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EAN : 9782226154972
432 pages
Albin Michel (06/10/2004)
3.48/5   586 notes
Résumé :
« Je m’appelle Jimmy, j’ai 32 ans et je répare les piscines dans le Connecticut. Trois envoyés de la Maison-Blanche viennent de m’annoncer que je suis le clone du Christ ».
D.V.C.
« Tout le livre est brillant, touchant et diablement ou divinement habile »
Stéphane Hoffmann, Madame Figaro
« Un polar étourdissant où D.V.C joue avec les nerfs de son héros et de ses lecteurs, éblouis puis sonnés par autant de virtuosité narrative. » Lire
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
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C'est un sentiment étrange de lire ce livre, car aussi bizarre que cela puisse paraître, L'Évangile de Jimmy faisait partie des livres que je comptais lire depuis particulièrement longtemps. Et ce n'est pas une image, car il me semble que je comptais me l'acheter depuis que j'ai une quinzaine d'années, ni plus ni moins (dès sa sortie donc, en 2004) : quelques réflexions pertinentes d'une professeure d'anglais en classe de seconde, ça tient à peu, me direz-vous ! Et donc, après dix ans d'attente, j'ai finalement piqué l'exemplaire de mon cher beau-papa pour débuter ma découverte de ce qui semble être le violon d'Ingres de Didier van Cauwelaert : la fameuse question du clonage du Christ !

Partant de cette idée folle mais pas irréalisable pour autant, l'auteur prend un malin plaisir à dévoiler le véritable but de son roman : analyser notre société gangrenée par les religions, le scientisme, les politiques et autres entités globalisantes et abrutissantes. Pour cela, l'intrigue se lance vers une anticipation peu joyeuse de ces prochaines décennies où le mégaphone est aussi interdit que toute arme à feu et où le poids maximum toléré est régi par la loi. En-dehors de ces quelques désagréments, la religion, elle, se porte mieux que jamais, puisque les grandes religions actuelles se sont multipliées en des dizaines de sectes, toutes plus influentes les unes que les autres, à grand renfort de politiques et de show télévisés. Cette histoire de clone du Christ est d'ailleurs avant tout l'occasion de refaire l'histoire des trois religions du Livre en accéléré, d'autant plus qu'elles ont toujours été plus complémentaires que ce leurs représentants respectifs ne voudront bien jamais l'avouer.
Toutefois, plus qu'un pamphlet contre l'hypocrisie religieuse ambiante, l'ambiance de ce roman est en tout point prenante. Non seulement, par l'ironie et le cynisme, Didier van Cauwelaert nous fait passer d'un humour franc et désintéressé à une tristesse inimaginable, mais en plus, au fur et à mesure de chapitres de plus en plus courts, on quitte la vision très subjective de Jimmy Wood pour celle beaucoup trop détachée de spectateurs de son calvaire : ce recul progressif, pris inconsciemment, m'a lentement fait réfléchir à la condition humaine en général et ce que nous pouvons garder des siècles passés (les réflexions sur l'héritage de Laurent Gaudé porteraient-elles leurs fruits ?). C'est pourquoi, je ne mets pas la note maximale en raison d'une histoire plus énorme que les autres ou en raison d'un style plus fabuleux qu'aucun autre. Non, je mets cette note maximale, car l'ensemble est à la fois complet et habilement dosé, entre des faits plausibles dans notre société sclérosée, un style percutant qui oscille d'un extrême à l'autre, et surtout une réflexion qui, je l'avoue, m'a bouleversée.

Un récit d'une tristesse maladive donc, dont la première partie et l'épilogue tiennent lieu de bouffées d'air frais nécessaires pour accepter notre si frêle réalité. C'est peu de dire que cette lecture est loin de m'avoir déçu entre horrible ironie et besoin de rire de thèmes aussi sérieux et complexes. La patte de Didier van Cauwelaert donne vraiment envie de se pencher sur ses écrits…

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Jimmy Wood est un type ordinaire, dans une vie ordinaire. Puis un jour patatras, le ciel (divin) lui tombe sur la tête. Pour le meilleur ou le pire ?
DVC s'attaque à un de ces sujets qui le passionne, et, il le fait ma foi très bien. Jimmy serait un clone du Christ (rien que ça), le voilà embarqué dans une spirale aussi passionnante qu'inquiétante. VC en profite pour porter un regard cynique, drôle, cruel sur la puissance des religions, dans une période ou leur attrait semble s'amplifier.
« L'évangile selon Jimmy » nous interroge aussi sur nos propres croyances et sous le vernis de la légèreté, c'est une réflexion bien plus profonde que nous propose C. Et comme toujours l'empathie pour son héros renforce notre plaisir.
Toujours aussi agréable à lire.
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Le Jésus des mobylettes...

Ce livre part d'une fausse idée géniale.

Et si on clonait Jésus à partir de l'ADN des cellules sanguines à noyau, retrouvé sur le suaire de Turin ?

Le clonage, en tant que "résurrection" d'une personne morte n'étant qu'un bon gros vieux fantasme. Il doit y avoir un principe supplémentaire à l'ADN qui donne la personnalité, car sinon, 2 vrais jumeaux seraient la même personne.

Un clone n'étant pas plus la "réincarnation" d'une personne qu'un "vulgaire" frère jumeau. On peut penser que la différence de personnalité est liée à des facteurs physiques et chimiques pendant la grossesse, pas le même ovule d'accueil, pas les mêmes facteurs de croissance pendant la grossesse, pas le même ADN mitochondrial, pas la même expression épigénétique, car environnement différent, etc... etc... et beaucoup d'autres choses qu'on n'a pas encore trouvé, sans parler du problème de l'existence ou non d'une âme, ce qui, quand on parle de "cloner" le Christ est une question centrale. Soit on croit en l'existence de l'âme, on croit à une après-vie et la personne du Christ peut avoir un intérêt, soit on s'y refuse, et du même coup la question n'a plus aucun sens.

Cloner le christ, ça donnerait quoi? A part avoir, au mieux, une sorte de peinture vivante du Christ, avec un luxe de détails incroyable, mieux qu'une photo 3D, comme le fait de connaître sa vraie couleur de cheveux ou d'yeux,son grain de peau, la vraie longueur de son nez, la courbure de ses lèvres, s'amuser à le comparer aux peintures, aux icônes, aux statues, intérêt limité encore une fois, à part la curiosité.

Donc, je n'arrive pas à voir l'intérêt du fait de cloner Jésus, hormis la récupération à des fins néo-messianiques dont parle le livre. J'ai l'impression qu'il y avait une autre démonstration derrière, plus théologique, mais le livre part tellement dans tous les sens, tout et son contraire, qu'à part le premier niveau d'analyse, c'est difficile à trouver.

Faisons abstraction des incohérences qu'on retrouve souvent dans les films, et dont les spectateurs semblent croire qu'il y a un intérêt quelconque à cloner quelqu'un, à part d'un point de vue esthétique, et voyons le reste.

Le livre pose la question:

Et si demain, Jésus revenait, et qu'il était américain ?

Ne lisez pas ce qui suit si vous voulez garder le mystère entier.

Nous sommes dans un futur proche, en 2026, le "frère jumeau" du Christ, manque de bol, est athée. le livre est bourré de petites tentatives d'humour, clins d'oeil aux lecteurs, mais avec de grosses bourrades de coude, comme lorsqu'un juge demande à "Jésus" de jurer sur une Bible (il n'y a pas tant de gens à qui on demande de jurer sur leur biographie), des jeux de mots, et plusieurs allusions bibliques ou théologiques sous forme de boutades.

C'est un livre facile et agréable à lire, comme souvent chez Van Cauwelaert, mais il n'a rien d'un beau style, et trop de rebondissements successifs qui à chaque fois partent dans l'autre sens, comme s'il avait voulu faire un Da Vinci Code parodique et décalé, mais au moins, c'est rythmé, à part quand le protagoniste nous décrit de long en large sa vie sexuelle et sentimentale, là c'est à mourir d'ennui. Un 5ème évangile à la sauce new age.

Les histoires d'amour du héros ne sont que des histoires de sexe glauques, avec des femmes superficielles et idiotes pendant les 3/4 du livres c'est lourd, ça n'apporte rien, à part essayer de décrire le protagoniste comme un beauf moyen américain, relativement porté sur la gaudriole, et surtout, paumé et mourir en se décrochant la mâchoire.

En ouvrant le livre, je m'attendais soit à une sorte de thriller mystico-religieux, soit à un Jésus loubard jeté dans le monde d'aujourd'hui. le ton est plutôt à la parodie, et c'est peut-être pour ça que rien n'est vraiment crédible, ni les services secrets, ni les lobbies scientifico-industriels, ni les manoeuvres politiciennes, tout est traité sur le mode de la parodie, ce qui n'apporte pas grand chose à part un nouveau coup de coude de l'auteur, tu as vu les manoeuvres présidentielles qui savent retourner l'opinion selon leur agenda, et qui ne connaissent rien aux dossiers, hein? T'as vu Bush?

Le personnage du 2nd Jésus, sorte de caricature prolo mais super gentil, le Jésus des mobylettes de Jésus Super Star, est au départ un athée, puis on le nourrit à toutes les spiritualités possibles et imaginables, avec toutes leurs contradictions, dont ne parle pas le livre. Il y a de quoi avoir la tête qui explose. Peut-être que c'est ce que fait ce roman, à force de partir dans toutes les directions, avec ses grosses incohérences brouillonnes, comme le président des Etats-Unis, gay, qui est tellement catho tradi qu'il veut obtenir l'annulation du premier mariage gay de son petit ami, pour avoir un vrai mariage catholique romain gay, et naturellement, la Maison Blanche, prend un conseiller aux affaires religieuses catholique, mais bien sûr! Ce dernier point n'étant pas du tout incohérent, n'est-ce pas?
La scène finale atteint le point G du ridicule ça va beaucoup trop loin dans la caricature pour moi..

Si, le livre a quand même un intérêt: comme toujours, Van Cauwelaert a bien étudié son sujet avant de prendre la plume. Il y a de très bonne infos concernant les études portant sur le Linge dit de Turin. Qui, contrairement à ce que beaucoup de personnes croient, sans s'être jamais attachée à étudier le sujet, être soit un peinture faite à la peinture, soit une peinture faite avec du sang. Van Cauwelaert a raison, toutes les études sont formelles: il n'y a pas une molécules de pigment utilisées comme peinture dans le linge (on se demande pourquoi certains médias véhiculent toujours ces contre-vérités). Des études approfondies ont montré qu'absolument tout indique que le linge a servi a envelopper un supplicié, et que cet homme a subi au détail près tous les supplices décrits dans les Évangiles. Que l'homme était de type sémite, et que ce linge a été utilisé, à la mode juive, dans du tissu brodé selon la technique juive de l'époque (qui a pu être datée approximativement), pour envelopper un mort quelque part en Palestine, le pollen inclue étant endémique à la Palestine.

Ensuite, on n'est pas obligé de croire que cet homme soit le Jésus historique, ou l'homme qui aurait donné naissance à une légende nommée Jésus, n'empêche que de tout ce qui a été dit dans les médias, pratiquement rien n'est authentique quand on procède à une étude contradictoire des sources. le linge a bien été daté au carbone 14, mais étant donné que de nombreuses parties du linge ne sont pas d'origine, le suaire ayant subi d'importants dommages dans un incendie, il y a une grosse polémique sur la nature des morceaux prélevés...

Si son idée était de présenter une fiction autour du "personnage" qu'est le linceul, je trouve que c'est raté, et si c'était une réflexion métaphysique, ça l'est encore plus, je n'ai vu que le récit de la Passion d'un Christ d'opérette. La seule vérité est que la majorité de l'humanité attend aujourd'hui un Messie, pas forcément le même.. Alors l'avenir n'est pas forcément très rose, il y a une possibilité de manipulation des masses JAMAIS ENCORE ATTEINTE AU COURS DE L'HISTOIRE.

"La position du Saint-Siège n'a pas changé, (...) officiellement le linge est qualifié d'icône, non de relique".
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Haletant, drôle, osé! J'ai beaucoup aimé ce petit roman coup de poing de Didier van Cauwelaert qui sort ici des sentiers battus, même si on retrouve sa patte pleine de tendresse et certains éléments qui firent et font encore tout son charme : un héros très attachant, un humour doux et intelligent, une pointe de magie et surtout une intrigue pleine d'humanité!
Ici, le héros bon et touchant dont nous suivons le parcours s'appelle Jimmy, et la pointe de magie tient au fait qu'un beau jour, le FBI vient gentiment lui annoncer qu'il pourrait bien être le clone du christ... Quant à l'intrigue, je ne veux rien en dévoiler ici mais je peux dire qu'elle tient en haleine et qu'elle est finement et puissamment menée! Je vous le recommande chaudement!
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Mon Dieu ! Quelle aventure « politico-mystique » incroyable, déjantée, décomplexée ! Il faut être culotté comme Didier van Cauwelaert pour construire une telle histoire, il faut soit être touché par la Grâce, soit avoir été influencé par le diable… Et chaque lecteur se fera sa propre opinion.

Sur son site officiel, voici ce que l'auteur écrit de ce livre de 2004 :
« Dans L'Évangile de Jimmy, j'imagine le destin d'un jeune réparateur de piscines athée à qui des émissaires de la Maison-Blanche viennent annoncer qu'il est le clone du Christ. Alors que je pensais avoir tout inventé, des généticiens et des cardinaux me demandent qui m'a mis au courant des tentatives de clonage moléculaire qui ont eu lieu à partir de l'ADN volé sur le Saint-Suaire de Turin. Ce qu'ils me révèlent ainsi, sans s'en rendre compte, donne naissance un an plus tard à mon essai Cloner le Christ.  « 
L'imagination de van cauwelaert est telle qu'il a dû avoir vécu 1000 vies auparavant !

Cette satire de la société américaine fait froid dans le dos : la fin justifie les moyens, et chacun tente de faire passer ses intérêts pour le bien commun. le clonage humain semble être sur le point d'être accepté par Nellcot, le nouveau président républicain, divorcé et gay.
« Lucide sur ses moyens comme sur ses ambitions, il avait entrepris de forger une Amérique à son image, svelte et jeune, boute-en-train et généreuse ».

le jeune piscinier de 32 ans, Jimmy, en plein chagrin d'amour et en conséquence en surpoids (ce qui implique désormais aux Etats-Unis un suivi psychiatrique!) va se retrouver héros malgré lui. Ou victime. Durant 408 pages hilarantes et décomplexées, il va devoir se confronter aux hommes d'État, aux hommes d'Eglise, à Jésus et au peuple… Et de toute façon : »Tant qu'il n'a pas reçu l'homologation du Vatican, votre Christ, il ne vaut pas un clou. »

Et l'auteur va nous immerger, nous, lecteurs, dans les profondeurs de la biogénétique, du transgénique, de la science et de la foi. Car oui, au fait, c'est quoi la foi ? Elle relève du divin ou du paranormal ?
Et quand quelqu'un guérit ? A-t-il un don divin ? Est-il Dieu sur terre ? Ou est-ce un simple guérisseur bien entraîné qui a su agir sur sa pensée et réveiller en lui un pouvoir que chacun d'entre nous posséderait , Ou pas d'ailleurs ?
Et l'Église dans tout ça, interprète-t-elle vraiment le message de Jésus ou exerce-t-elle une emprise morale sur des fidèles –qui n'ont pas vraiment lu la Bible ou pas comprise– et dans un but particulier ?

Les deux mystère premiers dont il est question sont quand même celui du Linceul de Turin et l'affaire d'un clonage ! Et je ne peux rien dévoiler, rien… si ce n'est qu'une équipe de types plutôt intéressés et corrompus va se pencher sur les conséquences de la découverte du Linceul rebaptisée « projet Oméga » avec acharnement : conseiller scientifique, généticien, juge, président, psychiatre, télévangéliste, évêque, membres du Vatican, Rabbin, …

Le génie de cet auteur réside dans la capacité à ne jamais sous estimer les choses qu'il tourne en ridicule ! Ses argumentations tiennent toujours la route, le lecteur doit chausser ses baskets, franchir des fleuves agités, rebondir sur des cailloux qu'il n'avait pas vu… Car chaque fois qu'on a compris ce qu'il s'est passé, on vit un revirement qui remet tout en cause. Jusqu'à la fin, on tourne les pages avec avidité, pour comprendre l'origine de tout ce chaos et le but réel de ce projet démentiel. On échafaude des solutions, mais l'auteur a construit son énigme avec le professionnalisme d'un grand scientifique.

Alors qui est vraiment Jimmy, pourquoi est-il né ici et maintenant ? Selon le président : « je suis d'origine irlandaise, Irwin, je n'aime pas qu'on plaisante avec le Christ, mais, franchement, si Dieu s'est laissé cloner sur le sol américain, ça signifie quelque chose, non ? »
Alors une chose est certaine : les Américains ont foi en eux !!!
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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Sur BNS, dimanche, au nom des messianistes, le pasteur Hunley a appelé l’ensemble des brebis à s’unir derrière lui pour rejoindre le grand troupeau du Seigneur. Comme toutes les Eglises disent la même chose, on n’est pas sorti de l’étable. Je suis bien content de ne croire en rien : au moins je ne m’engueule avec personne.

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Je sais pas ce qu’ils vont me demander, mais c’est sûrement d’aller jouer les ambassadeurs dans les pays pétroliers. Genre : « Je suis l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde ; je vous donne la paix, laissez-nous le sous-sol. »

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Cela dit le quart d'heure d'intimité avec lui,sur le lac,a peut-être été ma plus grande épreuve.La tentation de revenir en arrière, de me conduire comme avant ,de redevenir le Jimmy simple et sympa qui n'avait d'autre but sur Terre que purifier l'eau des piscines et aimer de son mieux la femme de sa vie ,même après leur rupture.Le fou rire que j'ai eu en voyant le conseiller scientifique de la Maison -Blanche,prix Nobel et garant de mes gènes, faire la tronche d'un mari trompé parce que je barbotais dans le lac,au lieu de marcher dessus ,a eu des conséquences dont je ne me remets pas.C'est fou le pouvoir d'un éclat de rire.J'ai beau éviter Irwin, depuis ,je n'arrive plus à prendre mon rôle au sérieux. Je fais semblant pour me raccrocher au-dessus du vide,mais le rideau du temple a craqué ,la trame est visible et le sacré s'effiloche.Le besoin d'amour m'avait mené à Dieu ,l'envie d'une amitié m'en éloigne. (Page 286).
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Je sais pas ce qu’ils vont me demander, mais c’est sûrement d’aller jouer les ambassadeurs dans les pays pétroliers. Genre : « Je suis l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde ; je vous donne la paix, laissez-nous le sous-sol. »
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"Je fixe le corps tout raide la chemise déchirée. Je prends une longue inspiration je ferme les yeux et je murmure avec toute la force de persuasion que je trouve en moi comme si j'y croyais réellement:

-Lève toi et marche

j'attends les oreilles aux aguets. Au bout d'un instant je risque un coup d'œil. Rien. Il est toujours mort. Et pourquoi en serait il autrement? Il ne suffit pas de croire au père noël pour qu'il existe. Un distributeur qui se dérègle et me voilà aussi sec en Terre sainte multipliant les pains et réveillant les cadavres. Pauvre con. Rentre chez toi va, bourre toi la gueule et continue de rêver c'est tout ce qui te reste."
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