, une fée ! Il croit que c'est une grosse gourdasse à baguette qui transforme les citrouilles en carrosses dans les vieux contes ringards ! Mais elles sont partout les fées ! Elles sont dans la vie, autour de nous, seulement on ne les voit pas, alors on décide qu'elles sont bidon.
Commenter  J’apprécie          360
Seuls les vrais solitaires, quand ils se rencontrent, peuvent s'aimer sans s'abîmer parce qu'ils n'ont pas besoin de se fuir, d'exercer un pouvoir sur l'autre ou de considérer la durée comme une fin en soi.
Commenter  J’apprécie          520

Videos de Didier Van Cauwelaert (81) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Didier Van Cauwelaert
Les miracles que la science n'explique pas
autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (2845) Voir plus




{* *} .._..